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Anthologie Poetique

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été un des meilleurs moyens de diffusion des idées durant ces périodes ou la censure était omniprésente et elle permet la résistance. Les poètes qui prenaient part a ce mouvement littéraire était des personnes engagées et prêtes a se faire arrêter ou même exécuter pour changer les destin de leur patrie. Il luttaient contre la misère et la pauvreté. C'est grâce à ces auteurs et poètes que nous sommes en vie tel que nous sommes aujourd'hui. Je trouve ces personnes très courageuses et exemplaires, elles se sont sacrifier pour un monde meilleur. Si j'avais vécu a ces époques, j'aurais moi aussi pris partit pour ce mouvement et c'est pour cela que j'ai choisis ce thème. Il me tient a cœur car je suis moi même issu d'une famille résistant et je suis fière de cela.

Dans mon anthologie, j'ai choisis des poèmes comme la Marseillaise, qui est l'hymne nationale de notre pays qui est la France ou encore le chant des partisans qui est devenu l'hymne de la résistance. Nous pourrons aussi retrouver des poèmes comme « les obsèques de la lionne » de Jean De La fontaine qui critique la cours du roi.

Dans ce recueille, les poèmes apparaîtront de façon chronologique, et selon leur importance dans l'histoire de la France.

les obsèques de la lionnes

Ce poème ou plus précisément cette fable, écrite par Jean de La Fontaine vers la fin du XVII ème siècle, dans lequel La moralité dénonce l'hypocrisie des courtisans mais surtout la vanité et la naïveté des rois:«Flattez-les, payez-les d'agréables mensonges,Quelque indignation dont leur cœur soit rempli,Ils goberont l'appât; vous serez leur ami du moment que le mensonge plaît au roi, ce dernier y croira.»La Fontaine s'adresse à nous,lecteur, il donne des impératifs, il remet en cause avec beaucoup d'audace la toute puissance royale («les rois sont esclaves de la flatterie»)

Les obsèques de la lionne

La femme du Lion mourut : Aussitôt chacun accourut Pour s'acquitter envers le Prince De certains compliments de consolation, Qui sont surcroît d'affliction. Il fit avertir sa Province Que les obsèques se feraient Un tel jour, en tel lieu ; ses Prévôts y seraient Pour régler la cérémonie, Et pour placer la compagnie. Jugez si chacun s'y trouva. Le Prince aux cris s'abandonna, Et tout son antre en résonna. Les Lions n'ont point d'autre temple. On entendit à son exemple Rugir en leurs patois Messieurs les Courtisans. Je définis la cour un pays où les gens Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents, Sont ce qu'il plaît au Prince, ou s'ils ne peuvent l'être, Tâchent au moins de le parêtre, Peuple caméléon, peuple singe du maître, On dirait qu'un esprit anime mille corps ; C'est bien là que les gens sont de simples ressorts. Pour revenir à notre affaire Le Cerf ne pleura point, comment eût-il pu faire ? Cette mort le vengeait ; la Reine avait jadis Etranglé sa femme et son fils. Bref il ne pleura point. Un flatteur l'alla dire, Et soutint qu'il l'avait vu rire. La colère du Roi, comme dit Salomon, Est terrible, et surtout celle du roi Lion : Mais ce Cerf n'avait pas accoutumé de lire. Le Monarque lui dit : Chétif hôte des bois Tu ris, tu ne suis pas ces gémissantes voix. Nous n'appliquerons point sur tes membres profanes Nos sacrés ongles ; venez Loups, Vengez la Reine, immolez tous Ce traître à ses augustes mânes. Le Cerf reprit alors : Sire, le temps de pleurs Est passé ; la douleur est ici superflue. Votre digne moitié couchée entre des fleurs, Tout près d'ici m'est apparue ; Et je l'ai d'abord reconnue. Ami, m'a-t-elle dit, garde que ce convoi, Quand je vais chez les Dieux, ne t'oblige à des larmes. Aux Champs Elysiens j'ai goûté mille charmes, Conversant avec ceux qui sont saints comme moi. Laisse agir quelque temps le désespoir du Roi. J'y prends plaisir. A peine on eut ouï la chose, Qu'on se mit à crier : Miracle, apothéose ! Le Cerf eut un présent, bien loin d'être puni. Amusez les Rois par des songes, Flattez-les, payez-les d'agréables mensonges, Quelque indignation dont leur coeur soit rempli, Ils goberont l'appât, vous serez leur ami. Jean de La Fontaine - Les Fables

Extrait de «discours des misères de ce temps»:

Ce poème est Extrait des Discours des misères de ce temps de RonsardVers 115 à 193.Prenant position du côté des catholiques dans les guerres qui les opposent aux protestants (les «réformés»), Ronsard adresse à la mère du jeune roi et régente Catherine de Médicis le Discours des misères de ce temps.Il y présente l’ état désastreux de la France, en proie à l’ opinion, qui développe les antagonismes et attise les haines. Ce poème engagé pour la cause du peuple a fait scandale lors de sa publication en 1562.

Ce monstre arme le fils contre son propre père, Et le frère, ô malheur, arme contre son frère, La sœur contre la sœur, et les cousins germains Au sang de leurs cousins veulent tremper leurs mains, L’oncle fuit son neveu, le serviteur son maître, La femme ne veut plus son mari reconnaître. Les enfants sans raison disputent de la foi, Et tout à l’abandon va sans ordre et sans loi. L'artisan par ce monstre a laissé sa boutique, Le pasteur ses brebis, l'avocat sa pratique, Sa nef le marinier, sa foire le marchand, Et par lui le prud’homme est devenu méchant. L'écolier se débauche, et de sa faux tortue Le laboureur façonne une dague pointue, Une pique guerrière il fait de son râteau, Et l'acier de son coutre il change en un couteau. Morte est l'autorité; chacun vit en sa guise; Au vice déréglé la licence est permise; Le désir, l'avarice et l'erreur insensé Ont sens dessus-dessous le monde renversé. On fait des lieux sacrés une horrible voirie, Une grange, une étable et une porcherie, Si bien que Dieu n'est sûr en sa propre maison. Au ciel est revolée et Justice et Raison, Et en leur place, hélas! règnent le brigandage, La force, le harnois, le sang et le carnage. Tout va de pis en pis: le sujet a brisé Le serment qu'il devait à son Roi méprisé; Mars enflé de faux zèle et de vaine apparence Ainsi qu'une Furie agite notre France. Qui, farouche à son prince, opiniâtre suit L’erreur d’un étranger, qui folle la conduit. Tel voit-on le poulain dont la bouche trop forte Par bois et par rochers son écuyer emporte, Et malgré l’éperon, la houssine, et la main, Se gourme de sa bride, et n’obéit au frein : Ainsi la France court en armes divisée, Depuis que la raison n’est plus autorisée. Ronsard, Discours des misères du temps (v.115-193)

Les tragiques d'Agrippa d'Aubigné

C'est un des plus célèbre poème d'Agrippa d'Aubigné, qui relate les faits de la nuit de Saint Barthélemy dont il a été témoin et dont sa poésie se nourrie par «l’obsession du sang et de la mort». Il prend par pour la cause protestante ce qui se retrouve dans la plupart de ses poèmes.

Je veux peindre la France une mère affligée, Qui est, entre ses bras, de deux enfants chargée. Le plus fort, orgueilleux, empoigne les deux bouts Des tétins nourriciers ; puis, à force de coups D'ongles, de poings, de pieds, il brise le partage Dont la nature donnait à son besson l'usage ; Ce voleur acharné, cet Ésau malheureux ? Fait dégât du doux lait qui doit nourrir les deux, Si que, pour arracher à son frère la vie, Il méprise la sienne et n'en a plus d'envie. Mais son Jacob, pressé d'avoir jeûné meshui, Ayant dompté longtemps en son cœur son ennui, A la fin se défend, et sa juste culère Rend à l'autre un combat dont le champ est la mère. Ni les soupirs ardents, les pitoyables cris, Ni les pleurs réchauffés ne calment leurs esprits ; Mais leur rage les guide et leur poison les trouble, Si bien que leur courroux par leur coups se redouble. Leur conflit se rallume et fait si furieux Que l'un gauche malheur ils se crèvent les yeux. Cette femme éplorée, en sa douleur plus forte, Succombe à la douleur, mi-vivante, mi-morte ; Elle voit les mutins, tout déchirés, sanglants, Qui, ainsi que du cuir, des mains se font cherchant. Quand, pressant à son sein d'une amour maternelle Celui qui a le droit et la juste querelle, Elle veut le sauver, l'autre qui n'est pas las Viule, en son poursuivant, l'asile de ses bras. Adonc se perd le lait, le suc de sa poitrine ; Puis, aux derniers abois se sa propre ruine, Elle dit : « Vous avez, félons, ensanglanté Le sein qui vous nourrit et qui vous a porté ; Or, vivez de venin, sanglante géniture, Je n'ai plus que du sang pour votre nourriture ! »

Ce tableau du massacre de la Saint Barthelemy fut réalisé entre 1576 et 1584 par François Dubois (1529-1584), rescapé de la tuerie alors que toute sa famille de confession huguenote s’est fait assassiner par les catholiques.

«Le mendiant» de Victor Hugo:

Le poème Le Mendiant fait l’éloge de la pauvreté en montant sa valeur spirituelle, dans un décor simple. Le mendiant consacre sa vie à la prière. Il se transforme en dieu quand un homme lui a été charitable Référence aux légendes de l’antiquité et du moyen âge quand l’hospitalité et l’aumône étaient une loi.Hugo donne une version moderne de ces légendes plus poétiques

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