Anthropologie

Depuis l’antiquité et le Moyen Âge, il y a une forte interrogation sur la question d’altérité et comment appréhender l’autre et le rapport qu’on l’entretient l’autre, dans différente époque avec des différentes sociétés.

La pensée  sur l’altérité est confirmée progressivement par la connaissance positive moderne. Cet pensé est multiple et divers au sein d’une même époque, elle a connue des ruptures profondes d’une période à une autre.

Gérard Althabe  est un anthropologue français de 20e siècle à travailler a des nombreux terrain de l’Afrique de sud, a accordée dans son entretien avec Rezki Assous que” il faut casser la dualité entre ailleurs/ ici, et sortir de l’opposition d’ailleurs et ici “. Dans  cette injonction l’emploi de, “il faut que“ signifie une  expression impersonnelle  indique que quelque choses est nécessaire  encore le terme  “ dualité”  qui signifie la  coexistence de deux éléments de nature différents  et en opposition “ailleurs/ ici”.

 Quelles sont les  différents courants de pensées qui arrive à aborder la question d’altérité ?

Pour bien comprendre les différentes dimensions de la question de l’altérité, j’ai choisi de le traite dans différentes époques avec des différentes sociétés : de l’antiquité grecque et le Moyen Âge chrétien, le Moyen Âge arabe, puis la renaissance et l’époque classique en Europe.

L’antiquité grecque et le Moyen Âge chrétien se caractérise par une grosse difficulté de regard sur l’autre par la figure de Barbare et le sentiment étrange dans  la Grecque Antique et la figure de diable et du merveilleux dans le Moyen Âge chrétien.

Dans l’antiquité Grecque, 5ᵉ siècle avant JC on fait référence à d’Hérodote qui est le précurseur de la sensibilité anthropologique, Hérodote possède une forte curiosité pour explorer les autres cultures d’où il fait des nombreux voyages en Égypte, Perse pour faire des nombreuses observations sans intermédiaire, il privilégie le témoignage visuel sur le témoignage auditif, il fait son enquête sur le “témoin qui a vu et qui, par conséquence, sait” comme il a dit Mondher  KILANI dans son livre Anthropologie du local au global. Il accorde beaucoup plus d’attention au fait extraordinaire que le fait ordinaire ; il accorde beaucoup plus d’attention au fait inhabituelle exceptionnelle et pas la vie ordinaire de peuple.

 Dans le monde Grecque l’étranger était perçu comme un Barbare qui veut dire quelqu’un qui ne parle pas la langue Grecque et parle une langue peu compréhensible et n’appartient pas à la culture Grecque. Donc dans cette période l’autre est traité en fonction des valeurs et normes Grecques comme référence.

Le Moyen Âge chrétien représente une période de replis intellectuelle et  se caractérise par la figure de diable et de merveilleux pour représenter l’autre en tant qu’étranger. La figure centrale de cette époque dans l’imaginaire de peuple sont les figures de monstre. s’intéresse plus du monde profane et le rapport entre dieux et homme comme une façon de mieux connaitre l’univers et de fixer les limites entre ce qui est naturelle et ce qui n’est pas naturelle “ le monstre était un instrument de connaissance qui dessinait une frontière entre le dedans  et le dehors, dieux et diable, le chrétien et l’infidèle. “ Donc  la figure de monstre est pour dire que l’homme fait partie de l’image de dieu et était alors une sorte de miroir.

Donc, dans cette période l’autre qui appartient à autre civilisation est plus particulièrement la civilisation arabo-islamique voisine  est traité et interprète selon le dogme et le scolastique chrétien.

Le Moyen Âge Arabe qui se caractérise par le théocentrisme et  l’affirmation de modèle universel de la culture qui englobe des cultures, des langues des différents peuples. Cette époque possède une spécificité, son intérieur est caractérisée par l’universalisme de la religion islamique, la culture arabe et d’un côté par l’hétérogénéité nationale, ethnique, linguistique et géographique  ce qui mène à l’élargissement de champ de pensée anthropologique à l’ensemble des traditions et mœurs historique.

Par curiosité de comprendre l’autre et de développer la culture Arabo-musulmane  dans cette époque. L'observation se fait à travers les marins, les commerçants, les émissaires qui sont chargée de présenter l’islam ou d’enquêter en terre étrangère, telle qu’ils se basent sur le concept de “iyan” ce qui traduit le témoignage direct et visuel pour comprendre les différentes dimensions de  l’organisation  sociale, politique, culturelle des différents pays visité.

Dans cette époque l’autre est traité et interprète selon la norme islamique qui demeure la référence latente pour l’ensemble  des descriptions sur le monde de l’époque.