Business model e marketing

Les business model e marketing

Le freemium, contraction de Free et de Premium, est un modèle économique qui s’est développé sur internet et par lequel on propose le plus souvent un service de manière gratuite afin d’attirer un certain nombre d’utilisateurs. On recherche ensuite à convertir ces utilisateurs en clients en leur proposant, moyennant payement, une version plus élaborée ou plus de fonctionnalités de ce site.

Ce principe est notamment utilisé par les  jeux en ligne ou les services streaming, mais pas que le logiciel Skype, ou le réseau social professionnel LinkedIn fonctionnent de la même façon.

Pour se financer, ces sites utilisent non seulement les revenus issus des comptes premiums, mais aussi ceux qui découlent du financement publicitaire.

Quelles conditions pour un site Freemium réussi ?

1. Il faut que le marché cible soit suffisamment important, car malgré un taux de transformation faible, le taux d’utilisateurs payants suffira à payer les couts du site
2. Il convient que le coup de financement de la partie gratuite du site soit faible afin de ne pas engendrer des dépenses trop importantes
3. Le service premium doit apporter une réelle plus-value, sans la quelle les utilisateurs ne voudront pas le souscrire et les bénéfices pour l’entreprise seront moins importants. Le compte premium doit apporter un véritable avantage à l’utilisateur.
4. Il convient de réfléchir à une véritable stratégie de conversion des utilisateurs en clients, les offres premiums doivent être suffisamment visibles. Le modèle payant doit être vendu de la meilleure façon possible.

Le principal défi ? Convertir les utilisateurs en clients d’un site payant.

L’abonnement, business model remis au goût du jour :

Comment fonctionne t’il ? De manière très simple, comme tous les abonnements, l’utilisateur souscrit un abonnement en ligne et reçoit son offre chez lui, à son domicile.

Aujourd’hui, de nombreuses Startup ont modernis » ce principe de l’abonnement grâce notamment au concept de « box » qui se démocratise.

Il en existe aujourd’hui une multitude aujourd’hui :

-la cuisine du bout du monde : kitchentrotter

- les animaux domestiques : la miaoubox

-le café : kahwabox

-les produits cosmétiques en tout genre : joliebox, birchbox…

Birchbox , qui propose des box beauté à petit prix (environ 13€/mois), dispose d’un marketing bien ficelé : les box sont composées d’échantillons qui permettent aux clientes de profiter du meilleur de la cosmétique. Bien évidemment, le site propose aux utilisatrices d’acheter en ligne leurs produits préférés en version full size grâce à un système de points et de réductions. La cliente conquise se redirige donc vers le site pour y faire ses achats.

Avec ce système, chaque partie prenante y retrouve son intérêt :

-Le client qui teste des produits à moindre frais
-Le site qui fidélise la clientèle par le système d’abonnement et qui vend en ligne ensuite
-Les marques, car ce système leur permet de faire connaitre leur produit auprès d’un marché hyper ciblé.

L’objectif ? Proposer des produits tendance, avec une box « surprise » (mais pas trop).

La commission sur vente :

Ce business model est basé sur la génération de revenus grâce à la perception d’un pourcentage de la vente. Les places de marché (ebay, Cidscount…) sont de très bons exemples de sites web fonctionnant sur ce modèle, mais la plupart des sites « collaboratifs » (airbnb, blablacar, vinted…) utilisent également ce modèle. Les produits ou services proposés sur la plateforme n’appartiennent donc pas au site en question, mais à des particuliers (ou des vendeurs professionnels pour le cas des places de marchés), qui bénéficient de la renommée du site, qui lui n’est qu’un simple intermédiaire, proposant ce service moyennant une commission.