Danone
Compte Rendu : Danone. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires042
> L’évaluation
la deuxième partie sont présentés
les enjeux majeurs de responsabilité et
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de la performance de DANONE > Les indicateurs de performance > Résultats consolidés DANONE Way > L’avis de PricewaterhouseCoopers et Mazars sur DANONE Way > Evaluation externe de la performance du Groupe DANONE > Index GRI et loi NRE
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les actions menées en 2004. En ouverture de chacun des sept chapitres, nous avons demandé à des parties prenantes d’exprimer leur point de vue. Il s’agit, bien évidemment, d’opinions qui n’engagent que les personnes interviewées. Nous les remercions très sincèrement pour leur témoignage.
> L’ensemble
des indicateurs de résultats
a été regroupé dans la troisième partie, ainsi que l’avis des auditeurs externes et les évaluations des agences de notation. Ce rapport a été établi en utilisant la grille d’évaluation de la Global Reporting Initiative (GRI), dont nous présentons une synthèse pages 50 à 52. En outre, un accord a été conclu entre le Groupe DANONE et l’UITA (Union internationale des travailleurs de l’alimentaire) sur une liste d’indicateurs sociaux qui feront l’objet d’un suivi et d’échanges réguliers.
DANONE rapport de responsabilité sociale et environnementale 2004
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ÊTRE LE RESPONSAB
ÊTRE SABLE RESPON
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en plus notre stratégie, la conception de nos produits et le quotidien de nos équipes. Selon vous, quelles ont été les principales avancées en 2004 ? Franck Riboud > En 2004, nous nous sommes efforcés de mieux structurer nos politiques dans des domaines où notre responsabilité est forte. Par exemple, nous avons adopté une charte Alimentation Nutrition Santé qui rappelle les principes qui nous guident en ce qui concerne la composition des produits, leurs bénéfices santé et la communication. Le contenu de ce texte n’est pas nouveau pour nous. Il s’appuie sur l’expérience de DANONE en matière de nutrition et a permis de formaliser des règles simples et claires qui tiennent compte de l’évolution des connaissances scientifiques et des recommandations des autorités de santé publique. Sur le plan social, le projet Evolution me semble essentiel car il vise un double objectif : permettre aux salariés d’améliorer leur qualification professionnelle afin de préserver leur employabilité et permettre à nos organisations de s’adapter aux changements pour maintenir leur compétitivité. J’attends beaucoup des expériences pilotes lancées en 2004 dans une quinzaine de pays. Enfin, je citerai, en amont de nos activités, la contribution du Groupe à la préservation des eaux naturelles, avec la mise en place en 2004 d’une «politique globale de protection des ressources en eaux souterraines» qui permet une gestion à long terme des sources utilisées par le Groupe DANONE. Sur quels points jugez-vous les résultats du Groupe notoirement insuffisants ? Franck Riboud > L’évolution de nos résultats en matière de sécurité au
travail est préoccupante. Le Groupe a toujours considéré que sécurité et conditions de travail sont la première responsabilité de l’entreprise, et c’est un domaine où il ne faut jamais relâcher la pression. Une première initiative forte a été prise en 2004 par le pôle Biscuits avec le projet Wise. Nous allons rapidement remobiliser l’ensemble des équipes pour donner l’impulsion nécessaire. 2,7 milliards d’humains vivent aujourd’hui avec moins de 2 USD par jour. Quelle peut être la contribution de DANONE aux «Millenium Goals», définis par les Nations unies pour faire reculer la pauvreté ? Franck Riboud > Permettre à un maximum d’enfants et d’adultes dans le monde de bénéficier d’une nutrition équilibrée qui leur permet de s’épanouir. C’est notre challenge pour les prochaines années, à la fois social et économique. Nous avons déjà des expériences intéressantes en Indonésie, en Inde, en Afrique du Sud, en Chine. Je pense que nous devons aller plus loin et inventer des réponses nouvelles pour créer des produits accessibles aux consommateurs disposant des plus faibles niveaux de revenu et qui apportent un vrai bénéfice nutritionnel. Cela nécessite une approche totalement nouvelle pour comprendre les besoins, les modes de vie, comprimer les coûts de production et de distribution tout en développant une marge suffisante pour que le modèle économique soit durable. Il nous faut travailler avec les organisations qui ont une longue pratique du terrain dans ces pays. C’est pourquoi j’ai constitué autour de moi une équipe dédiée à ce projet, baptisé Dream, parce que le plus beau rêve que nous pouvons formuler pour DANONE, c’est de contribuer à la mesure de nos moyens à ce défi du XXIe siècle.
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Entretien avec Franck RIBOUD
président-directeur général
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Vous employez souvent l’expression «mondialisation de proximité». Qu’entendez-vous par là ? Franck Riboud > Avant d’être un leader mondial dans ses métiers, DANONE est d’abord un leader local. Cette position s’acquiert par une attention permanente non seulement à la qualité des produits mais aussi à leur adéquation aux besoins nutritionnels et aux goûts locaux. La proximité est l’une des valeurs du Groupe DANONE. Elle se construit dans tous les domaines de l’entreprise : par exemple, la proximité des managers avec leurs équipes, l’attention aux conditions de travail, la capacité de dialoguer avec les partenaires sociaux ou bien encore la protection de l’environnement. Pour moi, développer la proximité, c’est créer de la valeur pour les différentes parties prenantes de DANONE dans un pays. C’est pourquoi les directions des filiales disposent chez DANONE d’une très large autonomie, bien évidemment dans le respect des principes et des règles définies par le Groupe. Ce qui est important, c’est la combinaison de cette approche locale avec les capacités d’innovation et de mise en réseau DANONE rapport de responsabilité sociale et environnementale 2004
d’une grande entreprise internationale. Cette conception est au cœur du modèle DANONE de performance économique et sociale. Comment le Groupe DANONE parvient-il à intégrer le développement durable dans la stratégie de l’entreprise ? Franck Riboud > Il y a d’abord un ancrage fort dans l’histoire de l’entreprise, ce que nous appelons le «double projet économique et social», qui influence profondément les réflexes et les comportements. J’ai la conviction que cette culture fait partie des atouts compétitifs de DANONE. C’est pourquoi nous mettons en œuvre depuis 2001 la démarche DANONE Way, qui offre un cadre de référence commun tout en permettant à chaque filiale de rechercher les bons ajustements dans le contexte de son business et de son pays. Ce n’est pas toujours simple, car il faut trouver les solutions qui permettent d’atteindre les objectifs économiques annuels promis à nos actionnaires tout en construisant une entreprise durable. Je suis heureux de constater que cela influence de plus
‘‘Notre volonté : atteindre les objectifs économiques annuels promis à nos actionnaires tout en bâtissant une entreprise durable.”
DANONE rapport de responsabilité sociale et environnementale 2004
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ÊTRE LE RESPONSAB LE NSAB RESPO
ÊTRE SABLE RESPON
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CHIFFRES FINANCIERS 2004*
(EN MILLIONS D’EUROS)
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Chiffre d’affaires Résultat opérationnel Bénéfice net*
2003 2004 Variation 13 131 13 700 7,8% 1 604 1 705 839 917 9,3%
Les résultats du Groupe DANONE en 2004
La redistribution de valeur aux parties prenantes.
Le schéma ci-dessous synthétise les principaux flux de trésorerie enregistrés en 2004 entre le Groupe DANONE et ses principales parties prenantes. Il permet de mesurer comment est utilisé et redistribué le chiffre d’affaires réalisé par le Groupe avec ses clients et ses consommateurs. Le principal flux concerne les fournisseurs, les achats de matières premières et de services représentant 68% du chiffre d’affaires du Groupe. Les politiques mises en œuvre pour répondre aux enjeux liés aux achats sont présentées en pages 16 à 19. Les rémunérations des salariés et les charges sociales afférentes constituent le second poste de redistribution
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