Douter, Vérité

nnaissance du vrai qui permettent de clore les accès du doute et de retrouver le chemin de la certitude ?

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Dans un premier temps, je pense que vous avez réfléchi au mot VERITE :

- peut-elle être objective, ou subjective, est-elle tangible ou relève-t-elle d’impressions ou de jugements ?

Souvenez-vous que les adages d’une façon générale expriment et véhiculent la philosophie antique. Celle qui a vécu et a été revue, polie à l’aune du flux des âges. Ainsi :

"La vérité n’est pas de ce monde", implique qu’elle ne puisse être expliquée avec des mots généraux, faisant appel aux cinq sens primaires, qu’on ne saurait en parler de manière objective et valide pour tous.

"Toutes vérités ne sont pas bonnes à dire". Evoque des impressions, des constats, des appréciations qui risquent de taper justes (défauts, vices, etc)..

"A chacun sa vérité". Précise bien qu'elle n'est qu'une vision subjective, la nôtre.

Voyez-vous déjà entre ces trois «mémoires» le distinguo qui se fait jour ? La première phrase évoque LA vérité – au singulier -, tandis que la seconde, dit «Les vérités» plurielles, suivant différents angles d'appréciation et de la réalité ou du ressenti de chacun. Elle fait appel à la psychologie. Quant à la troisième elle met davantage en évidence, qu’elle est sujette à interprétation, puisque nous ne la vivons toujours selon notre prisme, notre architecture personnelle.

- Être vrai, par contre, relève de l’authenticité,

- Quant à la recherche de la vérité c’est davantage une mise en conformité entre sa pensée et ses propres actes.

Qu’est-ce que le doute ensuite ? Un être qui n’en aurait pas, ne serait-il pas qu’instinctif/primitif – prenant sans appréciation aucune des risques ou les faisant prendre à autrui ?

Notre conscience, notre moi, ne nous sert-il pas à évaluer, peser, soupeser, telle ou telle décision ? N’y aurait-il pas une certaine arrogance à ne douter de rien. Ou ne serait-ce pas de la naïveté relevant de l’insouciance et justement de l’inconscience ?

Cet outil qu’est le doute, ne symboliserait-il pas le fléau de la balance cherchant à équilibrer les forces ? Grâce à son activation ; la recherche, le tâtonnement, l’atermoiement qu'il génère, il nous permet d’affiner notre pensée et de la savoir évolutive, non figée par conséquent.

Voyez ce que les phrases suivantes signifient :

‘il ne doute de rien’,

‘ il n’y a pas de doute possible’,