Développement Durable

r notre responsabilité sociétale sur les thèmes de la diversité et de l’égalité des chances». Ces efforts sont valorisés par les agences de notation sociale. « L’ handicap est un argument social aux répercussions économiques, à travers les fonds éthiques d’investissement qui s’appuient sur les notations des agences pour constituer leurs portefeuilles d’actions ».

De plus, les personnes handicapées redoublent de motivation pour démontrer le bien-fondé de leur recrutement, et la motivation est la qualité majeure au sein d’une entreprise. « Les personnes handicapées, lorsqu’elles sentent que l’entreprise investit sur elles, sont plus responsables que la moyenne des autres salariés » M.Defond (Directrice des ressources humaines de S.I.C .A.R.E.V).

II. Les engagements

Ainsi Bouygues Telecom crée un dispositif qui a pour but de préciser les différentes actions à mener pendant 3 ans au sein de l’entreprise, afin de favoriser l’emploi des travailleurs handicapés. Il s’agit d’actions d’insertion, de communication, d’aide au logement et au transport, d’aménagement des postes de travail, de réflexions sur le parcours professionnel et de formation.

* Les actions d’insertion : le recrutement est fait avec des organismes externes spécialisés ; partenariat avec des associations pour travailleurs handicapés (exemple : Tremplin) ; collaboration avec des agences d’interim spécialisés (exemple : Handica.com, Vediorbis)).

* Les actions de communications : présentation dans les écoles de modules sur les travailleurs handicapés ; insertion de l’illustration « Handi’Cap Bienvenue » sur toutes les offres d’emploi et de stage ainsi que sur l’ensemble des supports de communication de recrutement ; évoquer systématiquement la politique de Bouygues Telecom en la matière lors des entretiens d’embauche ; réaliser des annonces institutionnelles de Bouygues Telecom sur l’insertion de travailleurs handicapés.

* Les actions d’aide au logement et au transport : prise en charge totale ou partielle des frais de transporteurs spécialisés, d’aménagement du véhicule personnel des collaborateurs, d’installation des salariés à proximité des lieux de travail ; permettre, en région parisienne, aux personnes à mobilité réduite de pouvoir utiliser le réseau de navettes existant ou un équivalent.

* Les aménagements des postes de travails : adaptation du poste de travail à l’handicap du collaborateur ; travail en collaboration avec des ergonomes spécialisés ; proposition au collaborateur handicapé l’accompagnement d’un parrain volontaire lors de sa période d’intégration ; prise en compte des nécessités médicales liées au handicap, visant à déterminer l’organisation du temps de travail.

* Le parcours professionnel : organisation d’un rendez-vous annuelavec le correspondant RH local de la mission Handi’Cap.

* Les formations et la sensibilisation interne : mise en place des formations spécifiques pour anticiper les changements relatifs à l’évolution du handicap ; formation des encadrants et des parrains à l’insertion et à l’accompagnement en entreprise des travailleurs handicapés ; sensibilisation des équipes à l’intégration de tout nouveau collaborateur handicapé.

Les retombées que Bouygues Telecom attend de la solidarité sociale

Plusieurs raisons peuvent etre la cause d’un modèle de solidarité sociale des enterprises. Lorsque les enterprises ont commence à y penser, au milieu des années 1950, des raisons d’ordres éthiques ont été invoquées. Pour être de bons citoyens corporatifs, les entreprises auraient l’obligation morale d’améliorer la société dans laquelle elles sont.

Mais ces raisons morales ont été violemment critiquées, par exemple par Milton Friedman (économiste américain), qui s’immisce très tôt dans le débat, et affirme en 1970 que « la seule responsabilité de l’entreprise est d’accroître ses profits ».

Alors, des chercheurs ont élaboré une autre justification à l’engagement envers la soliarité sociale en adoptant cependant les mêmes idées que Friedman, conciliant ainsi les deux avis.

Cette perspective lie la solidarité sociale aux profits de l’entreprise. Le terme « Good Ethics = Good Business » venait de naître. Cette idée est présentée comme une bonne pratique d’affaires au service des objectifs financiers traditionnels.

Selon eux , les entreprises ne seraient pas motivées par ce seul objectif. Leurs motivations en matière de solidarité sociale ne seraient pas le profit, mais celui-ci constiturait tout de meme une finalité en soi.

C’est le «Doing well by doing good» (Kurucz, Colbert et Wheeler, 2008) souvent utilisé pour convaincre et justifier la pratique de solidarité sociale. Celle-ci est alors adoptée dans une forme d’« individualisme éclairé ».

En fait, c’est une perspective qui suggère que les objectifs liés à la solidarité sont de limiter les crises potentielles et d’obtenir l’appui de la société dans le but d’éviter des coûts et d’avoir plus de retours sur investissements.

Mais y a-t-il a retour d’investissement quand une enterprise s’engage dans la responsabilité sociale?

Un lien quelconque entre amelioration sociale et amelioration financière?

Des économistes come Walsh ou Orlitzky ont révélé dans des études que les résultats seraient positifs mais pas vraiment concluents.

Le problème est qu’il est dur d’isoler le facteur de la solidarité sociale de tous les autres, qui jouent donc aussi sur les moindres changements de l’entreprise.

Que ce soit la réduction des coûts et des risques, l’amélioration de la réputation, de l’image, de la légitimité, le développement d’un avantage compétitif, l’augmentation de la motivation des employés, elles forment un tout qui ne peut etre que positif pour l’entreprise.

Bouygues Telecom, comme toute autre enterprise faisant prevue de solidarité sociale, souhaite donc revaloriser l’image de la marque, etre moderne et précurseur (car la solidarité sociale est “à la mode”) et dans le meme temps avoir un retour d’investissement. Bouygues poursuit des objectifs économiques, sociaux et environnementaux simmultanémment.

Cette enterprise n’a pas réellement besoin de se créer une meilleure répution. Elle en a déjà une, en tant que leader de la telephonie mobile française avec Orange et SFR. Mais souhaite-t-elle grace à cette solidarité sociale se placer en premier du marché français?

Par ces demarches, elle pourrait etre vue comme une entreprise qui fait le bien autour de soi., ce qui la différencierait d’Orange et SFR, car à ce jour toutes trois se ressembleent beaucoup au niveau des prix et des offres proposées.

Nous pouvons donc penser que Bouygues Telecom attend de sa solidarité sociale mise en oeuvre des retombées financières, une réputaion améliorée ainsi que meilleure image par rapport à ses concurrents.

La Concurrence

Ayant choisi comme entreprise Bouygues Telecom les grands concurrents sont assez facile a distinguer : il y a Orange et SFR.

D’une part l’entreprise Orange, un opérateur de télécommunication crée en 1987. Aujourd’hui elle est installé dans 166 pays du monde mais celui-ci est l numéro 3 en Europe. Ils ont 132 ,6 millions de clients du mobile. Leurs domaines d’activité sont dans la téléphonie mobile la santé la Tv numérique les téléphones fixes et internet et les entreprises. Leur chiffre d’affaire s’élève à 50 ,9 milliards d’euros la France contribue à 43,7 % de celui-ci.

"C'est s'engager à respecter un ensemble de règles qui permettent de maîtriser les conséquences que nos activités peuvent avoir sur l'économie, la société, les personnes, l'environnement. Tous ces grands principes de comportements collectifs et individuels sont inscrits dans la Charte de déontologie du groupe. A partir de cette référence, opérations France décline sa politique environnementale, en chiffrant ses objectifs." Selon Alain Liberge Directeur de la DERS

Contrairement a Bouygues Telecom Orange S’engage dans le développement durable. Il se souci du réchauffement climatique, les économies d’énergie la préservation de l’eau et des ressources fossiles, la gestion des déchets et le recyclage. Même si la téléphonie