Etude de cas Apple
Étude de cas : Etude de cas Apple. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Grégoire Julien • 17 Décembre 2020 • Étude de cas • 1 557 Mots (7 Pages) • 1 899 Vues
CAS APPLE :
Q1) Analyse financière : (En particulier, que pensez-vous de sa solvabilité et de la liquidité ?)
Apple conçoit les Mac, les meilleurs ordinateurs personnels au monde, ainsi que le système d'exploitation OS X, les suites iLife et iWork et des logiciels professionnels.
Apple a réinventé la téléphonie mobile avec son iPhone et son App Store révolutionnaires, et a récemment introduit l’iPad 2, qui dessine l’avenir des appareils multimédias et informatiques mobiles.
Son secteur d’activité est plutôt cyclique (haute technologie et multimédia) car Apple ne correspond pas à des besoins essentiels pour les consommateurs et beaucoup de concurrence. Ce risque est moindre pour Apple car ils ont un positionnement de leader sur le marché.
Notre analyse porte sur les années 2007,2008, 2009, 2010, 2011 et 2012.
Le périmètre de consolidation semble constant dans ce groupe sur la période 2007-2012.
Au niveau de l’analyse de l’activité du groupe, on remarque d’abord que le CA ne cesse d’être à la hausse et s’élève à plus de 5 fois le CA de 2007 en 2012 (passant de 24 578M$ à 143 482 M$). La marge brute se stabilise à environ 39% sur les 3 dernières années au vu des estimations. (NB : En 2008 est censé être une mauvaise année.) Ainsi, les coûts des ventes augmentent proportionnellement aux CA. De la même manière, on remarque que l’EBE a progressé sur la période 2007-2012 malgré une hausse des frais de recherche et développement et des frais généraux. En effet, ses coûts ont contribué à la forte hausse du CA et donc pu avoir une conséquence très positive sur l’EBE. Le résultat financier a quant à lui diminué de moitié de 2007 à 2012. Rare d’avoir un résultat avant impôt qui comprend le résultat d’exploitation et le résultat financier plus faible que le résultat d’exploitation. Finalement, le résultat net part du groupe a pratiquement été multiplié par 10 en 5 ans. La rentabilité des capitaux propres hors éléments non récurrents est globalement stable sur les dernières années. Ceci dit, elle est passée de 24,1% en 2007 à 30,1% en 2012. Cette stabilité de la rentabilité des capitaux propres alors qu’on a un résultat net qui est fortement à la hausse s’explique par une forte variation similaire des montants des capitaux propres. Cette rentabilité autour de 30% des capitaux propres est un signal très positif pour les investisseurs. Cela montre que le groupe est dans une période phare de son cycle de vie. Concernant la rentabilité de l’actif économique après impôt, on remarque qu’il n’est pas significatif. En effet, les capitaux investis obtenus sont négatifs. Son montant d' endettement bancaire est supérieur au montant des capitaux propres pour les 6 dernières années. Cela signifie que le montant de la trésorerie du groupe est plus important que le montant des dettes. Le groupe n'est donc pas endetté.
Au niveau du BFR d’exploitation, on remarque qu’il correspond à environ -44 jours. Ce BFR négatif montre que le groupe perçoit le produit de leurs ventes avant d’avoir réglé la totalité de leurs charges.
L’entreprise investit, ses flux d’investissements étant supérieurs à ses dotations aux amortissements. Comment elle paye ses investissements ? Elle a un endettement net négatif : trésorerie de 109 373 M$. On a plus de trésorerie que ce qu’on a en immobilisation.
2. Qu’est-ce qui explique le niveau de BFR négatif d’Apple ?
Déjà répondu.
Q3) Quelle est la rentabilité marginale des capitaux propres d’Apple en 2011 ? Qu’en pensez-vous ?
Rentabilité marginale des KP = Variaion du résultat net / Variation des capitaux propres
Rentabilité marginale des KP = (24 112-14 013) / (73 599-47 791) = 39%.
Q4) Procédez à une analyse boursière d’Apple. En particulier, quelles sont les hypothèses implicites en matière de croissance et de risque qui sont faites par le marché et qui sous tendent le cours actuel. Qu’en pensez-vous ?
Le premier constat assez facilement visible sur l’évolution du cours de bourse d’Apple. En effet, on remarque une tendance générale haussière sur 10 ans. Ceci dit, on a une certaine volatilité du cours, notamment et surtout fin 2007 jusqu’à mi 2009 (effet de la crise), qui traduit un certain risque. Mais, le risque est à relativiser car le cours de bourse d’Apple reste largement supérieur au Dow Jones. Le Dow Jones, qui comprend 30 entreprises parmi les plus importantes des États-Unis, donne le tempo de l’économie mondiale aux côtés du et du NASDAQ COMPOSITE. L’indice est très équilibré sur les secteurs, avec en tête le secteur technologie, notamment grâce à la présence de Microsoft et Apple. Les biens et services au consommateur suivent, avec notamment les hypermarchés Walmart. Ensuite sur la période de début 2009 à juin 2011, le cours a augmenté de manière exponentiel, passant d’un cours à environ 100$ à environ 350$ : soit le triple. Ce cours récent présente un risque assez faible, à priori et semble être stable sur les 6 derniers mois.
=> Depuis 2004, on a une évolution constante. On a une hausse impressionnante.
Le Price Earning Ratio du groupe qui permet d’apprécier la valeur d’une action, est calculé ici en prenant le dernier cours de l’année en $ / BPA en $.
On sait que le PER américain est de 17. On constate que le PER d’Apple a fortement diminué de 2007 à 2008, passant de 39 à 19,5. Il s’est ensuite stabilisé sur 3 années puis a décliné selon l’estimation de 2011 pour atteindre 13,6. Ainsi, le PER d’Apple est devenu inférieur au PER moyen américain. Ce qui laisse penser que le cours d’APPLE est sous-évalué.
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