Fonds Stratégiques d'Investissement
Compte Rendu : Fonds Stratégiques d'Investissement. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires’appliquent à beaucoup de branches. D’esprit plus large que les politique industrielles les politiques d’aménagement du territoire ont une place a part de part leur ambition : « géographie volontaire ».
Les trois objectifs des politiques d´aménagement du territoire :
L’aménagement du cadre de vie. La finalité est économique et sociale à la fois : viabilisation de l’espace urbain et un effort en faveur des zones rurales, réduction des inégalités devant la richesse et l’emploi via la développement régional.
Mettre en valeur de façon optimale les ressources et les réseaux relationnels de tout le territoire.
Malgré une ambition plus modeste aujourd’hui cette politique d’aménagement du territoire à développée un souci d’équilibre à l’échelle du territoire et stimuler l’investissement étatique dans de grandes infrastructures (essentiellement de communication comme le TGV).
Pour organiser toutes ce politiques structurelles il faut un agent économique fort. C´est l’Etat qui au moyen du plan se charge de cette besogne.
Le plan de relance français est un plan de relance de politiques structurelles
Fonds stratégiques d’investissements
Missions
Objectifs
Les objectifs qui ont présidé à la création du Fonds stratégique d’investissement sont :
• soutenir le développement des PME prometteuses qui ont souvent des difficultés à accéder aux financements ;
• sécuriser le capital d’entreprises stratégiques ;
• intervenir pour développer ou aider temporairement des entreprises à fort potentiel ou des projets industriels novateurs et audacieux, puis s'en désengager à moyen terme.
L’objectif n’est pas :
• de constituer un groupe national industriel intégré ;
• de faire perdurer des entreprises non viables.
Doctrine
Pour remplir les missions qui lui ont été confiées, le fonds :
• investit dans des projets rentables et qui génèrent des revenus ;
• détient toujours une minorité du capital des entreprises dans lesquelles il investit ;
• n'agit pas seul mais avec des partenaires privés ;
• investit à long terme mais, sans que la durée de l'investissement soit préalablement fixée. Toutefois, pour que le fonds puisse être réactif et disposer de liquidités pour agir rapidement, il devra faire tourner son portefeuille.
Organisation
Fonds stratégique d’investissement a été créé sous la forme d'une société anonyme. Le capital est détenu :
• à 51 % par le groupe Caisse des dépôts et consignations (établissement public spécial sous contrôle du parlement) ;
• à 49 % par l'État (Agence des participations de l'État).
D’autres actionnaires, français ou étranger, pourront entrer ultérieurement dans le capital, sous réserve qu'ils adhèrent à la doctrine d’investissement et que la CDC conserve le contrôle du fonds.
La direction du fonds est répartie entre deux structures :
• Un conseil d'administration, composé de sept membres, chargé de déterminer la stratégie générale du fonds et d'en contrôler la mise en œuvre. Il est présidé par le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations ;
• Un directeur général chargé de diriger le fonds dans le cadre de la politique générale fixée par le conseil d'administration. Gilles Michel a été désigné, par le conseil d'administration, le 19 décembre 2008, comme premier directeur général du fonds[4].
Un Comité d’orientation, composé de représentants des entreprises, des organisations syndicales ainsi que de personnalités qualifiées, garantira la cohérence et les équilibres de la stratégie du fonds. Il est présidé par Jean-François Dehecq.
Nicolas Sarkozy dévoile, lundi en fin de matinée, ses décisions sur le grand emprunt. Le chef de l'Etat a choisi de suivre, pour l'essentiel, les recommandations de la commission Juppé-Rocard sur le "grand emprunt". Il a choisi, aussi, de donner aux marchés, aux agences de notation et à la commission européenne des signes de sa volonté de redresser les finances publiques françaises.
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Le grand emprunt :
Quel montant ? Le "grand emprunt" représentera 35 milliards d'euros au total. Mais l'Etat n'aura en réalité qu'à emprunter 22 milliards d'euros. Soit le bas de la fourchette évoquée par le chef de l'Etat.
La différence - 13 milliards d'euros - provient des sommes remboursées par les banques à l'Etat.
Le président de la République a donné raison à ceux qui s'inquiétaient de l'état des finances publiques françaises et plaidaient pour une opération d'ampleur bien plus limitée que les 100 milliards un temps rêvés par son conseiller Henri Guaino.
Par effet de levier vis-à-vis des financements privés, locaux et européens, le président espère 60 milliards d'euros d'investissements au total. Soit un montant global supérieur à celui du plan de relance qui a représenté 39,1 milliards d'euros d'efforts budgétaires cette année et en représentera encore 7,1 milliards en 2010.
Qui souscrira ? L'emprunt sera levé exclusivement auprès des marchés financiers. Il ne sera pas fait appel aux particuliers.
L'Agence France-Trésor étant en train d'effectuer des rachats de titres arrivant à échéance en 2010 pour une dizaine de milliards, ce sont en réalité un peu moins de dix milliards supplémentaires qui devront être levés sur les marchés.
Quels projets prioritaires ? Le chef de l'Etat fixe cinq priorités d'avenir.
- Enseignement supérieur et formation : 11 milliards d'euros, dont 8 milliards serviront à "faire émerger 5 à 10 campus d'excellence ayant les moyens, la taille critique et les liens avec les entreprises qui leur permettront de rivaliser avec les meilleurs universités mondiales". Un système de dotation permettra aussi aux universités de disposer de ressources pérennes, non soumises aux aléas des arbitrages budgétaires.
L'Etat investira aussi 500 millions d'euros dans la rénovation des centres de formation, le développement de l'apprentissage et la création d'internats d'excellence.
- Recherche : 8 milliards d'euros. Deux priorités mises en avant : une politique de valorisation visant à "amener les travaux de nos laboratoires vers les applications industrielles" (3,5 milliards) et la santé et les biotechnologies (2,5 milliards).
- Soutien à l'industrie et aux PME : 6,5 milliards d'euros qui serviront à aider les "filières d'excellence
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