Hobbes Leviathan

le droit à l'homme de se sentir supérieur à un autre homme. La nature confère donc le droit à l'homme de posséder une force physique, qu'elle soit grande ou faible, et un esprit, qu'il soit éclairé ou non, mais que en aucun cas la différence de niveau qu'il peut exister entre ces deux droits accordés par la nature n'est une différence entre les hommes. Les hommes sont égaux entre eux car ils se sont vu accorder par la nature les mêmes droits. Donc aucun homme ne peut « réclamer pour lui même un avantage » car tout les hommes peuvent prétendre posséder ce droit que la nature leur à offerte. Le fait que le droit qu'il leur est accordé soit meilleur qu'un autre n'est que trop insignifiant comparé à ce don de la nature. Cette égalité des droits que la nature à donné à l'homme ne s'arrête pas là. Elle continue dans la seconde partie du texte de Hobbes où il va nous expliquer que les hommes sont également égaux pour leur liberté à faire usage de ces droits.

Hobbes commence immédiatement par nous dire que de l'égalité vu précédemment, il en existe une seconde qui est « l'espoir d'atteindre nos fins ». L'auteur, en utilisant le mot « espoir » insiste bien sur le fait que chaque homme au final ne pourra pas forcément arriver à ses fins, mais aura comme tout les autres l’espérance d'y arriver. Mais le fait que tout les hommes ne peuvent atteindre leur but fait qu'il va exister une certaine rivalité, notamment si il s'agit de la « même chose » et qu'il est un possible qu'ils en jouissent tous. Ainsi apparaît le concept de « l'ennemi ». Comme les hommes ne peuvent jouir ensemble de la même chose, ils se voient obliger de s'affronter, tout ce la pour arriver à leur « fin ». De cette fin, Hobbes nous dit qu'il ne s'agit que de « leur propre conservation » ou aussi « parfois seulement de leur plaisir ». Les hommes luttent donc entre eux pour pouvoir continuer à vivre ou survivre tandis que d'autres peuvent se battre uniquement pour obtenir un quelconque plaisir. Les hommes ne « s'efforcent » qu'à vouloir « détruire ou dominer l'autre ».

Hobbes nous dit que l'homme qui a éliminé ce qu'il pensait être son seul concurrent se craindra personne d'autre et sera satisfait de sa domination sur les autres hommes. Il pensera avoir atteint son but pour toujours. Mais l'auteur nous dis que les hommes qui n'ont pas réussi à atteindre leur but sont capables de s'allier pour aller « déposséder » l'homme ayant atteints le but qu'ils comptaient atteindre. Ils seront capables de lui enlever le « fruit de son travail », c'est à dire sa victoire en atteignant son but, mais également de lui prendre la « vie » ou sa « liberté ». Des hommes qui s'associent pour une cause commune sont bien plus fort qu'un homme seul. Cependant il en résultera forcément que cette association ne sera que éphémère car une fois leur objectif atteint, ces hommes se battront à nouveau entre eux pour atteindre ce but pour lequel ils se sont pourtant battus ensemble.

En conclusion nous pouvons dire que la nature confère à l'homme le droit de pouvoir faire ses propres choix, d'atteindre ses propres objectifs. Il peut pour cela s'associer avec