Le Léviathan, Thomas Hobbes
Thèse : Le Léviathan, Thomas Hobbes. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar laelys • 29 Avril 2017 • Thèse • 1 340 Mots (6 Pages) • 1 179 Vues
Le Léviathan, Thomas Hobbes
Le Léviathan est un animal biblique (mythologie hébraïque ou biblique). Animal primordial, qui était là avant les autres. Le Béhémot et le Léviathan sont des animaux primordiaux. Le Léviathan est un gigantesque serpent de mer qui occupe tout l’espace de l’océan et dévore tout ce qui s’y trouve. Béhémot est un dragon obèse qui occupe toute la surface terrestre et se nourrit de tout ce qui occupe la terre. Ces deux dragons empêchent toute vie, alors Dieux va faire disparaître ces deux dragons pour que la vie puisse se développer sur la terre et dans les océans.
Dieu chtoniens : dieux qui constituent le monde au sens large et qui sont tués par les dieu de l’Olympe (mutilés, …) car de leurs corps naissent les fleuves, les fleurs. Ils sont la matérialité de l’univers. Les dieux chtoniens sont des monstres alors que les dieux olympiens ont une forme humaine (anthropomorphes). On va retrouver des constantes (croyances qui sont un peu les mêmes).
Le Léviathan est écrit par Thomas Hobbes à une époque où l’Angleterre est déchirée par des guerres civiles (religieuses : chrétiens, protestants, anglicans). Thomas écrit Le Léviathan pour théoriser, réfléchir aux conditions du retour à la paix civile.
Découpage du texte « Le Léviathan » :
Partie 1/ [De sorte que … ou leur nom] : présentation/ identification. L’auteur nomme dans les 2 premières lignes, les 3 principales causes de querelles : rivalité, défiance et fierté. Il les décrit ensuite dans le paragraphe suivant. Défiance : cherche à défendre ou à mettre en sécurité. Fierté : attaquer lorsqu’on pense qu’on a été offenser, provoquer (sentiment purement subjectif). Les causes de querelles, nous les rencontrons. Quotidiennement, des gens veulent ce que j’ai, je veux ce que les autres ont, je défends mes biens et j’estime être offensé. Cela donne l’impression que notre vie est basée sur des querelles. Hobbes nous présente l’importance de la violence dans la vie de tout homme. Il n’y a que les lois et la violence de l’état qui m’empêche d’user de ma violence personnelle. On examine les conséquences de ces causes. L’état de nature est l’état dans lequel vivent les hommes à l’état sauvage, avant de connaître la loi et la société.
Partie 2/ [Par là, il est manifeste … PAIX] : Définition et description de la vie humaine en période de guerre. La guerre de tous contre tous est une guerre particulière. Une guerre c’est un conflit entre deux armées. Contraindre à la reddition les troupes adverses. Interdiction pour les militaires de frapper les populations civiles. La guerre de tous contre tous ne permet pas la distinction entre les civils et les combattants et tous les individus menacent tous les autres, c’est une menace réciproque et complète de chacun : Bellum omnium contra omnes : la guerre de tous contre tous. Dans cette guerre il n’y a pas d’alliances possibles et tous les hommes se battent contre tous les hommes ce qui mènes les hommes à tous se menacer les uns les autres. Homo momini lupus. Dans ces conditions, l’homme est un loup pour l’homme. L’enjeux du texte c’est précisément de mener les hommes à décider d’un pouvoir commun. Una analogie est une égalité de rapport : la guerre est à la paix ce que le mauvais temps et au beau temps. On ne parle pas de mauvais temps que lorsqu’il pleut, on parle de mauvais temps quand le ciel est couvert, quand la pluie peut arriver. La guerre n’est pas juste le conflit mais aussi quand les hommes sont décidés à se taper les uns les autres : la guerre froide est un conflit entre deux partis dans lequel il n’y a eu aucuns engagements directs. Il met neuf ligne. La guerre est plus présente que la paix ; il y a plus de choses à dire sur la guerre que sur la paix. Les hommes sont des êtres de purs survie qui menacent les autres pour ne pas être menacer par les autres. La paix est le résidu interstitiel de ce qui reste entre les guerres.
Partie 3/ [Par conséquent … animale et brève] : l’auteur décrit très précisément la pauvreté et la précarité de l’existence humaine à l’état de nature. Par la répétition de aucun/aucune, Hobbes montre tout ce dont est privé l’homme à l’état de nature, et par là tout ce qu’il pourrait faire dans la vie en société. La vie de l’homme est solitaire car tout le monde se méfie de tout le monde. Elle est indigente (extrêmement pauvre), dégoutante car elle est aimée par la guerre, les hommes y commettent des actes dégoutants, elle est animale car ils y vivent comme des animaux, et elle est brève car ils y meurent très rapidement. La récolte est incertaine, car le temps que je vais passer à cultiver mon champ, d’autres vont travailler à améliorer leurs techniques militaires pour me
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