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Impact du covid la grande distribution

Synthèse : Impact du covid la grande distribution. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  22 Octobre 2022  •  Synthèse  •  1 755 Mots (8 Pages)  •  330 Vues

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Impact de Covid19 sur la grande distribution

Avec la propagation de la pandémie de Covid-19, l’ensemble des secteurs d’activité sont impactés sur le territoire. De ce fait, La grande distribution n’a pas fait exception à ce phénomène et elle a connue une période inédite. Cette dernière a maintenue leurs activités durant la période de crise et elle a redoublé d’efforts afin de permettre aux consommateurs de continuer à s’approvisionner dans les meilleures conditions possibles et également de réduire tout contact humain et de respecter les consignes émises par l’Organisation mondiale de la santé, de façon à limiter la propagation du virus, le consommateur essaie de s’adapter à la situation actuelle.

Le Covid-19 a été très bénéfique sur la grande distribution comme il a causé des impacts néfastes et parmi eux on trouve :

 Impacts négatifs :

• Baisse importante de l’activité des magasins situés au sein des centres commerciaux, des Malls ou encore dans les villes touristiques en raison du confinement strict ;

• Orientation des consommateurs vers les produits de première nécessité (pâtes, riz, farine, savons, papier toilette…) et cela influencent directement les achats impulsifs car le consommateur prend juste les achats de besoin.

• Rupture de stock suivie d’une hausse de prix au niveau des points de vente de certains produits de grandes consommations à cause de la mise en quarantaine et fermeture des frontières ce qui aurait redirigé le client vers l’option de l’achat en ligne des produits essentiels à sa survie.

• Peur d’un potentiel confinement sur le modèle de nos pays voisins a poussé les clients à s’approvisionner en masse en grande distribution et plutôt on avait la demande de certains produits est plus que leurs offre.

• Réduction temporaire de l’effectif des salariés.

• Problème de manipulation de l'argent liquide sans risque de transmission du virus par les billets ou les pièces de monnaie : Les gens ont procédé alors à la désinfection de la monnaie par les solutions désinfectantes ou tout simplement par l'eau de javel diluée dans l'eau. Mais cette pratique a rouillé les pièces de monnaie et fragilisé les billets de banque a force de les tremper dans les solutions liquides à chaque changement de main.

 Impact positifs : Evolution des habitudes de consommation

Sous l'effet conjugué du confinement et des précautions sanitaires à prendre, la crise COVID 19 a permis de réorienter dans une certaine mesure les habitudes de consommation. Un changement relatif de la demande de certains produits a été observé. Ainsi, la consommation de certains produits naguère limitée ou relativement médiocre a augmenté comme les produits d'hygiène en général (Masque de protection, eau de Javel, savon). D'autres produits basiques ont enregistré des hausses remarquables. Dans l'alimentaire, les catégories de "produits sensibles" (pâtes, riz, sucre, papier toilettes...) ont enregistré une hausse de 174%. De même, les ventes de fruits et légumes ont été plus importantes que d'habitude.

La relance économique de la grande distribution

Avec la propagation de la crise sanitaire du coronavirus au Maroc, la grande distribution devrait agir avec vigilance pour réduire la sévérité de son impact sur son activité tout en veillant à l’engagement rapide d’une politique à la fois rigoureuse et austère pour relancer l’économie et alléger les chocs de cette crise caractérisée par l’apparition d’une phase de dépression de l’activité et d’une rupture de la conjoncture économique.

 ÉVOLUTION DES MODES D'ACHATS

L'instauration de l'état d'urgence sanitaire a fait évoluer l'utilisation des canaux de distribution utilisés pour s'approvisionner. Ainsi, la fréquentation des magasins physiques en général a baissé de près de 30% sur la semaine du 16 au 22 mars 2020, effet attendu du confinement et de la distanciation sociale.

 E-commerce

Pour diminuer le risque de la contamination, le management des organisations a intégré de nouvelles techniques de travail, il s’agit des applications et plateformes de commerce de détail en ligne afin d’éviter la suspension et l’arrêt de leur activité, c’est la solution vers laquelle tout le monde s’est redirigé. C’est pour cela que nous avons observé une brève explosion historique des ventes en volume et en chiffre d’affaires.

 Livraison à domicile

Pour contre balancer la baisse de fréquentation des magasins physiques, les consommateurs se sont orientés vers la commande avec livraison à domicile qui ne concernait qu'une frange relativement faible de consommateurs avant la crise sanitaire.

Au Maroc, la crise sanitaire a donné un véritable coup de starter à la livraison à domicile. Ainsi, la société GLOVO a signé un partenariat avec Holding Marjane, leader de la grande distribution en vertu duquel la plate-forme assure la livraison à domicile des produits de consommation courante comme les fruits et légumes, la boulangerie, les produits laitiers, l’épicerie et les produits d’entretien et d’hygiène. La commande se fait via une application mobile ou sur le site de la plateforme et le paiement se fait en ligne ou à la livraison. Pour imprimer le cachet de professionnalisme de la plateforme, elle a doté ses livreurs de masques de protection, de gants et de solutions hydro-alcooliques. Les livraisons sont effectuées sans contact et sans signature pour limiter autant que faire se peut les interactions physiques.

 Evolution de mode de paiement :

En milieu urbain et surtout dans les grandes villes, l'usage du paiement mobile rentre progressivement dans les mœurs commerciales en tant que vecteur de l’inclusion financière depuis son lancement en 2018 par la Banque centrale et l'Agence nationale de réglementation des télécommunications. Les autorités monétaires comptent de ce fait00 mettre fin à l'utilisation du cash et à sa gestion très couteuse. Elles visent également offrir de nouvelles opportunités aux régions les plus reculées du pays. À cet effet, elles ont déjà autorisé quinze établissements de paiement à savoir BPAY de la Banque populaire, dabaPay de BMCE Bank, Beztam-E du Crédit agricole du Maroc, So Pay de la Société Générale et WEPay de CIH Bank, Wafacash, Maroc Traitement de Transaction (M2T), Bash Plus, NAPS, Maymouna Services Financiers, CMI, Barid Cash, Fast Paiement, Maroc Telecom cash, Inwi et Orange. Des enseignes se sont engagées dans le processus de dématérialisation du paiement en lançant des applications pour le paiement mobile destiné aux utilisateurs de m-wallet : qui désigne une porte-monnaie virtuel, dans lequel on peut envoyer

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