JO de 1936 à Berlin. Propagande, politique, interdiction, film documentaire dieu du stade

lle permet à l'Allemagne d'être de nouveau sur la scène internationale.

Deux ans après que Berlin ait été choisie Hitler est désigné chancelier. Il installe rapidement une dictature dans laquelle les Juifs n'auront pas leur place. Hitler va lancer une politique de persécution contre les Juifs. Ainsi les athlètes Juifs se font rares voire inexistants.

Devant les menaces de boycott qui existent notamment aux États-Unis, Hitler va rechercher le soutien du baron Pierre de Coubertin. Il lui promet que ces jeux respecteront les valeurs olympiques et que tous les athlètes seront respectés et traités à égalité. Pierre de Coubertin, naïf, le croit et lui apporte son soutien.

Finalement 49 équipes seront présentes. C'est plus que lors des Jeux précédents. L'URSS est absente de ces Jeux. C'est l'équipe allemande qui compte le plus d'athlètes.

La cérémonie d'ouverture a lieu le 1er aout 1936 devant près de 100.000 personnes. D'abord défilent les brigades des jeunesses hitlériennes. Puis le chancelier Adolf Hitler pénètre dans le stade sous le salut hitlérien des spectateurs et rejoint les tribunes. Ensuite on assiste au défilé de chaque pays. A cette époque on peut remarquer que le salut olympique et romain ressemble beaucoup au salut hitlérien. Après le défilé, Hitler déclara officiellement l'ouverture des JO de 1936. Après, on amène la flamme olympique dans le stade aprés un relais de 3000 athlètes. C'est la première fois que cet évenement est retransmis à la télévision.

B. Enjeux pour Hitler

Hitler veut montrer une analogie entre les Jeux Olympiques et son idéologie à travers notamment le culte du corps. Il dit s'inspirer des Grecs de l'Antiquité. Certains symboles viennent appuyer cette ressemblance comme le salut olympique : celui-ci a été créé à l'école de Joinville et a été adopté par le CIO aux Jeux d'Anvers de 1920. Dans ce salut le bras est tendu à l'horizontale sur le côté ; dans le salut nazi le bras est tendu vers le haut.

Il existe dans les deux cas une valorisation du corps à travers les affiches pour les nazis ou les statues pour les Grecs. Il s'agit de se dépasser et il existe un certain élitisme.

Il s'efforce de donner une image de tolérance et de pacifisme. La préparation et l'organisation de ces jeux est soignée. Hitler prend soin de faire retirer tous signes antisémites dans Berlin. Les touristes ne sauront pas que ces affiches ont été supprimées. Les poursuites contre les homosexuels sont suspendues. La population Tzigane est expulsée de Berlin.

La ville fait la promotion de ces Jeux Olympiques à travers des affiches ou la vente de cartes postales. Certains journalistes notamment aux États-Unis se laissent prendre à cette propagande.

Hitler veut aussi montrer les qualités d'ordre et de discipline des Allemands.

Ainsi les efforts de la propagande visent à donner une image positive de l'Allemagne, celle d'un pays fort, fier de lui et pacifique.

C. Bilan réel de ces JO

L'Allemagne sort victorieuse de ces jeux : c'est elle qui obtient le plus grand nombre de médailles, 89 contre 56 pour les États-Unis. L'hospitalité et l'organisation sont saluées par tous les pays.

Ces jeux ont permis à l'Allemagne d'être ramené dans le « concert des nations ». Ils donnent d'elle une image plus humaine.

Les jeux olympiques de Berlin sont aussi accompagnés d'une innovation technologique puisque pour la première fois ils sont retransmis en direct à la télévision.

Mais Hitler subira un affront qui mettra en péril son idée de « race supérieure ». En effet le noir américain Jesse Owens gagne quatre médailles d'or. Certains racontent qu'Hitler, furieux, n'a pas voulu saluer ce dernier et aurait quitté la tribune. Mais Jesse Owens raconte dans son journal qu'Hitler s'est levé et