La sécularisation de l’aide sociale
Étude de cas : La sécularisation de l’aide sociale. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar anais171098 • 15 Mars 2022 • Étude de cas • 1 251 Mots (6 Pages) • 487 Vues
Devoir 1 : Interventions sur le quotidien
Exercice 1 : On vous demande de faire un mini rapport écrit d’une page maximum en faisant attention à la structure, à la ponctuation, à l’expression et orthographe.
L’histoire du travail social en France est celle de l’émergence au cours du XIXe siècle d’un travail salarié d’aide ou d’accompagnement, et de sa sécularisation* depuis la Révolution.
Au cours du XIXe siècle, l’action sociale se résume à l’organisation de soins pas l’Eglise qui crée les Hôtel-Dieu qui accueillent gratuitement les malades. La charité individuelle est préconisée et les familles aisées se doivent d’aider les pauvres.
Par la suite, François 1er concrétise l’idée selon laquelle « la cité se doit de nourrir ses pauvres » et il crée les « bureaux des pauvres ».
La sécularisation* de l’assistance se poursuit.
L’hôtel-Dieu à Paris est transformé en service civil.
Progressivement, suite à la séparation de l’Eglise et de l’Etat, la charité et la bienfaisance deviennent l’affaire de l’Etat, elles seront soumises à des politiques et à des financements. L’Etat crée et finance des associations, il est à l’origine de la création d’institutions qui contribuent à l’aide aux plus démunis.
La sécularisation de l’aide sociale contribue à la professionnalisation des professionnels de terrain.
Des années 30 aux années 70, un certain nombre de professions sont créées. Elles se spécialisent en fonction des besoins des populations.
Depuis les années 1990, la société française a subi de nombreuses modifications : précarité, chômage, problèmes familiaux. Ces transformations ont modifié le travail social.
On peut à ce jour distinguer 4 domaines d’actions principaux :
L’aide sociale : l’aide sociale est un ensemble de prestations servies aux personnes qui remplissent les conditions définies par la loi, sans contribution préalable des bénéficiaires. L’aide sociale est ainsi reconnue comme un droit subjectif que toute personne temporairement ou durablement dans le besoin et incapable d’y parvenir par ses propres moyens peut faire valoir à partir du moment où sa situation répond aux exigences fixées par la loi.
Il existe 4 types d’aides sociales :
- L’aide sociale aux personnes âgées ou en situation de handicap, qui se matérialise par des prestations à domicile, des prestations à l’hébergement ou des allocations spécifiques.
- Les aides sociales aux familles, à l’hébergement et à la réinsertion sociale, qui ont pour objectif d’enrayer un processus de pauvreté et d’exclusion.
- L’aide médicale de l’Etat (AME), qui assure notamment la prise en charge des frais de soins des étrangers en situation irrégulière.
- L’aide sociale à l’enfance, qui met en œuvre un éventail d’interventions, allocations et secours, services assurés à domicile, accompagnement social, assistance éducative, placement familial ou en établissement spécialisé.
La sécurité sociale : créée après la Seconde Guerre Mondiale, la sécurité sociale est une institution officielle regroupant plusieurs organismes de gestion qui ont pour objet de protéger les citoyens contre les conséquences d’évènements ou de situations qualifiées de risques sociaux.
L’action sociale : l’action sociale est l’ensemble des programmes et des moyens mis en œuvre par l’Etat et par les collectivités territoriales visant à maintenir la cohésion sociale et à aider les individus les plus fragiles à retrouver et à conserver leur autonomie.
La prévention sociale : elle est associée à la prévention sanitaire. Elle vise à agir sur les risques sociaux afin de garantir une sécurité économique aux individus et de favoriser une certaine cohésion sociale.
*La sécularisation correspond à un processus de baisse de l’influence des religions dans la société.
Exercice 2 : Les travailleurs sociaux en 2011
- En fonction du document statistique, on vous demande de présenter sous la forme d’une synthèse, les effectifs des travailleurs sociaux selon leurs professions et selon leurs secteurs d’activité.
Puis d’analyser particulièrement le cas des CESF et des ASS.
Concernant les cadres de l’intervention socio-éducative, sur 25 900 professionnels, 29% interviennent dans des collectivités locales et agences publiques car selon leurs missions, ils interviennent dans la réinsertion des personnes en situation de difficulté sociale.
Les Educateurs Spécialisés, quant à eux sont présents en majorité (31% des 97 900 professionnels) dans les établissements sociaux et médico-sociaux spécialisés dans le handicap, ils mènent une mission d’éducation et de rééducation des personnes en situation de handicap.
Les Moniteurs Educateurs accompagnent à 57% (57% des 36 700 professionnels) des personnes en situation de handicap.
Les Educateurs Techniques Spécialisés et moniteurs d’atelier sont présents en majorité (83% des 22 300 professionnels) dans les établissements sociaux et médico-sociaux spécialisés dans le handicap. Le plus souvent en ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail).
Les Educateurs de Jeunes Enfants interviennent à 78% (78% des 18 200 professionnels) dans les établissements d’accueil de jeunes enfants.
Les Aides Médico-Psychologiques accompagnent en grande partie (63% des 63 800 professionnels) des personnes en situation de handicap également. Notamment du fait de leurs missions principales qui concernent l’accompagnement dans les actes de la vie quotidienne.
Les assistantes maternelles sont présentes à 44% (44% des 75 700 professionnels) dans les établissements d’accueil de jeunes enfants.
Les aides à domicile, aides ménagères travaillent à 98% (98% des 338 200 professionnels) auprès de personnes âgées en situation de dépendance.
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