Marché de la Cosmétique

I. Marché de la cosmétique

Le marché mondial de la cosmétique représentait 205 milliards d’euros en 2017. L’Asie Pacifique, avec 37% de part de marché, arrive en tête suivit de l’Amérique du Nord (25%), de l’Europe de l’Ouest (18%), de l’Amérique latine (11%), de l’Europe de l’Est (6%) et enfin de l’Afrique et Moyen Orient avec 3% de part de marché. Cette continuelle hausse s’explique notamment par trois facteurs : l’émergence d’un nouveau canal de distribution et de communication de plus en plus sollicité internet (réseaux sociaux), une offre de plus en plus variée et hypersonnalisée et enfin la classe moyenne qui augmente dans les pays étrangers .

Contrairement au marché de l’habillement, En France ce secteur est caractérisé par une continuelle croissance depuis les années 60 (réf. Annexe 1). Selon Febea, l’Hexagone est le leader mondial des cosmétiques. Ses exportations vers le monde représentaient 13,6 milliards d’euros en 2017 dont la moitié correspondaient à l’exportation vers l’Europe. Cependant à l’opposé de la tendance mondiale, les Françaises dépensent 2 482 euros soit 66 euros de moins que la moyenne mondiale. Le marché du cosmétique se divise en quatre catégories : les soins corporels, les produits capillaires, les produits de beauté et les parfums.

1. Opportunité et menace du marché de la cosmétique

OPPORTUNITÉS MENACES

 Marché en continuel croissance

 L’émergence de la classe moyenne dans les pays en voie de développement

 L’augmentation des ventes de produits cosmétiques en ligne

 L’occident et certains pays asiatiques sont caractérisés par une population vieillissante, tandis que les pays du sud ont une population rajeunissante

 La recherche et le développement

 L’émergence de la demande de produits naturels  Secteur très concurrentiel

 Vente directe de produits cosmétiques en baisse

 Marché de niche du secteur des produits de cosmétiques naturels caractérisé par des restrictions astreignantes

 La contrefaçon

 Émergence de la MDD (exemple : Séphora)

2. L’Occitane en Province

L’histoire de l’Occitane en Province débute en 1976. Olivier Baussan alors jeune provincial amoureux de la nature, s’associe avec un ami chimiste, Yves Millou, et rachètent une ancienne usine de savon. C’est la création du premier produit l’Occitane : le savon de Marseille Bonne Mère. A la quête de nouveaux ingrédients, Oliver Baussan fait le tour du monde. Son voyage s’arrête au Burkina Faso où il découvre les bienfaits du beurre de karité. De retour en France ils ouvrent la première boutique l’Occitane en 1981 à Volx. Fort de son succès, dix ans plus tard, la marque s’installe à Paris rue Vavin. Puis c’est au tour de New-York et Hong Kong d’accueillir la marque en 1996, le Japon en 1997 et enfin le Brésil en 2001 avec l’ouverture d’une boutique spa. Aujourd’hui l’Occitane en Province est présent dans 47 pays dans le monde. C’est une entreprise qui, au fil des années s’est fortifiée grâce notamment à l’acquisition de 4 autres entreprises : Melvita, L’Occitane au Brésil, Erborian et Lime Life souligné par sa croissance de 4,6% en 2018 et un bénéfice opérationnel de 141 milliards d’euros cette même année.

L’une des forces de la marque réside dans son département de recherche et de développement , situé à Manosque, qui lui permet d’offrir des produits de qualité et de mettre à disposition une large variété de produits (parfums, soins et maquillages). Ainsi que dans la qualité des matières premières sélectionnées par la marque.

L’Occitane se veut engager. Ainsi en 2006 la marque crée la Fondation l’Occitane avec un budget annuel d’un million d’euros. Cette incitative a pour but de combattre la cécité dans le monde, d’aider les femmes Burkinabè à acquérir l’émancipation économique et enfin la préservation du patrimoine naturel.

FORCES FAIBLESSES