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Politique économique, CM

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Par   •  21 Janvier 2017  •  Cours  •  5 136 Mots (21 Pages)  •  1 038 Vues

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Politique économique 2

Partiel : 3 questions, 1h30

Introduction

Politique de régulation conjoncturelle ou de stabilisation macroéconomique. Ce sont des politiques qui visent à atténuer des fluctuations ou des déséquilibres temporaires que subissent les économies.

Elles sont opposées aux politiques structurelles qui elles visent à agir sur la performance de l’économie.  

Pourquoi traiter les fluctuations ? pourquoi ne pas laisser faire ?

Certains pensent qu’une situation de déséquilibre est une adaptation d’un état à un autre de l’économie donc il ne faut pas forcément agir sur les mécanismes.

Les fluctuations dont on parle affectent les conditions de vie des individus. Il a été prouvé qu’il était meilleur d’avoir un taux de croissance régulier que irrégulier car le développement est plus favorable lorsque la croissance est régulière.  

  • Il existe des alternances plus ou moins régulières de périodes d’expansion et de ralentissement économique. Cette idée a émergé en 1860 et a créé la notion de cycle.

Kondratiev : cycle long de 40 à 60 ans mis en évidence en 1926

Schumpeter : cycle de destruction créatrice. Introduction d’innovations (nouveaux procédés de fabrication, nouvelle organisation du travail, innovation de produit)

Aux Etats-Unis sont identifiés les Business Cycles depuis les années 1930. Pour l’Europe, ils n’ont pas été identifiés car le ralentissement ne se percevait pas dans les années 1960. Ils sont apparus dans les années 1970.

Il y a une différence entre cycle et fluctuation. Le cycle fait référence à des choses qui se reproduisent alors que les fluctuations sont pas forcément régulières.

Définitions

Crise : moment de retournement de cycle.

Reprise : moment où le taux de croissance va se redresser

Expansion : période où le taux de croissance est relativement plus élevé. Dynamique favorable. L’expansion est une période

Ralentissement : période pendant laquelle le taux de croissance va diminuer. Le ralentissement est une période

Récession : On parle de récession lorsque le PIB recule pendant au moins deux trimestres consécutifs.

Attention, l’économie peut être en ralentissement sans être en récession.

Toute période de ralentissement se terminera par une crise et une reprise. Toute expansion sera suivi d’une récession.

Taux de croissance[pic 1]

        [pic 2]

            Crise        [pic 3][pic 4]

                

                Reprise                                Temps[pic 5]

                                                

  • L’économie peut être affectée par un choc. Il peut être favorable ou défavorable.
  • Il existe des situations d’équilibre de sous-emploi (Keynes). Des économies peuvent se trouver en situation d’équilibre. Par ailleurs cela correspond à un déséquilibre de sous-emploi, il faut donc soutenir l’activité pour retrouver de l’emploi.

Out put gap : écart de production

PIB potentiel/ PIB observé

  1. Pour quels objectifs ?

Le carré magique : il évolue au fils de temps, il est composé de 4 éléments (avant/maintenant)

  • Croissance soutenue / Croissance équilibrée et soutenable
  • Plein emploi
  • Inflation faible / Stabilité monétaire et financière
  • Equilibre des échanges extérieurs / endettement public ou endettement extérieur

  1. Quels instruments ?

On distingue 3 instruments de politique de régulation conjoncturelle :

  • La politique monétaire : ça consiste à piloter le montant de masse monétaire en circulation dans un pays.

  • La politique budgétaire : action des pouvoirs publics exercé par le budget de l’état. Loi de finance

  • La politique de change : choisir un régime de change, choisir un régime en matière de circulation des capitaux.
  1. Deux types opposés

Politique de type Keynésien (demande)

Politique de désinflation compétitive

Ces politiques la étaient finalement les seules politiques de régulation conjoncturelle jusqu’à la fin de années 70. Dans les années 80/90 ce sont développées les politiques fondées sur l’offre c’est-à-dire les politiques de désinflations compétitives. Elles ont toujours été sous-jacente dans les pays suivants Allemagne, Autriche. Il y a seulement quelques années quelles sont utilisées dans toute l’Europe. Depuis la crise de la zone € que le débat est rouvert (politique de relance ou de désinflation compétitive ?).

Aux États-Unis c’est différent, il a toujours eu les types de politique mais elles sont fondées sur la demande. C’est sous Reagan que les politiques d’offre sont apparus. Globalement les politiques de demande sont plus présentes aux Etats-Unis.

Politiques fondées sur la demande :

Le but est de stimuler ou de restreindre la demande afin que l’offre s’ajuste en conséquence.

Dans le modèle Keynésien, les entreprises déterminent leur niveau de production en fonction des débouchés qu’elles anticipent. L’offre est déterminée par la demande anticipée.

Yd = C + I + G + X

C = consommation intermédiaire

I = investissement : la formation brute de capital fixe, la variation de stock, ?

G = dépense publique (collectivités territoriales, organismes de protection sociale, Etat)

X = exportation / demande extérieur

C+I = demande privée

G= demande publique

C+I+G = demande intérieure

Politiques fondées sur l’offre :

Politique de désinflation compétitive. La priorité n’est plus la stimulation directe de l’activité mais la maîtrise de l’inflation et l’amélioration de la compétitivité des entreprises. Il faut permettre aux entreprises de maîtriser leurs coûts de production (préoccupation du coût du travail et coût des approvisionnements en matières premières). Les entreprises peuvent améliorer leur compétitivité, la demande adressée à ces entreprises sera plus importante. Ce qui permet une augmentation de la production donc de l’emploi.

2 canaux :

  • Canal interne : quand il y a de l’inflation ça provient d’un excès de monnaie en circulation et d’un excès de la demande de biens et services par rapport à l’offre. Il faut des politiques restrictives pour freiner l’offre et la demande de monnaie et à freiner la demande globale. On agit par la politique monétaire (contrôle de l’inflation). Maîtrise des dépenses publiques, recherche de l’équilibre budgétaire. En revanche, il faut encourager l’investissement productif puisqu’il permet d’améliorer les capacités de production.

  • Canal externe : on cherche une monnaie forte, qui tend à s’apprécier par rapport aux autres ou qui tend à avoir une valeur élevée. Quand la monnaie est forte alors le coût des importations diminue ou se stabilise. Or, une grande partie des importations d’un pays sont constitués d’importation sont des biens et services qui vont être utilisés dans les processus de production. Une monnaie forte contribue à la maîtrise des coûts de production d’une entreprise.

Problème de coordination entre les politiques monétaires et budgétaires. Différents acteurs ne poursuivent pas les objectifs, cela va provoquer des effets non voulus.

  1. L’affectation des instruments aux objectifs de politiques économiques

On ne peut pas atteindre 4 objectifs avec 3 instruments.

Théorème de Tinbergen (1952) : la politique économique doit avoir au moins d’instruments que d’objectifs indépendants.

Robert Mundell (1962) : il faut affecter des instruments aux objectifs selon le principe des avantages comparatifs.

Lorsque l’économie est en change fixe la politique budgétaire est affectée à la stabilisation interne c’est-à-dire objectif de croissance ou d’emploi. La politique monétaire est affectée à la stabilisation externe, elle doit chercher à atteindre l’équilibre des échanges extérieurs.

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