Psychologue Scolaire
Rapports de Stage : Psychologue Scolaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresapport aux attentes du milieu. La demande d’établissement d’une forme de « statut de surdoué » par un document écrit est l’expression d’une inquiétude, et surtout du besoin pour les demandeurs d’être rassurés. En effet, le problème repéré en premier lieu chez l’enfant, c’est à dire sa difficulté à répondre aux attendus, à s’adapter au rythme imposé, ou à s’intégrer au travail du groupe va de cette manière se transformer en une forme de handicap plutôt valorisant socialement.
Apporter des informations fiables et le plus objectives possibles par des évaluations et des échanges va permettre d’aider les parents à mieux appréhender la scolarité de leur enfant, même si on risque fortement de les confronter à la désillusion.
Il s’agit donc pour le psychologue de faire preuve de délicatesse et de donner des réponses étayées de ses connaissances et savoir-faire. « Les modes d’intervention choisis par le psychologue doivent pouvoir faire l’objet d’une explicitation raisonnée de leurs fondements théoriques et de leur construction. » (Code de déontologie des psychologues de France, 22 Mars 1996) Le positionnement de l’enfant sur une échelle de réussite nécessite la prise en compte d’une quantité prédéfinie de repères, et ces éléments ne sont pas, eux, choisis en fonction du hasard par le psychologue, qui a étudié le développement de l’enfant dans son détail, sait se servir des tests et maitrise les techniques de l’entretien.
Le psychologue scolaire s’avère un interlocuteur privilégié pour effectivement répondre le plus justement possible aux inquiétudes des parents, puisque sa connaissance du système scolaire lui permet de le faire. En effet, le psychologue scolaire a suivi une formation spécifique d’une année après l’obtention d’une licence de psychologie, mais il a aussi œuvré au sein de l’Education Nationale par un emploi de titulaire de professeur des écoles ou d’instituteur pendant au moins trois années. C’est cette formation relativement pointue qui lui a permis d’obtenir le Diplôme d’état de psychologie scolaire (DEPS)
Outre sa familiarité aux groupes d’élèves et leur environnement direct, c’est-à-dire la classe, le psychologue scolaire assume des fonctions propres au terme de psychologue. Son rôle est de mettre en relation un cas individuel à des critères les plus objectifs possibles, de situer l’élève en regard de repères normatifs, et d’aider les demandeurs à mieux comprendre l’évolution de l’enfant pour aider ce dernier à progresser de manière harmonieuse.
Pour ce faire le psychologue scolaire dispose d’outils. D’emblée, une série d’entretiens s’impose, sur lesquels le professionnel va devoir évaluer la recevabilité de la demande formulée. En effet, si l’ennui constitue l’argument essentiel d’un soupçon de surdon d’après les parents ou l’enseignant, il ne saurait servir de base à l’analyse. D’autres raisons peuvent expliquer une attitude interprétée de prime abord comme de l’ennui, et ces raisons vont au cours des différents entretiens avec la famille de l’enfant et le « sujet » lui-même, se préciser. On ne peut pas réduire la cause de l’ennui à l’hypothèse de capacités supérieures de l’enfant sans avoir étudié l’ensemble des composantes de sa situation personnelle.
Le calcul du QI ne constitue par conséquent qu’une partie de l’ensemble des tests à la disposition du psychologue scolaire pour définir avec précision les difficultés auxquelles l’élève est confronté. Si effectivement le psychologue conclut à la suite du bilan psychologique que les manifestations de son ennui s’accordent à une situation globale qui laisse supposer l’éventualité du surdon, alors il pourra envisager de calculer l’écart entre les performances particulières de l’enfant et des performances classiques.
Si ces performances apparaissent en effet largement supérieures à la moyenne d’un groupe de référence, l’établissement du compte rendu pourra permettre la mise en place d’aménagements ou d’un suivi psychologique adapté. Il convient de préciser que le test aujourd’hui le plus utilisé, le WISC III, donne un chiffre qui n’est pas un quotient mais un rang, établi à partir des normes d’étalonnage de Wechsler. Sachant que le développement n’est pas constant mais soumis à des aléas rythmiques pour chaque individu, il faut garder à l’esprit que les résultats d’un test, même effectué dans le respect strict des critères de passation, a une valeur tout de même liée au moment où le test est pratiqué, et cette valeur est très susceptible d’évoluer.
Le but du traitement de la demande par le psychologue scolaire sera donc à priori de trouver la meilleure manière d’appréhender le problème réel de l’enfant, quels que soient les arguments utilisés par les parents ou l’enseignant au moment du signalement.
Les entretiens, les tests et le bilan permettront d’engager le dialogue et d’ouvrir des perspectives de solutions qui heureusement ne se résumeront pas à un chiffre de QI, mais donneront des éléments propres à aider l’élève à surmonter ses difficultés scolaires particulières.
« Une bonne partie des étudiants en psychologie qui se spécialisent dès l’abord dans le champ de l’enfance ont, d’une façon ou d’un autre, sur un mode explicite ou implicite, conscient ou inconscient, un intérêt pour les aspects psychopathologique du développement » (Claire Meljac)
Ils ne cherchent donc pas prioritairement à mieux connaître les principes d’évolution de l’enfant pour s’inscrire dans une démarche de recherche des adaptations possibles des enseignements dispensés. On remarque en effet que ceux qui sont à l’origine du développement des avancées dans le domaine du développement sont d’anciens enseignants, dont la démarche a été d’essayer d’aider les élèves en général dans leurs apprentissages.
Or, « les déclencheurs de vocations » pour les jeunes adultes apparaissent souvent autre qu’un intérêt effectif pour le progrès scientifique dans le domaine de l’apprentissage. Ils seraient plutôt liés « à
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