Roland Barthes Et Racine

t l’auteur. Celui-ci nous propose un ensemble cohérent de signes qui constituent une réalité. L’auteur a construit un raisonnement très organisé et hiérarchisé autour des œuvres de Racine. Ainsi, la première partie de son ouvrage est « l’homme racinien » : le langage de l’auteur est psychanalytique par rapport au héros racinien. Il décrit l’univers de Racine comme une éspèce d’antropologie à la fois structurale( avec un système d’unités) et analytique.

Cette, première partie, la plus importante, est divisée en plusieurs chapitres et sous-parties. Ainsi, nous étudions la structure des œuvres raciniennes grâce aux divers lieux tragiques que sont la chambre, l’anti-chambre et l’extérieur. Les trois espaces principaux sont la mort, la fuite et l’événement, la scène érotique. La relation fondamentale est le conflit, présent dans l’ensemble des tragédies raciniennes. Roland Barthes procède également à une analyse de la figure du père qui évoque le pouvoir.La figure fondamentale de théâtre est le revirement car le monde est fait de contraires ; l’auteur analyse aussi la faute, le procès de Dieu, le destin héréditaire ainsi que le confident qui a un lien féodal avec le héros racinien.

L’intérêt majeur de cet ouvrage est d’appréhender le théâtre de Racine d’une autre manière. Phèdre est une œuvre qui fait partie de notre programme alors son étude est rendue plus simple et plus claire. L’intérêt principal dans Phèdre est moins la passion de cette héroïne que le problème de l’aveu : dire ou ne pas dire ? Voici la véritable question. Roland Barthes insiste vraiment sur les rapports entre secret et aveu dans la tragédie. Selon cette thématique, on peut lire Phèdre selon cette thématique des aveux : à Oenone, à Hippolyte et à Thésée.