Résumer Des Cahier De Douai
Dissertation : Résumer Des Cahier De Douai. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresrs été si vivace chez Rimbaud.
* 6ème poème : « Bal des Pendus »
Rimbaud s’y est souvenu de la ‘’Ballade des pendus’’ de Villon, de deux pièces d’’Émaux et camées’’ de Gautier et peut-être aussi de ‘’L’homme qui rit‘’ de Hugo, pour l’intervention des corbeaux. Mais le poème n’est pas dépourvu d’une certaine veine moqueuse, renforcée par le choix des rythmes et les recherches d’allitérations.
* 7ème poème : « Les effarés »
Ce poème inspiré par les petits mendiants de Charleville accroupis un soir d'hiver devant le soupirail d'une boulangerie est un tableau de genre, croqué, dira plus tard Verlaine, avec le crayon de Goya ou de Murillo, quelque chose à la fois de « gentiment caricatural et de si cordial », une scène réaliste mais où semble passer aussi un lointain regret de la chaleur du sein, de la tendresse du foyer que Rimbaud enfant n’avait guère connue. Il y a mis une part vraie de lui-même.
* 8ème poème : « Roman »
La structure cyclique le fait revenir au point de départ. Il semblerait que la vision de l'amour a 17 ans soit celle de l'éphémérité. Après cette rencontre, le jeune homme retrouve les cafés, la vie ordinaire de l'adolescent. La répétition des vers du début et dans la dernière strophe appuie cette idée de retour perpétuel et présente l'aventure amoureuse comme un épisode léger et sans conséquence. Ainsi, on comprend mieux la phrase "On n’est pas sérieux, quand on a 17 ans".
* 9ème poème : « Rages de Césars »
"Rage de Césars" nous présente un portrait de Napoléon III amorphe, mais à travers ce dernier monarque français c'est à ses idées d'un pouvoir absolu, sans opposition, qu'on s'attaque. Les idées républicaines, de liberté issue de 1789 ont été supprimées par cette forme de pouvoir solitaire. Mais à travers ce personnage Rimbaud défend également sa liberté, victime de l'oppression de sa mère qui restreint ses déplacements, victime de la guerre qui gène ses déplacements et paralyse le pays au moment ou sa renommée de poète ne peut pas ne pas arriver.
* 10ème poème : « Le Mal »
Le poème semble présenter un double sens, et a du reste été différemment compris. Pour certains commentateurs, Rimbaud veut opposer le dédain de Dieu pour les riches présents, les rites somptuaires, et son affection pour les petits, les pauvres qui n’ont qu’ «un gros sou» à lui donner, pour les mères affligées. Pour d’autres, l’intention est satirique : ce Dieu qui dort pendant que les êtres humains s’entretuent, qui « rit » de satisfaction devant la somptuosité de son culte, qui s’endort pendant les « hosannah », ne peut être réveillé que par le bruit de l’argent. Cette dernière interprétation est plus probable si l’on tient compte de l’attitude assez vivement anticléricale prise par Rimbaud à partir de l’été de 1870.
* 11ème poème : « Ophélie »
Poème d'apprentissage fidèle au Parnasse dont il reprend les expressions de Banville, il est inspiré par le drame d'Hamlet dont il reprend l'image d'Ophélie qui couronnée de fleurs décide de mourir en se noyant. A travers le charme de ce mythe shakespearien on voit apparaître le Rimbaud d'une "Saison en enfer" et des "illuminations" qui parviendront à créer une nouvelle langue poétique.
* 12ème poème : « Le châtiment de Tartufe »
C’est un poème satirique où l’inspiration anticléricale est vigoureuse. Rimbaud montrant son dégoût de la bonté fade, du cœur sentimental, de la médiocrité en général.
* 13ème poème : « A la Musique »
Contrairement à ce qu’annonce le titre, le poème propose un portrait charge des bourgeois de Charleville et de la vie de province haïe par Rimbaud.
* 14ème poème : « Le Forgeron »
Fortement inspiré des "Châtiments" de Victor Hugo, ce n'est pas à Napoléon III que s'adresse ces vers mais à Louis XVI. En partant d'un fait réel, le roi Louis XVI interpellera le boucher Lengendre contraint de coiffer le bonnet phrygien. Rimbaud, exprime dans ce texte, un "cri du peuple" à la Vallès, son idéal révolutionnaire et sa foi en l'avenir de l'humanité. L'anecdote intéresse Rimbaud en ce qu'elle met en scène des hommes qui prennent en main leur destinée et se découvrent soudainement forts et libres. Dans ces vers l'aventure politique et l'aventure poétique sont subtilement mêlés.
* 15ème poème : « Soleil et Chair »
"Soleil et chair" est une poésie de la séduction adressé au maître du Parnasse Banville. Rimbaud utilise toute la force de les séduction des images et des récits de la mythologie, pour faire passer un message de fraternité entre les hommes en nous invitant à écouter la nature et à en retirer des leçons.
* 16ème poème : « Le dormeur du val »
Il évoque dans ce sonnet le thème d'une nature accueillante et joyeuse en parfaite opposition avec les horreurs de la guerre et la mort. C'est une lecture rétrospective qui permet d'éclairer le sens du sonnet. En effet on remarque que l'auteur a savamment préparé le retournement final tout au long de son poème notamment en jouant sur les ruptures rythmiques. »
* 17ème poème : « Au cabaret-Vert »
Rimbaud y trouve sans doute son inspiration dans un épisode vécu : la fugue qui, à l’automne de cette année-là, conduit le jeune Arthur Rimbaud de Charleville à Douai en passant par la Belgique. On pourrait le définir comme un « poème de route », qui conserve le souvenir d’une halte dans une auberge. Il évoque un moment de bien-être où quelques plaisirs simples suffisent à donner le sentiment du bonheur.
* 18ème poème : « La maline »
On y voit un Rimbaud décontracté, heureux de vivre, de ne penser à rien, d’être
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