Résumé didactique
Rapport de stage : Résumé didactique. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Carine Bechara • 19 Mars 2018 • Rapport de stage • 1 542 Mots (7 Pages) • 1 062 Vues
UNIVERSITÉ LIBANAISE
Faculté de pédagogie- Doyenné
CAPES dans l’enseignement du français
Pratique I : Observation de classe
« Observation du cadre d’apprentissage »
Rapport 1
Préparé par Carine BÉCHARA
Sous la direction de Madame le
Professeur Carméline ASSAF
Furn El Chebbak
2017
Identification du dossier
Prénom et Nom : Carine Béchara
Établissement d’accueil : Lycée public – Hadath
Jours de stage :
Heures de stage :
Sommaire
1.Introduction4
2.Présentation de l’observation5
2.1.L’édifice scolaire5
2.2.Les services de l’école5
2.3.La classe6
2.4.Le manuel scolaire et autres ressources pédagogiques6
3.Conclusion8
4.Référence bibliographiques et sitographiques9
5.Annexe(s)10
1. Introduction
L'éducation est plus qu'un métier, c'est une mission, qui consiste à aider chaque personne à reconnaitre ce qu'elle a d'irremplaçable et d'unique, afin qu'elle grandisse et s'épanouisse, déclarait le pape Jean-Paul II. Comme on ne nait pas enseignant on le devient, le stage en tant que formation en milieu pratique est désormais la voie privilégiée de professionnalisation de l’enseignement (Correa Molina et Gervais, 2008). C’est en milieu professionnel que les étudiants – futurs enseignants peuvent manifester les compétences nécessaires à leur rôle futur, vu que la mobilisation et la combinaison de ressources se réalisent en contexte réel (Le Boterf, 2002). Le stage permet de côtoyer les futurs collègues, les enseignants, le directeur de l’école, le personnel et, évidemment, d’interagir avec les élèves. De surcroit, le stagiaire commence à construire son identité professionnelle par rapport au groupe auquel il veut appartenir ; à ce stade Gohier, Chevrier et Anadon (2005) identifient deux pôles complémentaires: le pôle d’identification et le pôle d’identisation. Pour commencer ce processus, le stagiaire – futur enseignant est amené à découvrir en premier lieu le cadre dans lequel il évoluera et exercera ses fonctions, d’où l’importance de se familiariser avec son établissement scolaire. Il est alors pertinent de s’interroger sur l’utilité de la description du cadre scolaire. Pour ce faire, il serait nécessaire d’observer l’édifice scolaire, les services de l’école, la classe, et le manuel scolaire et autres ressources pédagogiques dans le lycée où je fus nommée.
2. Présentation de l’observation
1.
2.
2.1. L’édifice scolaire
L’école où je fus préposée, bien que nommée Lycée public de Hadath, se trouve à Baabda. Il s’agit d’une rue calme, verdoyante avec seulement 3 immeubles résidentiels et un cimetière. Le bâtiment rectangulaire de l’établissement est partagé entre quatre : l’École publique des Filles- Baabda, le Lycée, la Sécurité de l'État et le Club sportif de Baabda ; la partie du bâtiment réservée à l’école est occupée l’avant-midi par l’école des filles et l’après-midi par le lycée mixte.
L’établissement de 600m2, à l’aspect ancien, se compose d’un sous-sol, d’un rez-de-chaussée et d’un étage supérieur. Trois portails y accueillent les visiteurs : un réservé au club sportif avec une pancarte ; un réservé au l’établissement scolaire avec une pancarte pour l’école des filles, sans mention du lycée ; et un portail pour la Sécurité de l'État dont la photographie m’a été interdite. L’aspect extérieur du bâtiment dégage une bonne impression (murs peints, classes spacieuses…), mais l’inspection du sous-sol présente un état délabré. Un escalier donne accès à quatre couloirs plus ou moins propres, mais, le fait que le bâtiment est occupé le matin et le soir donne peu de temps au gardien de les nettoyer en profondeur. L’école des filles occupe l’ensemble du bâtiment scolaire avec douze salles de classe (de la PS à l’EB9), mais le lycée ne dispose que de six salles (S1G, S2S, S2H, SV, SE et LH) au premier étage. De surcroit, l’école a droit à un kiosque pour ses étudiantes, mais non le lycée.
2.2. Les services de l’école
L’établissement ne dispose pas de parking dans son enceinte, mais vu que la rue où il se trouve est presque vide, les enseignants peuvent se garer d’un côté ou de l’autre. La surveillance est constamment assurée vu que l’établissement accueille la Sécurité de l’État, un seul gardien libanais s’occupe de la propreté des lieux.
Au niveau administratif, la scission au sein de cet établissement parait clairement. Les bureaux des directeurs de l’école et du lycée sont séparés. Si l’école complémentaire dispose d’une salle de professeurs, d’un atelier pour les arts plastiques, d’une salle d’informatique avec un tableau interactif (TBI), d’un matériel audiovisuel, et d’une infirmerie, le lycée n’y a pas accès et ses enseignants se contentent, pour les réunions, l’accueil des parents ou les pauses, de se mettre dans le hall de l’établissement où sont disposées tables et chaises. Il n’existe pas d’amphithéâtre, de salle de musique, d’examen ni de sport, mais le laboratoire aménagé par USAID et les toilettes sont partagés. Finalement, l’édifice comprend une cour de récréation au sous-sol à laquelle ont accès les élèves de l’école et du lycée et un terrain de basketball / mini-foot réservé au Club sportif. Toutefois, cette cour étroite ne permet pas l’exécution d’activités sportives.
2.3. La classe
Les classes au premier étage dont le lycée dispose sont assez vastes (environ 30 m2) pour les effectifs qu’il accueille. L’aménagement des salles est bien propice à l’enseignement – apprentissage : des murs en fibre assurent l’isolation sonore, une baie vitrée donnant sur une colline permet un éclairage naturel, des lampes économiques prennent la relève le soir et un sol en linoléum amortit le bruit. Des pupitres liés sont disposés en rangées, mais peuvent être déplacés ou agencés en U. Le bureau de l’enseignant est installé sur une estrade, permettant de la sorte une vue d’ensemble de la classe. Le fond de la classe consiste en panneaux d’affichage, normalement décorés par les élèves du primaire – complémentaire. De surcroit, la classe dispose d’un projecteur LCD et de hautparleurs, destinés à l’école et enfermés à clé, mais qui sont officieusement utilisés par les enseignants du secondaire. Le climat à Baabda est assez doux, l’absence de climatisation – chauffage n’est pas alors problématique.
Des tableaux blancs recouvrent les tableaux verts. Vu que le bâtiment est partagé par deux instances scolaires, le Ministère de l’Éducation a envoyé en 2016 des tableaux blancs pour l’école et pour le lycée. Faute de place pour tout accrocher en classe, ces tableaux sont accrochés dans les couloirs et font office de panneaux d’affichage.
2.4. Le manuel scolaire et autres ressources pédagogiques
Vu qu’il s’agit d’un lycée public, les manuels employés sont ceux du CRDP sauf le manuel d’histoire (édition Habib). Uniquement les élèves de l’école ont accès à la BCD, mais ceux du lycée disposent d’environ 1400 livres dans le bureau de la directrice. Les enseignants sont encouragés à utiliser des ressources complémentaires que l’école met à leur disposition (livres, annales, dossiers documentaires, livres du maitre) ou qu’ils partagent avec les collègues.
3. Conclusion
En guise de conclusion, l’édifice du Lycée officiel de Hadath est témoin de la fragmentation qui régit son fonctionnement. Partagée par quatre instances de natures et d’objectifs différents, son identité se retrouve éclatée. Certes, il s’agit d’un cadre propice pour l’enseignement des élèves du secondaire
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