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St exupéry

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tions en essayant de le rapprocher des personnages qu’il décrit. Il exprime à travers cette anecdote de sa vie l’idée d’une fatalité liée à l’appartenance à une classe sociale particulière.

Tout d’abord, Saint Exupéry dénonce la difficulté du travail des ouvriers ainsi que l’insalubrité et la pauvreté de leurs logements En effet en opposition avec le dernier paragraphe dans lequel l’auteur exprime clairement son opinion, le début du texte est une description subjective que fait l’auteur des habitations des mineurs en France.

. Cette dénonciation s’exprime à travers la description du mobilier intérieur de ceux-ci l’auteur insiste surtout sur la quantité insignifiante de biens qu’ils possédaient « minuscule jardin » ; « trois pots de géranium ». Mais aussi à travers le fait qu’ils ne peuvent pas conserver les seuls choses qui leurs avait procurées du bonheur. Il insiste sur cette cruauté en opposant l’accumulation des choses aimées « le chat, le chien, le géranium » qu’ « ils avaient du sacrifier » avec le peu de biens qu’ils emportent : « que ces batteries de cuisine ». Il y a donc une disproportion entre la quantité de travail qu’on du déployé ces hommes et ces femmes et l’indécence de leurs logements. Cette description après laquelle survient celle du couple d’ouvriers commence dès lors à faire naitre un sentiment de compassion chez le lecteur.

Ce texte présente une forme cyclique avec les deux citations de vérité générale qui encadrent ce texte au début et à la fin du texte. Cela rappelle l’idée de fatalité sur lequel insiste St Exupéry car cette forme cyclique représente une sorte de cercle vicieux dont on ne peut se défaire. En effet si les parents n’ont pas été éduqués, il ne disposeront pas de moyens suffisants pour permettre a leurs fils de le devenir. Eux même n’ont pas été éduqués surement a cause du manque de moyens de leurs parents. Or seule l’éducation permet d’obtenir un métier correct. Cela montre bien que la société enferme cette classe sociale dans une pauvreté contre laquelle ils sont impuissants. L’enfant est supporté par ses parents on le voit au fait qu’il est dort « entre l’homme et la femme », l’auteur souhaite que cette image soit une sorte de symbole : quoi qu’il arrive les parents font et feront tout ce qu’ils peuvent pour aider leur fils. Or l’auteur sait que tous ces efforts sont vains. La fatalité qui pèse sur cette classe sociale s’exprime aussi dans la description que fait l’auteur de l’enfant.

On retrouve cette idée de fatalité surtout dans le deuxième paragraphe dans lequel St Ex commence par décrire le couple L’auteur évoque l’homme et la femme polonais de façon à éveiller la pitié du lecteur grâce a plusieurs figures de style. On voit cela en particulier dans cette description. Il démontre en les décrivant physiquement et en imaginant leur passé qu’ils n’ont pu bénéficier ni d’un épanouissement sentimental durable ni d’un épanouissement intellectuelle et c’est ce qui les a mené a la ruine.

La mère allaite son enfant avec lassitude, la fatigue qu’elle subit est telle qu’elle parait dormir, à travers cette image Saint Ex semble sous entendre que qu’elle parait n’être plus vivante. Le tragique lors d’une remarque objective que fait l’auteur en décrivant la mère qui allaite son enfant « La vie se transmet dans l’absurde et le désordre de ce voyage ». A travers cette phrase, l’auteur montre sa surprise et insiste sur l’idée qu’elle semble même communiquer ses dernières forces, la vie à son enfant.

De même son mari « était pareil à un tas de glaise » cette expression a une connotation religieuse. Dans la bible Dieu aurait crée l’homme à partir de glaise. Saint Ex sous entend à nouveau que l’homme semble avoir quitté le monde des vivants. Le crane de l’homme est auparavant comparé à une pierre de par sa nudité. L’homme à visiblement perdu ses cheveux prématurément, si on tient compte de l’âge de son fils. On en déduit donc que sa vie n’a pas du être facile. On retrouve plus loin un parallélisme entre le « le corps […] fait de bosses et de creux. » et les « paquets ficelés et crevés de hernies » l’homme est mal en point physiquement et cette comparaison le fait ressembler à un autre paquet sans vie de plus que transporte le train.

L’auteur cherche à nouveau à indigner le lecteur en opposant la jeunesse heureuse qu’ils ont eu et la vie pathétique et misérable qu’ils vivent à présent. L’auteur compare l’homme a ce qu’il était avant que Dieu ne lui insuffle la vie, cela signifie que l’auteur à l’impression en le regardant que la vie, ou tout du moins l’envie de vivre l’a quitté. A cela s’oppose l’envie qui l’animait quand il avait rencontré sa femme. Le processus de déshumanisation de l’homme et de la femme est accentué par le retour en arrière que fait l’auteur en imaginant une jeunesse heureuse qu’aurais eu le couple et en particulier le jeu de séduction qui les amené à se marier. Grace à l’ellipse qu’il fait en passant directement de cette période à aujourd’hui, l’auteur insiste sur le fait que bien que ces gens là ont pu être heureux un jour ça n’aurais pas pu durer. Et cela s’applique aussi à l’enfant : « Mozart est condamné »

L’idée de paradoxe entre les parents qui représentent la déchéance humaine et l’enfant qui au contraire symbolise l’espoir et la réussite est constamment soulignée dans la troisième partie du texte. Elle repose sur l’utilisation de trois figures de style : la comparaison, le parallélisme et la métaphore. Ainsi des les premières lignes de ce paragraphe l’auteur, évoque l’étonnement qu’il a eu en découvrant l’enfant à travers le parallélisme « il était né de ce couple là une sorte de fruit doré » L’enfant est comparé à un fruit doré alors que l’auteur s’attendait visiblement à un fruit gâté. L’expression « ce couple là » est assez péjoratif et c’est donc cet impression que l’auteur veut donner : Pour un couple aussi misérable cet enfant semble être un miracle. L’enfant est l’allégorie du miracle au contraire, ses parents eux sont l’allégorie de la misère sociale et de la déchéance humaine « il était né de ses lourdes hardes cette réussite de charme et de grâce. » L’auteur souligne cette idée de paradoxe en utilisant exclusivement un vocabulaire mélioratif lorsqu’il parle de l’enfant et le champ lexical de la misère et la grossièreté lorsqu’il évoque le couple d’ouvriers : « une belle promesse de la vie » ; « lourdes hardes »,

L’auteur cherche à donner son avis tout au long du texte sur la question de l’accès à l’éducation à son époque. Pour cela, après avoir sensibiliser le lecteur à sa cause, il va décrire sa vision des choses de façon très précise, c’est ce qui fait la force de son argumentation.

Pour commencer, l’engagement de l’auteur, qui se considère impuissant pousse le lecteur à se sentir concerné par la cause défendu.

En effet, la situation d’énonciation sonne comme une complainte de l’auteur qui se sent comme exténué par tous les voyages qu’il a du faire à travers l’Europe. Il semble désigner pour responsable l’économie européenne et donc à travers celle-ci les personnes qui la contrôle et semblent être la cause de tous ses malheurs. Il fait la métaphore de l’économie qui serait une mer agité et lui qui serai une sorte de petit bateau « balloté » aux grés de celle-ci. Cela explique cette dénonciation implicite qu’il fait dans le premier paragraphe. De même, Il exprime son impuissance face aux gouvernements dans le dernier paragraphe, en effet, il démontre qu’il « ne croit gère à la pitié », car il estime que son combat est plus important et noble : il s’agit de sauvegarder le talent présent en chaque homme.

Il s’oppose néanmoins à la société en dénonçant le manque d’accès à l’éducation.

Ce texte est en quelque sorte un témoignage

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