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Study Trip Bilbao

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iatives culturelles. Le résultat le plus marquant fut l’installation, au cœur de la ville, du musée Guggenheim, projet défendu par les pouvoirs publics qui ont décidé d’investir des sommes considérables pour permettre la réalisation de cette initiative bien que des contraintes d’acceptation de la part de la population subsistaient. Selon Enrique Brasco, à l’heure actuelle, la ville aurait reçu 12 fois l’investissement qu’elle a dû faire pour que ce projet voit le jour. Mais le musée Guggenheim n’est pas l’unique résultat de ce plan de régénération urbaine. Les rives du fleuve ont été aménagées, de nouveaux ponts dessiné par des architectes de renom ont vu le jour, une organisation efficace des transports en commun ainsi que la création d’un métro ont permis de rendre la ville plus moderne mais aussi beaucoup plus accessible pour les citadins et les touristes. Tous ces éléments sont directement et réellement appréciables lorsque l’on visite cette ville. Personnellement lors de ma visite de la ville, j’ai été agréablement surpris par l’aménagement des rives du fleuve qui sont parfaites pour se promener et qui permettent de voir de nombreux bâtiments dont l’architecture et la conception urbanistique sont des facteurs de renaissance du centre ville et permettent d’embellir son patrimoine. De plus, j’ai été surpris par le métro de Bilbao qui a été dessiné par l’architecte britannique Norman Foster. L’entrée dans les stations se fait par une imposante structure en verre, on s’engouffre ensuite sous le sol par de longs escalators qui mènent à des stations très lumineuses et spacieuses qui sont en comparaison bien plus chaleureuses que certaines stations du métro parisien.

De nombreuses références au passé maritime de Bilbao ont vu le jour lors de la reconversion de la ville, notamment au niveau architectural. Le musée Guggenheim apparaît clairement comme un navire sous un certain angle ou encore le bassin devant le musée qui a une forme de poisson sont des exemples de souvenirs évoqués de cette partie de l’histoire de Bilbao. La ville n’est évidemment pas le seul acteur de cette régénération urbaine bien qu’elle soit responsable de nombreuses initiatives. L’association Bilbao Metropoli 30 a pour mission de conseiller, de coordonner des projets et de penser sur le long terme quand il s’agit de leur réalisation. Cette association doit donc, pour pouvoir travailler efficacement, être en relation avec l’ensemble des parties prenantes de la rénovation de la ville telles les institutions publiques, les entreprises privées mais également les universités, les musées, les consulats, les ONG etc. Les problématiques traités sont nombreuses et variées : de l’expansion du musée Guggenheim à la création d’un nouveau centre de la culture et des affaires. L’association cherche à savoir comment faire pour que le touriste reste plus longtemps dans la ville de Bilbao.

« La régénération urbaine exprime la volonté de redonner une identité positive à une ville ayant connu de graves difficultés économiques et sociales. La culture et les activités qui lui sont liées peuvent aider dans ce processus ». A la vue de cette définition, on peut dire que Bilbao a réussi sa régénération urbaine puisque l’économie a repris, le chômage a chuté, le tourisme s’est considérablement développé, la qualité de vie s’est accrue. L’innovation territoriale consiste en la production d’un cadre idéal pour l’implantation d’entreprises, en la valorisation d’éléments non économiques qui constituent le territoire lui-même. Selon les chiffres fournis par Enrique Brasco, le pays basque regroupe 3076 creative companies, 25 300 personnes travaillent dans le secteur des industries créatives et les habitants de Bilbao dépensent en moyennent 300 euros par an dans des activités culturelles, ce qui est supérieur à la moyenne du reste du pays. Il est évident que le patrimoine joue un rôle déterminant dans la régénération de la ville. Au cœur du pays basque on peut aisément constater le sens de l’appartenance, la valorisation des traditions et des savoir-faire locaux et surtout la valorisation de la culture basque. Bilbao jouit d’une identité locale très forte, il y a de solides fondations économiques et administratives (nécessaires pour organiser, coordonner et planifier la rénovation), la situation géographique est stratégique du fait de la proximité avec d’autres grandes villes européennes, les TIC sont bien implantées et la culture joue également un rôle très important.

Certains quartiers de la ville, comme celui ou l’on était logé à l’hôtel sont de véritables clusters culturels où sont regroupés de nombreuses small creative companies. Dans les rues piétonnes se sont développés de nombreux magasins de vêtements, de produits typiques basques, de bars originaux ou traditionnels, ce qui constitue au final un véritable district ou quartier culturel. Les différences avec les autres quartiers de la ville sont nombreuses, tant au niveau architectural qu’économique. On a l’impression d’être dans une ville à part bien qu’on soit toujours dans le centre de Bilbao.

II.

Notre expérience de Bilbao en tant que consommateurs culturels

L’arrivée à Bilbao

Avant d'arriver à Bilbao, nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre. On nous l'avait décrite comme une ville créative, certes, mais la seule chose que nous connaissions alors de Bilbao, c'était le musée Guggenheim, et de nom seulement. En arrivant dans l'agglomération de Bilbao par l'autoroute, le paysage est assez triste, grisâtre. Les usines cachent la beauté du cœur de la ville. Nous avons été frappés par les différents styles architecturaux dont la ville est dotée. L’architecture de la vieille ville n’a rien à voir avec le reste de la cité. Après avoir tourné pendant une heure dans la ville, nous avons enfin trouvé le chemin de l’hôtel. Nous avons passé la première nuit dans l’hôtel Jardines, un petit hôtel deux étoiles au cœur de la vieille ville. L’accueil et les chambres étaient tout à fait convenables, le séjour commençait bien. Pressés par le temps à cause de notre retard, nous n’avons pas pu nous promener dans la ville et avons du nous rendre au point de rendez-vous dans l’autre hôtel pour entendre le speech qui marquait le début du study trip. Après cela nous sommes allés au musée Guggenheim pour démarrer la visite de la ville commentée par un guide. La visite de la ville C’est donc depuis le musée Guggenheim que nous avons entamé la visite d’une partie de la ville, sous la pluie… Nous avons longé les quais pour nous rendre dans le centre-ville. Au début de la visite, nous avons appris que les quais abritaient jadis les industries de la ville. La principale activité économique était alors le commerce maritime par le biais du port fluvial. Aujourd’hui, le commerce maritime n’existe plus, toute l’économie est recentrée sur le secteur tertiaire. La réhabilitation des quais fait partie du plan de revitalisation lui aussi. Par beau temps, la promenade doit être particulièrement agréable. Avec le plan, de nombreux ponts ont vu le jour, permettant de relier la vieille ville au centre-ville, plus moderne. On note dans l’architecture des ponts, la volonté des pouvoirs publics de reconstruire la ville de manière créative tout en faisant référence au passé industriel de la ville.

Après la visite de la ville, nous avons eu un peu de temps pour sillonner les rues de Bilbao et découvrir notamment les « small creative boutiques » très présentes dans le cœur de la ville. Une « small creative boutique » est une petite boutique dont le concept principal s’appuie sur la création et l’innovation. Nous en avons vu plusieurs, du textile à la décoration en passant par la gastronomie. Etrangement, nous avons été également attirés par des endroits qui nous étaient plus familiers. Nous sommes entrés dans le magasin « Corte Ingles » de la ville pour se rendre compte qu’au final c’était un magasin « Galeries Lafayette » espagnol.

Le musée Guggenheim

On ne peut se trouver au pied du musée sans ressentir quelque chose de particulier. Son envergure est imposante, il semble dominer la ville. Mais c’est son architecture audacieuse qui nous a le plus frappé. Pour ce bâtiment moderne, l’architecte Frank Gehry a choisi des formes ondulantes et des matériaux bien particuliers. Le titane qui recouvre la majeure partie de l’édifice reflète la lumière du soleil et le verre la laisse entrer pour éclairer le hall. Le musée Guggenheim apparaît en fait comme une œuvre d’art à part entière. C’est le symbole par excellence de la régénération de la ville. Cependant les organismes locaux tels que Metropoli 30 et la chambre de commerce insistent sur le fait que la construction du musée en 1997 fait partie du plan de revitalisation de la ville. Un ensemble de programmes a été mis en œuvre pour régénérer Bilbao. Ce n’est pas le musée Guggenheim qui a permis à la ville d’adopter un nouveau visage mais c’est bien le plan de revitalisation qui a permis la construction du musée Guggenheim. Après avoir vu l'œuvre d'art que constitue le musée Guggenheim, la visite devient quasiinévitable. On ne peut repartir de Bilbao sans être entré dans ce chef-d'œuvre. Dans le cas présent, le processus de décision de la part du consommateur culturel est de très courte

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