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Analyse activité cesf

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util ne répond aux angoisses persistantes.

Une analyse de cette demande a alors été élaborée lors d’une réunion commune entre un agent du centre social de B. (dépendant de la CAF de l’I) et deux agents du Conseil Général. Les professionnels ont alors approfondi la demande de ces habitants. Cela a abouti à une réflexion commune entre les deux partenaires puis à la constitution d’un groupe de travail composé d’une conseillère en économie sociale et familiale (dont une mission principale est le volet surendettement) et d’une assistante sociale du Conseil Général intervenant sur ce quartier ainsi qu’un agent de développement local du centre social dont les missions sont de mobiliser l’ensemble des personnes ressources du quartier B, de le dynamiser par la mise en œuvre de projets collectifs de développement.

Les professionnels concernés ont alors organisé avec ces personnes deux rencontres afin de recueillir plus précisément leurs souhaits, leur permettre de préciser leurs demandes et d’affiner les objectifs du projet.

L’objectif général de ce projet est de rompre l’isolement des personnes en situation financière difficile. Cet idéal donné se décline en actions intermédiaires telles que :

* Créer d’un groupe d’action collective

* Permettre aux participants d’exprimer leur vécu et partager leurs expériences

* Trouver des réponses à toutes leurs interrogations encore actuelles concernant la procédure

* Mieux prendre conscience des peurs qui les ont freinés dans la constitution de leur dossier de surendettement

Les résultats finals attendus sont :

- Mettre en place une action de prévention afin d’aider d’autres personnes à « franchir le pas » du surendettement

* Créer du lien social entre les participants

* Créer une dynamique de groupe,

* Développer l’entraide avec les partenaires

* Responsabiliser les participants

REALISATION DU PROJET

Un groupe est alors proposé aux volontaires (personnes habitant C. et confrontés personnellement à une situation de surendettement passée ou présente) d’octobre 2009 à juin 2010, animé par la conseillère en économie sociale et familiale et alternativement l’assistante sociale et l’agent de développement local, ainsi que ponctuellement des stagiaires, à raison de deux rencontres mensuelles de deux heures chacune, soit un total de 15 rencontres, avec en moyenne 4 à 5 participants.

L’action s’est alors déclinée en trois périodes distinctes : une première période d’octobre à décembre 2009, où le groupe a travaillé sur la base de toutes les étapes de la procédure. La conseillère a alors répondu aux interrogations des participants sur le procédé, les points qui restaient incompris. Chacun a pu mieux comprendre les étapes du déroulement de son propre dossier. Les participants ont exprimé et partagé librement leurs expériences, propres ressentis et vécus.

Ensuite de janvier à mars, le groupe s’est placé dans une phase de réflexion quant à la construction d’un support de communication permettant à des personnes de franchir le pas du dossier de surendettement. Ils ont alors listé toutes les peurs ressenties avant de déposer le dossier de surendettement ainsi que tous les aspects positifs du dossier. Suite à ce travail d’échange, les professionnelles ont recueilli deux témoignages des participants sur leurs propres histoires, ressentis par rapport à la procédure, dans le but de l’intégrer au dépliant.

Durant cette phase, les animatrices ont été particulièrement vigilantes au niveau de l’expression des participants. En effet, il était très important que chacun puisse exprimer ce qu’il avait envie de dire aux autres de sa propre expérience. A cette occasion, elles ont tenu à préciser que leurs propos resteraient confidentiels.

Ces deux étapes franchies, de mars à juin, le groupe est ensuite passé à une phase de construction d’une plaquette d’information qui soit la plus fidèle possible à la teneur des échanges au sein du groupe. Son objectif premier était de toucher des personnes susceptibles d’être surendettées du bien fondé et de la réalité du dossier de surendettement en démystifiant les peurs et apportant des témoignages. Ainsi, parler dans un but d’informer pour aider à franchir le pas, de déposer un dossier de surendettement. Après assemblage des idées, du contenu et des rubriques, les participants ont élaboré une maquette qui ensuite a été mise en forme par la secrétaire du centre social.

Afin de perdurer dans une optique de partenariat, deux membres du groupe, la conseillère et moi-même, nous sommes rendus à la banque de France de C. munis de cette maquette, pour rencontrer le responsable du pôle surendettement, et lui exposer plus en détail le projet. Au fil de la conversation nous lui avons demandé s’il serait possible de glisser notre plaquette dans les dossiers de surendettement pour sensibiliser les personnes qui déposent leur dossier. Il a répondu que cela ne pourrait s’en doute pas être réalisable puisqu’il faudrait l’aval national par la banque de France. C’est alors que nous lui avons proposé d’en laisser à l’accueil, à portée de tous. A cette suggestion il nous a rétorqué que cela serait éventuellement possible après accord du directeur. Malgré notre exposé, il a semblé être retissant à notre démarche, puisque selon lui des outils de communication institutionnels existent déjà. Une participante lui a alors exposé que certes les dépliants existants sont complets mais qu’ils ne mesurent en rien la dimension humaine des ressentis et des peurs.

Une fois la plaquette réalisée, une réflexion commune a permis de déterminer les organismes stratégiques où le dépliant pourrait être exposé. Il en est ressorti des institutions partenaires de la CAS et du centre social : les 9 Circonscriptions d’action sociale de l’I (salles d’attentes et professionnels : soit les 50 assistantes sociales et les 12 CESF), la DPDS et la MDPH, les 5 centres sociaux du département, la CAF, la Banque de France, le CIDFF, le CCAS de C, l’UDAF, l’association d’aide aux familles, la CRAM ainsi que la CRAM retraite, le service social de la mairie de C et du centre hospitalier, le réseau Respire, les bailleurs sociaux, les association caritatives (la croix rouge, le secours populaire, le secours catholique et les resto du cœur), les maisons relais, le CHRS, la MSA, les entreprises d’insertion, la mission locale et éventuellement l’ADIL.

Dans les Circonscriptions d’Action Sociale, il serait attribué 50 exemplaires par assistante sociale, 100 par conseillère en économie sociale et familiale, 100 par centre social, 100 pour la banque de France de l’I, 50 par association et autres organismes, soit un total d’environ 7000 exemplaires.

La limite de ce projet est le coût de l’impression, montant conséquent puisque le document est en couleur et recto-verso. Ce coût pourrait être financé à par égale par le Conseil Général et la CAF.

Pour l’impression, l’agent de développement local s’était renseigné dans un premier temps auprès de l’AFPA d’I qui propose une formation qualifiante en publication assistée par ordinateur, l’idée de départ était de leur demander de faire réaliser une maquette par les stagiaires. Néanmoins, le responsable de la formation a répondu que ce n’était pas envisageable car on pourrait leur reprocher le principe de concurrence déloyale.

De ce fait les professionnels se sont orientés vers leurs propres institutions puisque la CAF dispose d’un service de reprographie. Ici le coût d’un exemplaire recto-verso au service d’impression est de 0.054€ par côté soit 0.108€ par dépliant, ainsi un total de 756 € pour les 7000 exemplaires. Après réflexion, il a été décidé de rechercher d’autres devis pour comparer les prix et prendre l’offre la plus intéressante.

Les participants et les professionnels ont décidé, une fois les exemplaires tirés, de les porter directement aux organismes. Cette démarche serait intéressante et enrichissante pour tous et répondrait ainsi à un objectif principal du groupe, c'est-à-dire acquérir une autonomie et créer du lien avec les partenaires. En effet un simple envoi n’aurait pas autant de valeur pour les récepteurs et surtout pour les acteurs, la remise en main propre permettrait une valorisation de leur projet, une concrétisation finale, ainsi qu’une reconnaissance des participants.

Avant impression des dépliants, il serait intéressant d’appeler les organismes pour savoir s’ils seraient éventuellement intéressés, pour éviter de faire des tirages trop importants par rapport à la demande, de plus cet appel aurait pour but de préparer un bon accueil lors de la distribution.

BILAN

Le bilan critique que nous pourrions faire de ce dépliant au premier abord, est qu’il semble tout à fait adapté au public, en effet il est simple de compréhension et va à l’essentiel, dès la première lecture on comprend l’intention d’informer et rassurer sur la procédure. De plus celui-ci n’aurait jamais pu être aussi pertinent s’il avait été réalisé uniquement par des professionnels.

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