Analyse de soin infirmier
Étude de cas : Analyse de soin infirmier. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Marco92 • 2 Janvier 2022 • Étude de cas • 2 039 Mots (9 Pages) • 738 Vues
INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIER ANTOINE BECLERE
UE 5.8 STAGE
Semestre 1 Session 1
Analyse de situation
GENDI MARCO
2021-2024
Anne Dietrich
10/12/21
Nous nous situons dans un établissement d’hébergement pour personne âgée dépendante situé dans la région parisienne. Cet établissement est constitué de personnel soignant tel que les infirmiers et les aides soignants ainsi que du personnel chargé du bon fonctionnement de la structure. Les résidents sont pour la plupart âgés, dont la capacité maximale d’accueil est de 80 lits.
Mme G, âgée de 92 ans, et ayant un GIR 3, ce qui correspond à son état observé puisqu’elle est capable d’être autonome sur certain aspect de son quotidien, mais à tout de même besoin d’aide pour des activités, telle que sa toilette. Son marie est décédé il y à 3 ans. Elle a une fille qui habite la région parisienne et un fils qui habite en Bretagne ainsi que 4 petits enfants.
Mme G possède des difficultés à se situer temporellement (trouble mnésique antérograde) et à eu une perte d’autonomie progressive d’où sa mise en place dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes le 11/02/2019.
Elle a travaillé en tant que secrétaire de son marie qui possédait une entreprise d’aviation.
Cette dame à eu des antécédents d’arythmie cardiaque, de décompensation cardiaque droit, anémie, hypertension artérielle et une insuffisance veineuse chronique, ainsi qu’une carence en vitamine D. Elle s’est faite opéré pour une cataracte en 2012. Elle porte un appareil auditif au deux oreilles, des lunettes, un dentier et se déplace uniquement à l’aide d’un fauteuil roulant. Elle présente actuellement un commencement de démence.
Le médecin lui a prescrit du clinutren à donné en cas de dénutrition, du Diffu-K 600mg en gélule 3 fois par jour pour géré l’hypokaliémie médicamenteuse (notamment liée à la prise de furosemide), furosemide 40mg une fois par jour, pour gérer son oedeme cardiaque et son hypertension artérielle, et lanzoprazol 30mg une fois par jour, pour prévenir et traité l’ulcère duodénal et gastrique.
Des séances avec le kinésithérapeute sont également misent en place afin de l’aider à reprendre sa mobilité et sa dépendance dans les déplacements
Elle vit actuellement dans un Ehpad et est entourée d’autre résidents très occasionnellement car elle n’aime pas se sentir trop entouré. Elle participe à des activités proposé par l’établissement sans nécessairement faire preuve de volontariat.
Personne volontaire lors de ses séances de kinésithérapie de sa toilette et cherche à devenir indépendante dans son quotidien.
Ce matin lors de la douche de madame G, je prépare mon matériel. Je rentre dans sa chambre en m’assurant d’avoir fermé la porte. Je la salue en lui demandant si elle avait passé une bonne soirée et si ces derniers jours ce sont bien passés (étant donné que j’étais de repos), question à laquelle elle me répond que non car elle fait des cauchemars et qu’elle ne voulait pas faire sa toilette. J’arrive à la convaincre en lui disant que cette toilette ne pourrait avoir que des effets positifs et l’aider à se sentir mieux pour la journée. Je l’ai donc aidé a se positionner sur son fauteuil puis sur la cuvette des toilettes afin qu’elle puisse faire ses besoins. Pendant ce temps là je prépare la chambre en faisant une réfection du lit, en ouvrant les fenêtres pour aérer ainsi qu’en rangeant les effets personnels de la résidente à sa place. Sachant qu’elle compte voir le coiffeur dans la journée j’entame alors la douche de Mme G, en lui proposant de se laver le visage avec son gant de toilette personnel sur lequel elle préfère mettre du savon au lieu de simplement se rincer avec de l’eau à l’aide du pommeau de douche. Lorsque nous sommes passé au corps elle a décidé qu’elle voulait arrêter sa toilette. Je lui fais comprendre qu’elle ne doit pas agir de cette manière là parce qu’elle se fait du mal à elle-même et que cela ne résoudra rien, avec un peu de discussion nous avons pu reprendre le reste de la toilette. Je reprend donc un gant de toilette savonné puis lui lave le corps en commençant par le haut du corps puis des jambes et enfin les parties intimes en utilisant un gant different pour cette dernière partie. Je l’aide à s’habiller en lui laissant le choix de ses vêtements sans oublier de mettre ses chaussettes de contentions. Je la dispose au niveau du lavabo dans lequel elle se brosse les dents et se maquille de manière autonome et sans aide de ma part. Je lui met ses appareils auditifs, son dentier ainsi que ses lunettes et l’installe devant la télévision.
Dans cette situation je commence en préparant mon matériel, qui est constitué d’un tablier, de gants de toilettes, gants, d’un sac poubelle et d’une protection de taille L. Madame G refuse en premier lieu le soin. La confiance instauré au préalable m’a permit d’avoir l’information concernant ses cauchemars, ses émotions et de son état d’esprit. Du fait de son début de démence et de sa mauvaise nuit passée, la résidente s’est senti un peu agressée par ma présence malgré le nombre de douche et toilette effectuées. Elle réagit donc de manière défensive, en ne percevant pas ce soin comme une aide et ne sait comment le gérer psychologiquement. Cette situation révèle de nombreux éléments qui peuvent être désagréables tel que la nudité, des douleurs, des peurs par exemple. Ses facultés cognitives ne sont pas apte à canaliser ces éléments ainsi il a fallu un peu de conversation pour la libérer de ses inconforts et instaurer une situation de confiance. Cet échange à pu être mené à bien grâce au fait que je connais la personne depuis maintenant plusieurs semaines et j’ai souvent discuté avec elle sur ses problèmes et les choses qui lui tenais à coeur puisqu’elle ne souhaite pas être proche de ses co-résidents qui l’entoure dans l’Ehpad.
Vient alors la douche, où elle commence par se positionner sur les toilettes avec mon aide afin de faire ses besoins comme indiqué dans l’article 14 besoins fondamentaux selon Virginia Henderson. Elle participe en prenant son gant personnel, et ainsi la rendre la plus autonome possible tout en lui permettant d’utiliser ses affaires personnelles. En commençant par son dos j’ai lavé le haut de son corps suivis de ses jambes afin de partir des zones les plus propres vers le plus sales. Et enfin pour la partie intimes j’ai usé d’un gant nouveau afin de ne pas ajouter de germes venu d’ailleurs ce qui pourrait entrainer une infection. Suite à cela je lui ai laissé le choix de ses vêtements afin qu’elle puisse affirmer son identité physique, mentale et sociale auprès des autres résidents et du personnel de l’Ehpad.
Pour continuer dans cette lancé d’autonomie et d’affirmer son identité je l’ai positionné devant le lavabo pour lui permettre de se brosser les dents, se coiffer, ainsi que se maquiller. Ceci rentre dans l’aspect de Tenir son corps propre et sa mise soignée, protéger son épiderme comme l’explique Virginia Henderson, toujours dans le même article.
Je me suis demandé après coup en analysant ma situation si ma mise en forme de ma pratique était justifiée sur tout les aspects, les axes à améliorer ainsi que les erreurs commises. Tout d’abord en commençant par l’aspect hygiénique de la situation est ce que j’ai bien appliqué toute les précautions standard pour un soin? Ensuite vient l’aspect du respect, de son intimité et des valeur de la personne ainsi que son consentement, ont-ils était respecté? L’explication du soin a-t-elle été concise? Les différents niveaux de la pyramide de Maslow ont ils été respecté ?
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