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Cadre europeen commun de reference pour les langues

Mémoire : Cadre europeen commun de reference pour les langues. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
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Bibliographie générale

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NOTE PRÉLIMINAIRE

Cette version restructurée d’un Cadre européen commun de référence pour l’apprentissage/enseignement des langues et l’évaluation représente le dernier stade d’un processus activement mené depuis 1991 et qui doit beaucoup à la collaboration de nombreux membres de la profession enseignante à travers l’Europe et au-delà. Le Conseil de l’Europe tient à reconnaître avec gratitude les contributions faites par – le Groupe de Projet Apprentissage des langues et citoyenneté européenne représentant tous les États membres du Conseil de la coopération culturelle, ainsi que le Canada en qualité d’observateur, pour avoir suivi son développement avec attention – le Groupe de travail mis en place par le Groupe de Projet, comprenant vingt ressortissants des États membres et représentant les divers intérêts professionnels concernés, ainsi que des représentants de la Commission européenne et de son programme LINGUA, pour leurs inestimables conseils et la supervision du projet – le Groupe d’auteurs mis en place par le Groupe de travail, et qui comprenait Monsieur le Professeur J.L.M. Trim (Directeur de Projet), le Professeur D. Coste (École Normale Supérieure de Fontenay/Saint-Cloud, CREDIF, France), M. B. North (Eurocentres, Suisse), ainsi que M. J. Sheils (Secrétariat). Le Conseil de l’Europe exprime ses remerciements aux institutions qui ont permis aux personnes concernées de contribuer à cette importante entreprise – la Commission permanente des directeurs cantonaux de l’éducation et le Fonds national suisse de recherche scientifique pour son soutien au travail de M. B. North et du Professeur G. Schneider (Université de Fribourg) concernant l'élaboration et l’étalonnage de descripteurs de compétences langagières pour les Niveaux communs de référence – la Fondation Eurocentres pour avoir fourni l’expertise nécessaire à la définition et à l’étalonnage des niveaux de compétences langagières – le US National Foreign Language Center, qui a accordé à MM. Trim et North des Bourses Mellon, ce qui a facilité leur participation à ce projet – les nombreux collègues et institutions à travers l’Europe qui ont répondu, souvent avec beaucoup de soins et des détails concrets, à la demande de commentaires et de réactions concernant les projets précédents. Les réactions sur la mise en pratique du Cadre de référence ont été recueillies auprès d’un échantillon représentatif d’utilisateurs différents. D’autres, en outre, ont été invités à communiquer au Conseil de l’Europe les résultats de leur utilisation du Cadre à des fins spécifiques. Les informations reçues ont été prises en compte pour la révision du Cadre et des Guides à l’usage des utilisateurs avant leur adoption dans toute l’Europe. Cette révision a été réalisée par MM. Trim et North.

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AVERTISSEMENT

Ces notes ont pour but de vous aider à utiliser le plus efficacement possible le Cadre européen commun de référence pour les langues. Apprendre, enseigner, évaluer, que vous soyez apprenant ou praticien de l’enseignement ou de l’évaluation des langues. Elles ne traiteront pas des diverses possibilités d’utilisation du Cadre propres à telle ou telle catégorie d’utilisateur, enseignants, examinateurs, auteurs de manuels, formateurs, administrateurs, etc., lesquelles font l’objet de Guides disponibles au Conseil de l’Europe et consultables sur son site. Il s’agit ici d’une première introduction au Cadre de référence qui s’adresse à l’ensemble de ses utilisateurs. Vous pouvez, bien évidemment, utiliser le Cadre de référence à votre guise, comme tout autre publication. En fait, nous espérons qu’il se trouvera des lecteurs pour s’engager à cet égard sur des voies que nous n’avons pas explorées. Rappelons toutefois les deux objectifs principaux qui ont présidé à son élaboration. 1. Encourager les praticiens dans le domaine des langues vivantes, quels qu’ils soient, y compris les apprenants, à se poser un certain nombre de questions, et notamment : – Que faisons-nous exactement lors d’un échange oral ou écrit avec autrui ? – Qu’est-ce qui nous permet d’agir ainsi ? – Quelle part d’apprentissage cela nécessite-t-il lorsque nous essayons d’utiliser une nouvelle langue ? – Comment fixons-nous nos objectifs et marquons-nous notre progrès entre l’ignorance totale et la maîtrise effective de la langue étrangère ? – Comment s’effectue l’apprentissage de la langue ? – Que faire pour aider les gens à mieux apprendre une langue ? 2. Faciliter les échanges d’informations entre les praticiens et les apprenants afin que les premiers puissent dire aux seconds ce qu’ils attendent d’eux en termes d’apprentissage et comment ils essaieront de les y aider. Soyons clairs : il ne s’agit aucunement de dicter aux praticiens ce qu’ils ont à faire et comment le faire. Nous soulevons des questions, nous n’apportons pas de réponses. La fonction du Cadre européen commun de référence n’est pas de prescrire les objectifs que ses utilisateurs devraient poursuivre ni les méthodes qu’ils devraient utiliser. Ce qui ne veut pas dire que le Conseil de l’Europe soit indifférent à ces questions. De fait, les collègues des pays membres qui collaborent aux projets Langues vivantes du Conseil de l’Europe ont consacré, au fil des ans, beaucoup de réflexion et de travail à l’établissement de principes et à la pratique dans le domaine de l’apprentissage, de l’enseignement et de l’évaluation des langues. Vous trouverez dans le Chapitre 1 les principes fondamentaux et leurs conséquences pratiques. Vous constaterez que le Conseil a pour souci d’améliorer la communication entre Européens de langues et de cultures différentes parce que la communication facilite la mobilité et les échanges et, ce faisant, favorise la compréhension réciproque et renforce la coopération. Le Conseil soutient également les méthodes d’enseignement et d’apprentissage qui aident les jeunes, mais aussi les moins jeunes, à se forger les savoirs, savoir-faire et attitudes dont ils ont besoin pour acquérir davantage d’indépendance dans la réflexion et dans l’action afin de se montrer plus responsables et coopératifs dans leurs relations à autrui. En ce sens, ce travail contribue à promouvoir une citoyenneté démocratique. En accord avec ces principes fondamentaux, le Conseil encourage toutes les personnes concernées par l’organisation de l’apprentissage des langues a fonder leur action sur les besoins, les motivations, les caractéristiques et les ressources de l’apprenant. Ce qui suppose de répondre à des questions telles que : – Qu’est-ce que l’apprenant aura besoin de faire avec la langue ? – Qu’a-t-il besoin d’apprendre pour être capable d’utiliser la langue à ces fins ? – Qu’est-ce qui le pousse à vouloir apprendre ? – Qui est-il (âge, sexe, milieu social et niveau d’instruction) ? – Quels sont le savoir, le savoir-faire et l’expérience de l’enseignant auquel il a à faire ? – Dans quelle mesure a-t-il accès à des manuels, des ouvrages de référence (grammaires, dictionnaires, etc.), des moyens audiovisuels et informatiques (matériel et didacticiels) ? – Combien de temps peut-il, désire-t-il ou est-il capable de consacrer à l’apprentissage d’une langue ?

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AVERTISSEMENT

À partir de cette analyse de la situation d’enseignement/apprentissage, il est absolument essentiel de définir avec un maximum de précision des objectifs immédiatement valables au regard des besoins des apprenants et réalistes du point de vue de leurs caractéristiques et des moyens disponibles. Nombreux sont les partenaires impliqués dans l’organisation de l’apprentissage des langues : enseignants et apprenants dans la classe mais aussi administrateurs de l’enseignement, examinateurs, auteurs et éditeurs de manuels, etc. S’ils s’accordent sur des objectifs ils peuvent alors, chacun dans son domaine, œuvrer dans le même sens pour aider les apprenants à atteindre ces objectifs. Ils peuvent aussi préciser et expliciter leurs propres objectifs et leurs méthodes pour faciliter la tâche de leurs partenaires. C’est dans ce but, comme l’expose le Chapitre 1, qu’a été élaboré le Cadre européen commun de référence. Pour remplir convenablement sa fonction, il lui faut répondre à certains critères de transparence et de cohérence et être aussi exhaustif que possible. Ces critères sont exposés et explicités dans le Chapitre 1. À propos de « l’exhaustivité » disons, pour simplifier, que vous devez trouver dans le Cadre de référence tout ce dont vous avez besoin pour décrire vos objectifs, vos méthodes et vos résultats. Le dispositif de paramètres, de catégories et d’exemples présenté au Chapitre 3, synthétisé page 25 et détaillé dans les Chapitres 4 et 5 entend exposer clairement les compétences (savoir, savoir-faire et attitudes) que l’usager de la langue se forge au fil de son expérience et qui lui permettent de faire face aux exigences de la communication par delà les frontières linguistiques et culturelles (c’est-à-dire, effectuer des tâches et des activités communicatives dans les divers contextes de la vie sociale,

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