Commentaire composé Andromaque

'on nous environne. Oreste, étant la victime des dieux, il les invoque : « ô ciel » et « grâce à dieu » de manière à insister sur le fait de la fatalité de son destin.

De plus Oreste possède les qualités et les caractéristiques du héros tragique. Premièrement, c'est a un personnage malheureux que nous référons. Avec l'annonce de la mort d'Hermione vers les vers 1603, c'est une multiplication de phrases exclamatives et interrogatives qui marquent son étonnement et ensuite nous verrons son début vers la folie. Effectivement cette réplique de Pylade vers 1600 : « Et parce qu'elle meurt, faut-il que vous mourriez ? » annonce le début d'un quiproquo que nous pourrions même qualifier de coup de théâtre. Il aura la fonction de retarder le dénoument et donc de donner un ressort dramatique au texte .De plus c'est un héros déterminé : la double négation vers 1597 marque la obstination qu'à Oreste à vouloir attendre Hermione, ce pourquoi il a tué Pyrrhus, simplement car son amour était plus fort que tout. En outre, l'utilisation du parallélisme de construction vers 1599 : « j'ai fait le crime, je vais l'expier » traduit le courage d'Oreste à assumer ses actes, en mettant en évidence l'opposition entre « le crime » et « expier ». De plus comme nous l'avons vu précédemment Oreste est tout a fait conscient de la fatalité de son destin, voué à l'échec. Notre personnage est donc un héros tragique, malheureux, courageux, qui a le sens de l'honneur mais qui subit son destin tout en ayant conscience.

Pour finir, Oreste est destiné a avoir une fin funeste, comme nous avons pu le voir dans les caractéristiques d'un héros tragique ci dessus. C'est d'une part grâce à l'annonce de la mort de Hermione que ce dénouement est tragique pour Oreste. De ce fait Racine fait l'utilisation d'une énumération de verbes à l'infinitif : « courber » « frapper » « tomber » pour donner une sorte de rapidité au suicide d'Hermione. Le récit doit être captivant, d'où l'utilisation des verbes à l'infitnitif qui donne une hypotypose, pour faire en sorte que le lecteur revive la scène en la décrivant avec beaucoup de détails. La scène semble alors plus réelle, et le dramaturge peut alors atteindre son but qui est comme l'a dit Boileau « plaire et de toucher ». Le désespoir d'Oreste a de même un place importante, ce qu'il entrainera par la suite sa montée en puissance dans la folie.

Son destin étant sans issue, Oreste va sombrer progressivement dans la folie comme le verrons par la suite.

Le dénouement dans chaque tragédie est comme une sorte d'accomplissement à la fin de la pièce.

Racine expose son dénouement avec une certaine rapidité et avec une idée d'accomplissement. Il insiste tout d'abord sur la nécessité de fuir de ses personnages. Pour cela il utilise donc le champ lexical de la fuite avec « partir » et « sortons » (v,1583) et de nombreuses phrases courtes comme « il faut partir ». Ensuite, nous avons un renversement de situation, avec les personnages qui vont changer de statuts. Après avoir eu Andromaque comme prisonnière dans l'acte 1 scène 1, elle est maintenant dans un position plutôt valorisante, étant la reine d'Epire. Ce changement est permet traduit cet accomplissement que Racine cherche à faire comprendre au lecteur. Ces changement début dès le vers 1588 avec le chiasme : « Ils la traitent en reine, et nous comme ennemis » mettant en opposition, « la » et « nous » ainsi que « reine » et « ennemie ». Cela montre bien la différence de situation qui s'est produit entre Andromaque et Oreste. Puis tout au long du texte Andromaque est mise en évidence. D'une part grâce l'emploie des verbes « rend », « commande », « veut » qui traduit le fait qu'Andromaque a le rôle de faire les actions importantes. De plus « A elle même » insiste d'autant plus sur Andromaque avec le pronom qui et repris, et sa présence en début de vers ou la césure valorise sa nouvelle position de force. Ce accomplissement funeste met donc beaucoup plus Andromaque en évidence qu'au début de la tragédie mais fait sombrer Oreste dans la folie.

C'est ensuite à la descente aux enfers d'Oreste que nous nous intéressons.

L'apparition de nombreuses phrases interrogatives et exclamatives montre qu'il est dérouté, et traduit le début de son hallucination. De plus il la présence du champ lexical de la vue »regard », « à mes yeux », montre qu'il est entrain de perdre la vue, à cause de son hallucination. C'est ensuite Pylade qu'il va confondre avec Pyrrhus : « Quoi ? Pyrrhus je te rencontre encore » La folie d'Oreste s'accroit au fil du récit, avec pour finir à la fin une métaphore filée concernant Hermione. Celle-ci est comparée