Commentaire Étranges Étrangers Prévert
Dissertation : Commentaire Étranges Étrangers Prévert. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresnflits de leur pays d’origine. Jacques Prévert adresse un message pour éveiller une reconnaissance et amorcer de la gratitude.
Il veut aussi créer de l’espoir chez ces étrangers leur disant que même s’ils souffrent dans ce pays et qu’ils sont rejetés de ses habitants, ils en font quand même partie.
Ce poème dénonce la discrimination subite par les minorités étrangères en France.
L’auteur nous montre les inégalités et les injustices qu’ils vivent. L’auteur utilise le terme « cobayes » après avoir sité les Kabyles donnant un coté animal et totalement manipulé à ces hommes. Il parle aussi de « bruleurs des grandes ordures » et d’ « ébouillanteurs des bêtes trouvées mortes sur pied au beau milieu des rues » après avoir parlé des Boumians et des Apatrides d’Aubervilliers montrant les travaux ignobles que ces hommes sont contraints de faire pour subsister. Ensuite il utilise deux allitérations « embauchés débauchés », « manœuvres désœuvrés » pour réinsister sur la manipulation des hommes (cette fois dans le travail).
Cette énumération est une promenade dans Paris, nous montrant la normalité et la banalité quotidienne de la présence des étrangers dans la vie de la ville malgré le fait qu’ils ne soient pas acceptés. Elle est en gradation. L’auteur présente d’abord les étrangers appartenant à une nationalité (Kabyles, Boumians, …) pour montrer que se sont des étrangers victimes de la société Française. Ensuite il parle d’apatrides, pour montrer qu’ils sont aussi victimes mais qu’ils n’ont pas d’origines, qu’ils viennent de nulle part. Puis il finit avec le mot esclave pour désigner les tirailleurs Sénégalais, troupe supplétives.
On voit dans les lignes 33-35 que la France les a manipulés en se servant d’eux pour renforcer leurs troupes et que la seule reconnaissance qu’elle leur porte est de les faire défiler le 14 juillet « ne venez dans la capitale […] le 14 juillet ». Prévert parle ensuite des indochinois, qui ont simplement réclamé leur pays et qui finissent avec une guerre sur le dos « l.44-45: le visage dans la terre et des bombes incendiaires labourant vos rizières ». Il parle de « dragons d’or fait de papier plié » et de « jongleurs aux innocents couteaux » pour ensuite dire « On vous a renvoyé la monnaie de vos papiers dorés », « on vous a retourné vos petits couteaux dans le dos » pour illustrer les relations fraternelles trahies par la guerre.
En définitive, ce poème dénonce les dures réalités de la vie des étrangers. Il condamne l’injustice dont ils sont victimes. Ainsi, cette critique de Prévert peut s’adresser à l’Etat qui n’a pas remercié ces « étrangers » pour l’aide qu’ils lui ont apportée en se mettant à son service. Mais aussi à la société qui ne sait pas voir au-delà des apparences la valeur de l’être humain.
Ce sujet abordé par Prévert en 1955 est toujours d’actualité, d’autres conflits ont touchés d’autres nations, les territoires français et européens sont des destinations d’espoir et de liberté pour les populations en souffrance. Les lois tentent de s’adapter mais le regard sur
ces étranges étrangers a-t-il changé ?
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