Commerce extérieur de la Chine

s en 1998 à 80 milliards en 2004 et sont depuis 1998 excédentaires. Effectivement, mise à part la première année (1999), les transactions sont stables (1999 à 2001), puis augmentent (après 2001). Cette augmentation est principalement dût aux biens, puis aux transactions courantes.

Ces documents montrent donc que la Chine a considérablement augmentée ses importations et exportations et qu'elle conserve une capacité de financement depuis des années. Cela montre donc que la Chine s'est réellement ouverte au commerce international.

2. Caractéristiques sectorielles et géographiques du commerce extérieur de la Chine.

La capacité de financement de la Chine est une des plus importantes du monde.

Au niveau sectoriel, les deux tiers du commerce extérieur chinois concernent des biens manufacturés ; elle importe principalement des pièces détachées et des composants, qu’elle transforme ou assemble pour exporter des produits finis. La Chine ne réalise souvent que des opérations d’assemblage. On parle d’« économie d’atelier ».

Au niveau géographique, la Chine exporte essentiellement avec l’Asie (50 %) mais elle est aussi très dépendante de l’Europe et des États-Unis, qui représentent ensemble 40 % de ses débouchés extérieurs. De ces derniers, elle importe moins de biens et de services, c’est essentiellement auprès d’autres pays d’Asie qu’elle se fournit (66 %).

II Les raisons de l’essor de la Chine dans le commerce mondial.

1. L’économie chinoise bénéfice d’avantages que l’État chinois a contribué à mettre en avant.

L’avantage premier réside dans la faiblesse des coûts de la main-d’œuvre ; elle rend les produits chinois compétitifs. En effet « la Chine remplace d’autres fournisseurs asiatiques des pays industriels. Cette évolution résulte du fait que des entreprises japonaises, entre autres, ont délocalisé sur le continent chinois la partie de la production qui avait la plus forte intensité de main-d’œuvre ».

Aussi, les investissements réalisés ont été importants. L’activité chinoise est toujours largement tirée par les exportations et l’investissement productif qui ont ensuite permis d’améliorer rapidement la productivité de l’économie chinoise.

2. Mais cette insertion rend l’économie chinoise dépendante de ses exportations.

Les limites à la montée en puissance dans le commerce mondial sont fatalement présentes.

La Chine grâce à l’essor de son industrie électronique, a rapidement développé ses exportations de produits de haute technologie. Cependant, cette position d’atelier du monde, n’est pas sans conséquences. En effet, la Chine centralise ses efforts commerciaux dans le domaine de la manufacture et ne détient pas de savoir-faire à part entière, ce qui est problématique quant à la pérennité de ces structures économiques, dépendantes de la santé des pays qui sous-traite en Chine. De plus, la demande intérieure est presque ignorée, ce qui ne favorise pas le phénomène de déséquilibre de l’économie de la Chine, puisque la croissance doit diversifier ses éléments moteurs, pour, encore une fois, ne pas dépendre des pays étrangers utilisant son avantage compétitif (main-d’œuvre).

En conclusion, la Chine est à un tournant de sa structure et de son fonctionnement économique. En effet, elle doit choisir entre conserver son rôle d’atelier du monde ou se recentrer sur les besoins de sa population et la demande intérieur