Economie Générale Des Médias
Documents Gratuits : Economie Générale Des Médias. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirestion et de la financiarisation.
Que produisent les industries culturelles ? : du divertissement et de l'information.
L'information a un fonctionnement économique particulier, c'est un produit éphémère qui a un coût fixe élevé (= les coûts de production de la première information ou du premier numéro d'un journal sont extrêmement élevés, ensuite plus on augmente le tirage plus le coût de production baisse : c'est le coût unitaire). Le coût fixe dans la presse c'est le coût du premier exemplaire, c'est un coût que l'on ne peut pas diminuer. On fait ainsi des économies d'échelle.
Dans les IC ont a une structure de coût atypique, le différentiel qui oppose un coût fixe élever à un coût de reproduction faible. Cette structure atypique privilégie les entreprises de grandes tailles, il faut être suffisamment important pour supporter le coût fixe. Cette structure va favoriser la concentration et le rapprochement entre entreprises.
Paradoxe du marché des médias : structurellement l'économie des produits et de cette branche les pousses à la concentration, mais socialement et politiquement tous les pays veulent empêcher de dépasser un certain seuil, on craint la main mise d'une seule entreprise sur le marché de l'information.
L'incertitude concernant les ventes du produit, l'ensemble des produits diffusés par les IC sont marqués par une forte incertitude vis à vis de leur vente. Un producteur en matière d'information ou médiatique, quand il lance un produit sur le marché il n'est jamais sure de récupérer une valeur monétaire à hauteur de ses investissements.
Dans une économie traditionnelle ce ne serait pas possible, c'est ici une spécialité des médias, il faut considérer que pour les industries médiatiques que le modèle est différent du modèle traditionnel.
Brouillage des frontières médiatiques : évolution ancienne depuis le milieu des années 80 jusqu'à aujourd'hui. Une évolution qui s'est accéléré avec l'apparition d'internet. Depuis l'émergence de l'internet grand-public, apparaissent des publications qui annoncent la mort des médias traditionnels, changement d'air culturel. Internet bouscule les fondements économique et sociaux de l'espace médiatique. La structure de l'offre médiatique est bouleversée en grande partie car les médias sur internet reposent sur la gratuité d'accès.
80% des flux publicitaires s'en vont sur internet il fuit la presse papier.
La faculté d'élaborer des contenues et de les diffuser : la division traditionnelle entre producteur "actif" et récepteur "passif" est totalement dépassée.
La production d'information n'est plus du seul recours des journalistes.
L'outil internet permet de contourner la transmission verticale de l'information, mais également satisfaire les exigences d'autonomie individuelle, et de renforcer la participation populaire à la vie démocratique.
Plus il ya de sites d'informations en lignes, plus la concurrence entre médias est importante, concurrence entre titre qui devient une concurrence entre support. La réponse face à cette concurrence : stratégie de ciblage des publics et d'ajustement de leurs produits --> accroissement de la presse spécialisé et l'entrer en masse du marketing et des outils marketing dans les rédactions. Les entreprises de presses vont cibler ... et des annonceurs. L'entrer des professions des ... renforcer ...
Diminuer les coûts de productions grâce à des formes de rationalisation.
Deux mouvements contraires et complémentaires :
un mouvement de diversification des supports (segmentation des publics)
un mouvement de concentration de l'actionnariat et construction de groupes trans-nationaux
Ces deux mouvements sont présents actuellement dans les médias et s’articulent l'un à l'autre. L’articulation et les inter-dépendances sont tellement forte que l'on considère aujourd'hui que les entreprises médiatiques sont inclus dans le secteur plus vaste de la communication. Ce mouvement d'intégration provoque la réaction des journalistes et toutes les luttes actuelles sur l'identité journalistique et la spécificité journalistique. Aujourd'hui à travers toutes ces mutations il y a un brouillage des frontières médiatiques.
Trois types de brouillages actuels :
La démarcation entre supports tend à disparaître, émergence des groupes multi-média (groupe multi-support).
La porosité accrue entre journalistes et communication
Il est difficile de distinguer le monde des médias des autres secteurs industriels
Groupe L'équipe : le seul quotidien sportif en France, situation de monopole. C'est Amaury qui est le propriétaire du quotidien, c'est une holding familiale détenu à 75% par la famille Amaury et 25% par le groupe Lagardère. Le groupe Amaury est un acteur traditionnel des médias qui va être touché par les mutation des IC (vague de diversification et de l'engagement dans une politique de convergence des supports puis des contenus).
La diversification : secteur de la presse 80% du CA du groupe Amaury, il s’appuie sur deux poids lourds de la presse : l’Équipe et le Parisien aujourd'hui en France. Depuis 1998 le groupe Amaury opère une diversification accéléré sur tous les autres supports (TV, radio et web). Amaury est également propriétaire de l’Écho Républicain qui publie et distribue deux gratuits (Cible 28, et Inter hebdo 18). Il affiche une présence en presse magazine, il est propriétaire de France Football, et publie l’Équipe magazine, Vélo magazine, et on lancé le Journal du Golf + publication sur la voile et le tennis. Ils ont essayé de se lancer dans le ciblage d'un public plus restreint : l’Équipe féminine mais ce fut un échec. Un mouvement de diversification important dans la presse quotidien, magazine et spécialisé. Ils ont racheté les centrales de publicités et de communication. L'équipe est propriétaire de sa propre régie publicitaire.
Deuxième vague : qui veut mettre en place l'équipe est une production et un support. L'équipe dispose de son site internet lancé en 2000, il propose un système d'alertes et de news par mail et sur téléphone mobile.
L'équipe a crée une filiale : l’Équipe 24/24 qui regroupe toutes les activités de diffusion sur le web et la téléphonie. 2ème filiale : l’Équipe prod vente de contenu journalistique pour la TV et le Web a des titres qui n'appartiennent pas à Amaury. Ils vendent ces contenus bcp à l'étranger et aux quotidiens russes, japonais et chinois. Ils se sont également doté d'une agence de photo-journalisme : presse sport, elle met à disposition des titres et vend des titres qui n'appartiennent pas à Amaury.
Dernière innovation la web-radio ; partenariat entre RTL et l'équipe.
Pour surfer sur la vague l'Équipe avait mis en place un système Sport-Box en partenariat avec Agora-Box pour développer une fonction participative, objectif : faire produire du contenu.
Mise en place technique : alliance avec tous les opérateurs mobile pour réaliser un maximum de gain sans engendrer le coût ce sont des moulinettes informatique qui transfert directement vers les opérateurs (pas de journalistes). C'est une politique de convergence et de diversification.
CHAPITRE 1 : LES MEDIAS, DEFINITIONS
Médias : moyens de communication de masses (mass-média). Le terme média englobe les moyens de diffusion, de distribution, et de transmission. Il s'agit de transmettre des signaux (physique) porteur de messages écrits, sonores, ou visuels. La presse, le cinéma, la radio-diffusion, la télé-diffusion, la vidéo-graphie, la télé-distribution, la télé-matique, et l'ensemble des télécommunications. C'est ensemble extrêmement vaste.
1ère Partie : Typologie des médias
L'histoire nous montre que la percée des moyens de communication de masse est étroitement liée à celle des techniques. Au 15ème siècle la technique est l'imprimerie, au 19ème siècle c'est le télégraphe et les transports, et au 20ème siècle c'est la radio, le téléphone, la télévision, et l'informatique grand-public. Ces techniques ont à chaque fois permis à un média de s'installer, à des messages d'être diffuser, distribuer et transmis. Mais ces techniques ont aussi permit d'élargir le nombre d'utilisateurs et le nombre de consommateurs, c'est le continum des ces techniques qui a créer la massification des médias. EMILIE
Dans les sociétés industrialisées on regroupe dans trois grands domaines les techniques de commercialisation à partir des années 50 :
Les médias de diffusion : de l'écrit à l'audio-visuel, le monde de l'édition, les journaux et les magazines, la télévision, la radio, le cinéma et l'édition de vidéo. Professions dominantes
...