Etude Du Marché De La Téléphonie Mobile

atisfaire le besoin d’origine qui est d’appeler et d’envoyer des SMS.

• C’est un marché de libre concurrence car il y a beaucoup d’offreurs (Apple, Nokia qui sont des marques universelles ou même de plus petits offreurs comme Bic) et de nombreux demandeurs (5 milliards de téléphones portables dans le monde pour 6.8 milliards d’habitants). Les différentes marques de téléphones mobiles sont en concurrence directe même si certains téléphones portables proposent des options supplémentaires (applications, caméra, appareil photo…)

3 - Zoom sur le segment des smartphones, notamment la position de Blackberry.

Aujourd’hui, en France, les smartphones dominent le marché en effet ils sont devenus n°1 des ventes, devant les téléphones mobiles traditionnels.

Il est prévu 12 millions de pièces vendus fin 2011 et une estimation de 20 millions de ventes annuelles en 2015.

Plus d’un smartphone sur deux vendus est un Android.

Au niveau mondial, 17% des ventes sont des smartphones contre 83% pour les téléphones traditionnels.

Voici un classement des cinq premiers distributeurs de smartphones :

1. Google Android, 43,4% de part de marché et 46,8 millions d’unités vendues

2. Symbian 22,1% de part de marché et 23,9 millions d’unités vendues

3. Apple iOs 18,2% avec 19,6 millions d’iPhone vendus

4. RIM 11,7% et 12,6 millions de Blackberry vendus

5. Microsoft 1,6% et 1,7 millions d’unités vendues

Zoom sur Blackberry :

A l'origine, en 1999, Blackberry n'était qu'un simple beeper ayant pour objectif l'envoi et la réception de mails pour un prix raisonnable. Après quelques années de recherche, l'entreprise RIM (Research In Motion) lance le téléphone Blackberry et se fait ainsi une place sur le marché de la téléphonie mobile, dans le secteur des smartphones. C'est donc en 2008 que RIM se démarque, en concurrence direct avec les iPhones de la marque Apple.

Malgré la réussite de la marque à ses débuts, son succès est de courte durée. Effectivement, les résultats annuels pour 2011 sont décevants.

Dans un premier temps, le lancement de "Playbook" est un échec considérable. En effet, la tablette fut lancée en 2011, et en quelques mois son prix chute de 200$ aux Etats-Unis, les ventes sont très faibles et ne dépassent pas les 700 000 tablettes, ce qui est loin du résultat souhaité qui était de 4 à 5 millions.

Dans un second temps, la panne survenue en octobre 2011 n'agis pas en faveur de l'entreprise canadienne. En effet, tous les utilisateurs d'un BlackBerry se sont trouvés dans l'incapacité d'utiliser leur téléphone mobile, leurs mails ou le réseau BlackBerry Messenger pendant 3jours. Cette panne n'aide pas l'entreprise, qui vient tout juste de lancer son dernier modèle, le BlackBerry Bold 9700 qui s'inspire grandement de l'iPhone.

De plus, la sortie du nouvel iPhone abat un peu plus la situation de RIM. En effet, le nouveau bijou d'Apple propose une application iMessenger, de quoi séduire les derniers utilisateurs de BlackBerry Messenger.