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Gestion De La Relation Client

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illeur. Ce choix est purement subjectif, il est fait aux sentiments, au coup d’œil et le moyen utilisé est l’intuition.

* L’organisation scientifique du travail : elle s’oppose à l’organisation empirique, le choix repose non pas sur des sentiments mais au contraire sur des expériences accompagnées autant que possible, de mesures.

III ) L’étude scientifique du travail

1. Les causes : l’organisation du travail avait une forme empirique qui se base essentiellement sur l’intuition et dont les résultats ne sont pas toujours favorables ce qui a poussé des gens du domaine a introduire des méthodes plus efficaces en utilisant l’outil scientifique ; et comme la science et l’industrie sont intimement liées c’est donc normal que les méthodes qui ont permis à la science de se développer soient appliquées à l’industrie.

2. Les idées fondamentales de l’étude scientifique du travail :

• L’étude de tous les problèmes industriels peux est doit être faite dans l’entreprise en appliquant la méthode expérimentale dans toute sa rigueur.

•L’application de la méthode scientifique doit être faite à l’étude psychosociologique de l’homme au travail.

IV L’organisation scientifique du travail :

1. Définition :

L’organisation scientifique du travail, désignée communément sous le sigle «O.S.T.», comprend l’étude des structures permettant à une entreprise de fonctionner avec le maximum d’efficacité et l’étude des méthodes de travail applicables aux structures mises en place. Elle ne se limite donc pas, comme certains le croient volontiers, à l’étude des travaux répétitifs du type de ceux qui sont exécutés sur une chaîne de fabrication mécanique. Le domaine de l’organisation scientifique du travail est extrêmement vaste : il couvre toutes les activités industrielles, commerciales ou de transit, et il intéresse l’ensemble de la hiérarchie des entreprises correspondantes. Quoi qu’il en soit de la nature du pouvoir et des rapports de force au sein de l’entreprise.

2. Le taylorisme :

• Biographie de Taylor :

Frederique Wislow Taylor ( 1856-1915) américain d’origine irlandaise naquit aux Etats-Unis. Après avoir réussi le concours d’entré au collège de Harvard, il abondonna à cause d’une vue faible qu’il recouvrit par la suite en partie et gagna même le championnat des Etats-Unis de tennis en double à New-port en 1881.

Après quatre années d’apprentissage comme mécanicien dans une petite firme, il entra comme ouvrier en 1878 à la Midvale Steel et jusqu’en 1889, il connut une extension rapide dans cette entreprise : Contre maître, chef ateliers, chef mécanicien, chef dessinateur, ingénieur.

En 1881, il introduit l’étude des temps à l’usine Midvale avec beaucoup d’opposition de la part des ouvriers mais finalement il obtient gain de cause .

En 1883, après des études du soir, il décroche un diplôme d’ingénieur mécanicien et en 1884, devient ingénieur.

C’est lui qui a défini les idées maîtresses de l’OST dans son ouvrage Shop Management paru en 1903.

• Définition du taylorisme : le taylorisme est un système d’organisation basé sur les principes de l’OST et dont le but premier est d’accroître la productivité.

• Principes de Taylor : Elles portent essentiellement sur 4 points :

1) La «flânerie systématique» et le système différentiel des salaires institué pour la combattre.

2) le chronométrage.

3) Une maîtrise fonctionnelle chargée essentiellement de «préparer le travail».

4) La division du travail et la sélection de l’ouvrier

A) La flânerie systématique :

Taylor présente la flânerie systématique comme un postulat, à savoir que, lorsqu’on affecte un certain nombre d’ouvriers à un travail similaire et qu’on les paie à un tarif journalier uniforme, les meilleurs ralentissent leur vitesse d’exécution jusqu’à ce qu’elle rejoigne celle des moins productifs. Il préconise, comme moyen de lutte, un système de salaire différentiel tel que : d’une part, si la production de base n’est pas atteinte, S = sn ; d’autre part, si la production de base est atteinte, S = k e sn, S désignant le salaire effectivement perçu par l’ouvrier, sn le salaire normal et k un coefficient supérieur à 1, fonction de l’activité déployée.

B)le chronométrage

Les bases du chronométrage telles que les conçoit Taylor se résument en un certain nombre d’impératifs :

- diviser le travail en temps élémentaires.

- repérer tous les mouvements inutiles et les éliminer.

- étudier comment plusieurs ouvriers habiles, pris l’un après l’autre, exécutent chaque opération.

- décrire chaque mouvement élémentaire et enregistrer son temps.

- étudier le pourcentage qu’il convient d’ajouter aux temps enregistrés pour couvrir les retards inévitables.

- Fixer le pourcentage qu’il faut ajouter pour les repos et étudier les intervalles auxquels ceux-ci doivent être accordés pour réduire la fatigue.

Reconstituer les combinaisons de mouvements élémentaires que l’on retrouve le plus souvent dans les travaux de l’atelier, enregistrer les temps de ces groupes de mouvements et les classer.

C) La maîtrise fonctionnelle. Selon Taylor, l’ouvrier doit aussi se conformer strictement à la méthode qui lui a été impartie, et les responsables sont tenus au départ de ne s’occuper que du sujet le mieux prédisposé pour la tâche à accomplir, les autres ouvriers du groupe étant ultérieurement amenés les uns après les autres à l’état de rendement maximal. Cette progression nécessite une préparation du travail particulièrement soignée, d’où l’idée de la confier à des spécialistes. Ces derniers devaient être regroupés dans la «maîtrise fonctionnelle», laquelle fut chargée:

- de développer la science du travail par l’étude des temps élémentaires;

- d’instruire, d’aider et de guider les agents d’exécution;

de les pourvoir en outils et d’assurer la maintenance de ces derniers;

- d’élaborer le programme des opérations.

D) La sélection de l’ouvrier

Selon Taylor, l’ouvrier doit aussi se conformer strictement à la méthode qu’il lui a été exigée et les responsables sont tenus au départ de ne s’occuper que du sujet le mieux prédisposé pour la tache à accomplir, les autres ouvriers du groupe étant ultérieurement amenés les un après les autres à l’état de rendement maximal.

Donc la sélection de l’ouvrier consiste à trier ou à choisir les meilleurs ouvriers( les plus performants ). Prenant le cas des ouvriers de fabrication de voiture comme illustré sur la figure ( planche II ), on pourra sélectionner le groupe le plus performant des 3 groupes en mesurant leur temps d’exécution ( chronométrage ), le groupe qui exécutera la tache ( fabrication de voitures ) dans le plus bref délai sera le groupe sélectionné et les autres seront libérés.

E)La division du travail

C’est l’un des principes les plus importants du taylorisme car son effet sur l’augmentation de la productivité est énorme. La division du travail comme son nom l’indique consiste à diviser le travail en plusieurs taches, chacune faite par un ouvrier précis, elle se trouve en deux structures ; la structure verticale qui se base sur le critère (conception - réalisation ), la conception est faite dans les bureaux d’études, et la réalisation est l ‘œuvre des ouvriers qui n’ont qu’à exécuter les demandes des conceptionnistes et la structure horizontale qui se base sur le travail en chaîne en affectant à chaque ouvrier une tache bien précise de la fabrication alors le produit passe d’un ouvrier à l’autre

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