Le Cinéma En Chine
Recherche de Documents : Le Cinéma En Chine. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresuomindang. Mais cette période reste tout de même un vide pour le cinéma. Les années 37/38 ont pu être crée des films de propagande contre l'envahisseur nippon et pro-PCC. En outre deux réalisateurs du noms de Cai Chusheng et Shen Xiling ont crée un genre de film dit néoréalisme à la chinoise. On peut par exemple citer un des plus grands films de Cai Chusheng, Le chant des marins en 1934. D'ailleurs c'est le premier film Chinois à avoir reçu un prix Nobel à l'international au festival de Moscou.
Mais dans l'ombre le PCC tourne des films de propagande et attends la « Libération » pour les diffuser. En effet il faudra attendre le 1er Octobre 1949 par la prise de pouvoir de Mao pour que le cinéma communiste voit le jour.
La deuxième époque exhibe un PCC glorieux et héroïque. En effet, le PCC dévoile ses films qui ont été cachés dans l'ombre et en créant d'autres de plus en plus endoctrinant. Le gouvernement multiplie les films sur l'APL et la délivrance finale. Des « modèles » sont engendrés par le PCC, par exemple le Héros Lei Feng, un modèle depuis 1963 étiqueté par Mao. Plusieurs films se sont centralisés sur cet héros au fil du temps. Aujourd'hui encore, les enfants des écoles primaires sont amenés au cinéma pour regarder (bourrage de crâne) des films sur ces héros et martyrs de la RPC. Au total, 124 héros sont répertoriés par le bureau de propagande de la RPC. Et au moins la moitié ont été les héros d'un film.
La troisième période s'étend de 1949 à la Révolution Culturelle en 1966. L'image véhiculé par le PCC à cette période est assez positive et libératrice, les films sont de bonnes qualités. Par exemple, le film propagandiste illustrant au mieux cette période est San Mao le petit vagabond de Zhao Ming et Yan Gong sorti en 1949. C'est l'histoire d'un petit orphelin victime du monde extérieur (guomindang, étrangers, japonnais...), et l'enfant est sauvé par l'Armée Populaire de Libération. Il y a eu un remake dans les années 70, le film s'est transformé en série Télévisé en animation. Un autre film équivalent au dogmatisme de Mao, La fille aux cheveux blancs par Wang Bin et Sui Hua en 1950. Une femme amoureuse victime d'un seigneur de guerre doit exercer de lourdes tâches pour son compte, mais son amoureux avait rejoins l'APL pour sauver sa aimée et il assassine le mécréant.
La quatrième période est sous le joug de la dernière épouse de Mao, Jiang Qing avec la Révolution culturelle. Cette dernière censure quasiment tous les films n'ayant pas assez d'impact sur l'endoctrinement communisme. Cette période est marquée par des films purement mauvais esthétiquement. Un des films les plus célèbre de cette tranche du temps est Bataillon féminin rouge par Xie Jin sorti en 1961.
La cinquième périodes se déroule entre 1980 à 1990. Certains cinéastes parviennent à plus ou moins exprimer leurs mécontentements du PCC, les plus célèbres sont Zhang Yimou, Chen Kaige, Tian Zhuangzhuang et Wang Kar wai.
Tout d'abord Zhang Yinou a réalisé un film Une femme chinoise en 1992 avec la célèbre actrice Gong Li, ce film révèle les abus des gouvernements locaux. Ce film a obtenu l'Ours d'Or au festival de Berlin en 1992.
En 1993 Chen Kaige sort Adieu ma concubine ayant obtenu la palme d'or au festival de Cannes en 1993. Mais le metteur en scène le plus critique est sans aucun doute Tian Zhuangzhuang, en 1996, il sort Le cerf-volant bleu, ce film dévoile trois sombres périodes de l'ère de Mao Zedong à travers les yeux d'un enfant.
Tous ces films sont méconnus au peuple Chinois, par contre ce sont ces films en particulier que le monde Occidental connait.
Tian Zhuangzhuang reste le seul à critiquer, les deux autres sont plus dans la grande production, par exemple Zhan Yimou a réalisé ces dernières années Le secret des poignards volants en 2003, Hero en 2002 ou bien encore le plus récent La cité interdite en 2006. Ces grosses productions redorent le cinéma chinois et concurrencent les films des États-Unis. Même si Zhang Yimou se rapproche du PCC, comme par exemple l'Ouverture des J.O, on peut constater selon certains cinéphiles que derrière cette apparence « gros budget »se cache une critique de la réécriture de l'histoire par le PCC.
La sixième générations est ciblé sur les problèmes socio-économiques engendrés par le PCC. Par exemple le cinéaste Jia Zhangke sort Still life en 2006. Il critique indirectement le PCC avec la construction du barrage des Trois Gorges. De nombreux problèmes sociaux et économiques sont présent comme le relogement inappliqué par le PCC, la pauvreté et les problèmes environnementaux. Selon mon avis ce film est une critique directe envers le PCC, par exemple le mari de l'actrice principal est un syndicat qui profite pleinement de ses privilèges. D'autre cinéastes suivent Jia Zhangke, par exemple Wang Xiaoshuai où dans Une famille Chinoise il critique les méfaits de la politique de l'enfant Unique.
Une septième périodes se déroulant aujourd'hui exhibe de nouveau des films et des séries TV de propagande. A l'occasion des 90 ans de commémoration du PCC, le 1er juillet 2011, quelques films sont apparus pour faire l'éloge du PCC, par exemple: Fengsheng par Chen Guofu et Gao Qunshu. Ainsi le PCC se renforce en cas de faiblesses, une vague de propagande pour la gloire de Mao Zedong endoctrine le peuple Chinois. Depuis 2009, le PCC bloque de plus en plus internet (le cas google), arrête de nombreux dissidents et séquestre son peuple sous une doctrine écrasante.
Critique de STILL LIFE
Date de sortie 2 Mai 2007 (1h 48min)
Réalisé par Jia Zhang Ke
Avec /Han Sanming, Zhao Tao, Huang Yong
Genre/Drame
Nationalité RPC
La ville de Fenjge, vallée des Trois Gorges, en amont du plus grand barrage du monde. Sam Ming fait le voyage dans la région pour retrouver son ex-femme et sa fille qu'il n'a pas vues depuis seize ans. Aujourd'hui, l'immeuble, la rue, le quartier où elles ont vécu ne sont plus qu'une tache verte engloutie sous les eaux du barrage. Dans la même ville, Shen Hong cherche son mari disparu depuis deux ans
Autour, d'un événement aux conséquence économiques, sociales, et même culturelles d'envergure (la construction en Chine d'un barrage géant et la destruction de l'habitat qui en découle), Jia Zhang Ke noue un certain nombre d'intrigues qui ont valeur documentaire, et derrière lesquelles il faut voir, sans aucun doute, une critique de la société chinoise, où la vie des citoyens n'a que peu d'importance quand il s'agit de la réalisation des grands projets. La mise en scène est lente, les dialogues plutôt rares, mais les images suffisent amplement à donner à ce film un regard politique très affiné, une force sociale jamais démentie. A titre d'exemple, une des scènes les plus fortes est quasi silencieuse, l'arrivée d'un des personnages, à la recherche de sa fille, sur les lieux du barrage, emmené par un taxi-moto. Il arrive au milieu de nulle part, l'adresse n'existe plus... Bien d'autres situations, décrites avec sensibilité, auront la même force que celle ci, et donnent à ce film une valeur humaniste. A l'opposé du cinéma américain, qui ne sait plus prendre le temps de montrer, qui préfère souvent déjà donner toutes les explications aux spectateurs et lui imposer des émotions, la caméra du réalisateur chinois scrute, par sa retenue et sa capacité à révéler un cadre socio-économique, les profondeurs de l'âme humaine confrontée aux changements brutaux imposées par la politique et les grands travaux.
Critique Épouses et concubines
Date de sortie 20 décembre 1991 (2h 05min)
Réalisé par Zhang Yimou
Avec Gong Li, Caifei He, Cao Cuifen
Genre Comédie dramatique
Nationalité Chinois, Taiwanais et Hong-kongais
Epouses et concubines est une œuvre à part, tant par son histoire emblématique que part sa mise en scène. Le cinéaste a nommé son film comme un "microcosme de l'existence humaine", et ça on veut bien le croire. Cette histoire de quatre concubines qui se livrent une guerre sans merci pour s'accaparer tous les soins du maître est à l'image de la chine communiste. Et dire que tout cela se déroule
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