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Le Ps

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nts socialistes dans la nouvelle Section français de l’internationale ouvrière (SFIO). Par la suite, Jean Jaurès s’impose comme la figure majeure du socialisme français.

2- La SFIO

L’unification du socialisme français a lieu en 1905, au congrès du Globe à Paris, qui fait suite au congrès international d’Amsterdam de 1904. La section de l’internationale ouvrière, plus connu sous le sigle SFIO, parti du mouvement ouvrier, est née. C’est le chef du groupe parlementaire et directeur du quotidien L’Humanité, Jean Jaurès, qui apparaît comme le véritable leader politique du parti.

Le 27 juillet 1914, la SFIO publie un manifeste montrant que les socialistes à ce moment sont fermement opposés à la guerre. Trois jours plus tard, Jaurès est assassiné par un nationaliste.

En 1919 et 1920, le mouvement ouvrier se développe de façon très importante, la CGT multiplie les effectifs pas 2 en 1919. Le parti aborde les élections législatives sereinement, en présentant un nouveau programme rédigé par Léon Blum. Dès mars 1919, des grèves démarrent dans les mines, le textiles et dans les banques. Ces grèves provoquent de fortes pressions sur la SFIO. Cependant, la SFIO ne déclare pas la grève générale.

Le congrès de Tours de décembre 1920 survient après l’échec électoral de 1919 et l’échec syndical des grandes grèves de 1920. Par ailleurs, les bolchéviques croient à la possibilité d’une révolution mondiale et recherchent la constitution d’une avant-garde révolutionnaire dans chaque pays, avec notamment les 21 conditions d’adhésion à la IIIe Internationale, imposées par Lénine. Les conditions d’une scission sont réunies : le congrès voit l’opposition entre une réaffirmation de la tradition socialiste française, telle que l’avait établie Jaurès et une volonté révolutionnaire (adhésion à la IIIe Internationale et acceptation du “modèle” bolchévique). Les trois-quarts des congressistes acceptent les 21 conditions. Ils quittent la SFIO pour créer le Parti communiste français (SFIC-PCF).

En 1933, s’ouvre une crise interne au sein de la SFIO qui débouche sur une scission en novembre.

3- Le Front Populaire jusqu’à la libération

Cette union se concrétise le 14 juillet 1935 au cours d’une cérémonie où des délégués de toute la France prêtent le serment du Rassemblement populaire. Le Front populaire a été ce grand mouvement défensif qui, dans une coalition originale, a regroupé socialistes, communistes, radicaux et syndicalistes de la CGT réunifiée depuis mars 1936, auxquels il faut ajouter de nombreuses associations de gauche, comme la Ligue des droits de l’homme.

Après les élections victorieuses de Mai 1936, le gouvernement dirigé par Léon Blum, porté par une grande vague de grèves populaires, réalise un large ensemble de réformes sociales - augmentation des salaires, conventions collectives, congés payés, semaine de 40 heures - dont certaines ont changé le visage de la France. Les derniers mois du gouvernement Blum voient une dégradation de la situation et une diminution de la confiance populaire. Mis en minorité devant le Sénat en Juin 1937, le gouvernement démissionne.

Le Front populaire survit difficilement, Munich et l’échec de la grève de novembre 1938 signent son éclatement définitif. Le bilan du Front populaire est très positif sur le plan social, mais il se termine mal politiquement.

La SFIO sort divisée de ces deux années, perdant même sa position d’organisation dominante au sein du mouvement ouvrier français au profit du Parti communiste. La défaite voit le désarroi de la SFIO et seule une minorité du groupe parlementaire, autour de Léon Blum, en juillet 1940, refuse les pleins pouvoirs à Pétain.

Les socialistes se ressaisissent et s’organisent dès 1940 sous l’impulsion, notamment, de Daniel Mayer. Léon Blum, avant d’être déporté, donne l’exemple par son comportement courageux au cours du procès de Riom, obligeant Vichy à l'interrompre en mars 1941. Des membres de la SFIO siègent au Conseil national de la résistance (CNR).

Les socialistes participent au gouvernement avec de Gaulle jusqu’en janvier 1946 puis, selon la formule du tripartisme (SFIO, PCF, MRP), jusqu’en mai 1947.

Les réformes de structure réalisées à la Libération et pendant le tripartisme ont été importantes et continuent de modeler le visage de la France moderne : vote des femmes, nationalisations, sécurité sociale, comités d’entreprise...

En mai 1947, le PCF quitte le gouvernement, refusant à la fois la politique indochinoise et le partage de responsabilités gouvernementales de plus en plus lourdes du fait de la grave situation économique et sociale. Dès l’automne 1947, le PCF mène une virulente campagne anti-socialiste et s’affirme comme parti totalement stalinien.

La SFIO sort profondément divisée et coupée de la jeunesse. La IVe République ne survit pas au coup de force des militaires qui, en mai 1958, ramène de Gaulle au pouvoir.

II- De la Ve République à 2011

1-La SFIO divise et la gauche se cherche

L’attitude vis-à-vis du régime gaulliste opère un nouveau clivage. Une minorité de la SFIO, d’autres élus de la gauche républicaine comme François Mitterrand et Pierre Mendès France, se dressent contre le «coup d’Etat». Les minoritaires de la SFIO quittent le parti et fondent le Parti socialiste autonome, dirigé par Edouard Depreux et Alain Savary.

A l’approche de l’élection présidentielle de 1965, la SFIO semble hésiter longtemps sur la stratégie à adopter. Dès 1965, François Mitterrand et la CIR proposent une candidature de gauche non communiste. Un rassemblement s'opère avec la Fédération de la gauche démocratique et socialiste (FGDS) qui aboutit à la candidature de François Mitterrand.

François Mitterrand obtient 32 % des voix au premier tour, à la surprise générale, mettant ainsi de Gaulle en ballottage et 45 % des voix au second tour.

Cet accord est efficace puisqu’il amène l’opposition à un siège de la majorité lors des élections législatives de 1967.

La crise de mai 1968 affaiblit la FGDS qui n’a pas pu prendre en charge les interrogations du moment. Après l’échec du référendum et le départ de De Gaulle en 1969, le nouveau Parti socialiste désigne Gaston Defferre comme candidat à la présidence de la République. Alain Savary est nommé Premier secrétaire du parti de 1969 à 1971.

L’échec du tandem formé par Gaston Defferre et Pierre Mendès France (un peu plus de 5 % des voix, tandis que Michel Rocard, alors candidat du PSU obtient 3,6 % des voix) précipite la recomposition du parti.

2- La période Mitterrand et 2002

C’est le congrès d’Epinay, en 1971, qui marque l'étape la plus importante de l’unité et de la rénovation du socialisme. Au PS s’agrègent désormais la CIR et une partie du «courant chrétien». Le congrès d’Epinay élit François Mitterrand comme Premier secrétaire et donne mandat à sa direction de préparer un accord de gouvernement avec le PCF.

En juin, le programme commun est signé avec le PCF et contresigné par les radicaux de gauche peu après. En mars 1973, les élections donnent plus de 48 % des voix à la gauche. En 1974, après la mort de Georges Pompidou, François Mitterrand est à nouveau le candidat unique de la gauche. Il échoue de peu face à Valéry Giscard d’Estaing (49,6 % des voix au second tour) et ce résultat marque la progression des socialistes et des forces de gauche dans le pays.

Le 10 mai 1981, l’élection de François Mitterrand à la Présidence de la République ouvre une période nouvelle dans l’histoire du socialisme français. C’est la première alternance politique entre la gauche et la droite sous la Ve République. Les élections législatives de juin sont un triomphe pour le PS : pour la première fois de son histoire, il obtient la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Lionel Jospin succède à François Mitterrand à la direction du Parti. Dans un premier temps, des mesures importantes conformes aux 110 propositions du candidat Mitterrand sont adoptées (abolition de la peine de mort, augmentation sensible du SMIC, du minimum vieillesse et des allocations familiales, possibilité de prendre sa retraite à 60 ans, etc.). Mais rapidement, la crise économique internationale conduisent le gouvernement de Pierre Mauroy à opter dès 1982, et surtout en 1983, pour une politique de “ rigueur économique ”. Les effets positifs de cette politique qui privilégie le renforcement de notre économie se font peu à peu sentir, sauf sur le front du chômage (ce qui entraîne une baisse de la popularité des socialistes). Ceux-ci enregistrent de sévères reculs lors des élections municipales de 1983 et européennes de 1984. En juillet 1984, Laurent Fabius remplace Pierre Mauroy comme Premier ministre et forme un gouvernement auquel les communistes refusent de participer. Le Congrès de Toulouse, en 1985, traduit l’évolution idéologique et politique du parti. Les socialistes perdent les élections législatives de 1986 mais réalisent un bon score (32 % des voix). François Mitterrand demeure président de la République et nomme Jacques Chirac à la tête du gouvernement. De 1986 à 1988 c’est la “ cohabitation ”. Le Parti socialiste est dans l’opposition.

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