Le lys dans la vallée de balzac
Commentaires Composés : Le lys dans la vallée de balzac. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresement voluptueux » (opposition entre des sensations déplaisantes et l'impression de ravissement) ;
• La description initiale ménage un effet d'attente, de retardement, le lecteur est tenu en haleine (le suspense place le lecteur dans un état d'incertitude, Balzac détourne en quelque sorte la perception du lecteur pour mieux faire surgir une nouvelle réalité).
B. L'écrin de verdure, un nid d'amoureux...
• un décor enchanteur par sa beauté et son ineffable douceur, Un lieu très agréable, une sorte de paradis terrestre, un lieu à l'image du jardin de l'Eden
• un lieu de félicité et de paix, magique, baigné de lumière : « le soleil de midi faisait pétiller les ardoises », où jaillit la vie (la métaphore périphrastique « ce long ruban d'eau qui ruisselle au soleil », où domine la verdure - métaphore hyperbolisante « une magnifique coupe d'émeraude », « deux rives vertes »), les mouvements (« ces horizons estompés qui fuient en se contrariant », verbe de mouvement qui personnifie les chênaies – « les bois de chênes qui s'avancent entre les vignobles »), mais aussi et surtout les ondulations (métaphore personnifiante des « dentelles mobiles » pour évoquer le houpier des peupliers)
• cette nature luxuriante exerce une puissance d'attraction sur le narrateur, le transporte, l'hypnotise ; un paysage déleste, propice à la rêverie amoureuse, à la songerie romantique : ce vallon est un écrin, un refuge, le seuil de déclenchement de l'extase amoureuse...
[phrase de transition vers la deuxième partie qu'on peut résumer ainsi...]
Le choc euphorique de la reconnaissance va amener Félix à laisser libre cours à ses sentiments, à ses émotions...
II. Une description métaphorique : un hymne à la beauté et à l'amour
A. Une transfiguration des lieux, reflet de la comtesse, l'image de la femme aimée, une description détournée, reformulée, redessinée, un prélude au lyrisme onirique...
• Les lieux sont transfigurés, la métamorphose s'opère grâce à des métaphores filées qui assimilent la nature à la femme aimée : des éléments du décor rappellent des étoffes féminines (dentelle, ruban) ; transfiguration mise en évidence par les expressions hypocoristiques (« ma chère vallée »)
• La femme est totalement identifiée aux lieux décrits : « si cette femme, la fleur de son sexe, habite un lieu dans le monde, ce lieu le voici ! », « si vous voulez voir la nature belle et vierge comme une fiancée » (à noter que le narrateur intra-diégétique interpelle le lecteur comme un témoin oculaire de la scène qui peut vérifier la véracité du propos, certifier de la justesse du jugement)
• Isotopies lexicales de la nuptialité, de la virginité
• Symbolisme du lys, synonyme de blancheur, de pureté, d'innocence et de virginité ; fleur de l'amour intense, de l'amour irréalisé, sublimé... Les fleurs sont en général l'attribut de la personnification du printemps et symbolisent le caractère éphémère de la vie des hommes. Le « lys des vallées » désigne habituellement le muguet. La fleur de lys omniprésente, de manière intrusive, dans les pensées du narrateur (titre éponyme du roman).
• La femme, un point de mire dans cette vallée verdoyante, dans ce paysage rayonnant: « sa robe de percale produisait le point blanc que je remarquai dans ses vignes » (représentation symbolique du coup de foudre, moment poétique, mis aussi thème romantique par excellence)
• La réconciliation avec la nature : passage des « terres en friche » à une campagne fertile, le noyer tient l'emploi de confident, de conseiller des aventures amoureuses du jeune narrateur, (« sous cet arbre confident de mes pensées ») ; chaque élément du décor joue le rôle d'une stimulation sensorielle ; les pensées envahissantes sont aimantées par la personne convoitée : « elle était [...] le lys de cette vallée où elle croissait pour le ciel »
B. UN HYMNE A L'AMOUR
• Un hymne est un chant ou un poème lyrique qui célèbre la beauté d'une personne, la noblesse de ses sentiments, la vertu de son caractère, etc ...
• La femme fait l'objet, elle aussi, d'une transfiguration : sa physionomie prend un éclat tout à fait particulier. Sa beauté rayonne, irradie tout le paysage décrit, par un éclairement subit. La fougue de la passion fait jaillir l'image céleste d'une femme divinement belle (expression métaphorique « la fleur de son sexe »). Une femme présentée par Balzac comme vertueuse, sensuelle, envoûtante, mais aussi inaccessible...
• Elle remplit la vallée « du parfum de ses vertus » (association des sensations olfactives avec le caractère vertueux de la conduite morale) ; le décor laisse une impression de fraîcheur...
• L'amour associé au thème des saisons : l'automne, une saison sentimentale, est associé à la rupture, à la disparition, à l'amour qui s'efface (métaphore lyrique « si vous voulez calmer les plaies saignantes de votre
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