Lecture Analytique Francais 1Ere

réchée », « un fragment »

* Doué d’une force extraordinaire, capable d’endurer toutes formes de souffrances physiques et morales.

* Héros épique : représentatif de la chanson de gestes car il est fidèle à son roi.

* Tristan mis en valeur par la réaction de la foule qui l’entoure : « grandes émotions collectives » « Les mères à genoux baisaient ses chaussures de fer » « les enfants délivraient… »

Tout contribue à rendre hommage à Tristan.

L’épée est le symbole et la puissance de sa bravoure.

Conclusion :

Dans cet extrait, le personnage de Tristan a ses origines dans les légendes de la mythologie et ce texte s’inscrit dans la matière de Bretagne, et il est mis en scène grâce à sa bravoure et son courage, tel qu’un héros épique.

Honoré de Balzac, La maison Nucingen. (1838) |

* Rastignac est l’amant de Delphine (femme d’un banquier)

* Extrait qui se situe dans un cabaret parisien.

* Un homme surprend la conversation de 4 journalistes et dont Bixiou, devenu selon le narrateur un misanthrope bouffon.

* Bixiou relate l’étonnante réussite de Rastignac dans le roman du « Père Goriot ».

* Rastignac rompe avec Delphine mais continue de travailler avec elle dans des affaires frauduleuses.

Lecture du texte…

Comment l’auteur s’y prend t-il pour brosser ces portraits ?

Dans une première partie nous verrons que ce texte permet à Balzac d’exposer sa vision du monde sur les affaires et les finances : toute fortune s’érige de façon malhonnête. Et nous verrons aussi que c’est l’occasion de dresser des portraits représentatifs du fonctionnement de la société. Rastignac devient le symbole de l’arriviste. (Personnage type, porteurs de défauts.)

I ] Le financier et l’ambitieux.

A) Le financier : Le Baron Nucinguen.

* Il est prêt à tout pour faire du profit car pour lui, seul l’argent à profusion compte. « L’argent n’est qu’une puissance. » « l’argent n’est qu’un moyen pour acquérir le pouvoir. »

* Cet homme va développer une technique financière complexe à une époque de fébrilité boursière.

*

B) Rastignac.

* Défauts : Egoïste, mépris de la société.

* C’est un personnage récurant de la comédie humaine (projet littéraire de Balzac.)

* Rastignac, au fil des romans, perd sa naïveté à cause de plusieurs expériences négatives.

* Lois de dominants et de dominés, les purs (Père Goriot) sont sacrifiés, et les malhonnêtes réussissent.

* Champs lexical du théâtre ; « jouer » « costume » lien avec la comédie humaine.

* Cependant, R a renoncé au sentiment pour l’argent. La femme ici est l’instrument de la réussite sociale. Il n’a donc plus besoin d’elle.

* De plus, elle reste une femme infidèle pour R, car elle n’a pas eu que lui comme amant.

Ces caractères permettent à l’auteur de donner une vison pessimiste de la société.

II ] Un monde à l’envers.

* Dès le début, R oppose sa vision pessimiste, il méprise la société et pour lui ce monde est à l’envers. « Toutes les corruptions, toutes les friponneries »

* Champs lexical de la guerre : « armée », « bataille », « tournoi », « armure », « chevalier », « général », « adversaire »

* Dominants/Dominés : Delphine fait parti des dominants, son côté adieux, mais aussi des dominés, à cause de ses amants car elle a souffert.

* Mascarade sociale, les valeurs sont donc inversées.

* Egoïsme comme valeur suprême.

* L’amour est dénaturé.

Si les valeurs semblent inversées, c’est que bien et mal ne sont pas tranchés chez Balzac. Tous les personnages sont complexes.

Conclusion :

Dans cet extrait, les personnages sont mis en valeur par leur égoïsme ce qui permet à l’auteur de donner une vision pessimiste de la société. Les valeurs semblent inversées : les personnages sont donc complexes.

Gustave Flaubert, L’éducation sentimentale, Partie II, Chapitre 6, (1869) |

* Roman retraçant le parcours de Frédéric Moreau et de sa grande passion qui reste platonique pour Mme Arnoux.

* Roman pessimiste, œuvre qui évoque les échecs de cet anti-héros.

* Cet extrait évoque l’une des relations de F, avec en toile de fond le début de la révolution de 1848.

* Héros déçu d’avoir raté son rendez-vous avec son grand amour, se console avec une autre, Rosanette.

Lecture du texte…

* En quoi ce passage avec une trame historique révèle la passivité de Frédéric ?

Dans un premier temps nous verrons la figue de l’anti-héros. Et dans une seconde partie, nous analyserons que la révolution décrite est ratée.

I ] Un anti-héro.

* F est observateur, spectateur de cette révolution. Termes du regard qui est décliné dans le texte : « de leur fenêtre », « regardaient », « verrait »

* F ne prend donc pas part de cette révolution.

* Il n’est pas impliqué, il est passif. « On casse quelques bourgeois dit F tranquillement »

* Présent de vérité générale.

* Rire « méprisant » qui marque son détachement par rapport à la révolution.

* Il se venge, il se console avec une jeune femme aux mœurs légères, il décide même de se rendre dans la chambre réservée pour l’autre femme pour l’outrager dans son âme.

* Hypocrisie de F dans son dernier discours.

* Mme Arnoux est idéalisée, c’est un amour impossible.

* Il n’a aucune volonté, il rêve sa passion au lieu de la vivre.

Rosanette a peur de la foule, F, est un anti-héro, un héro raté comme cette révolution.

II ] Une révolution ratée.

* Elle surgit d’une façon inopinée et parait donc incompréhensible.

* Elle se développe extérieurement à la conscience des personnages.

* Scène qui est décrite ici, plante une atmosphère contraire à celle d’une révolution. La foule est joyeux « joie », « l’enthousiasme »

* Les soldats sont tristes et effondrés.

* Donc révolution qui est l’inverse de la norme.

* Les manifestations prennent des allures de fêtes : champs lexical de la lumière et de la fête. « guirlandes », « lampions ».

* Le comportement des personnages s’ajoute à cette ambiance de fête : « Ils vont dîner ».

* Focalisation qui porte sur un personnage qui ne comprend pas ce qui se passe.

* Cette insurrection devient un épisode dérisoire de l’absurde, comédie humaine.

* Réalité déformée par la conscience du héros.

* La déconstruction de l’épique passe par le sabotage du narrateur à travers l’incohérence de la fusillade et d’une certaine confusion.

* Ainsi, cet événement dramatique, devient une écriture dérisoire.

Conclusion :

F, l’anti-héro rate un double rendez-vous : avec Mme Arnoux et avec l’Histoire. D’une part il dégrade la révolution à travers son regard et le lieu de rendez-vous. Ainsi, l’Education sentimentale est révélatrice de la pensée pessimiste de Flaubert car il déconstruit l’Histoire et le héros.