Les troubles anxieux
Cours : Les troubles anxieux. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar alinagava • 22 Janvier 2019 • Cours • 1 136 Mots (5 Pages) • 807 Vues
II – Les troubles liés à la peur
1) Les troubles anxieux
Les troubles anxieux :
L’anxiété dite « normale » est une réaction d’inconfort lié à un événement spécifique et qui disparaît généralement à la suite de cet événement. Elle permet à l’individu de s’adapter face à une difficulté.
Cependant, si l’anxiété ne disparaît pas malgré la fin de la situation préoccupante, elle n’est alors plus liée à des événements de la vie et en vient à envahir l’existence. On parle ainsi de troubles anxieux. Les troubles anxieux rassemblent divers troubles difficiles à gérer en lien avec une anxiété excessive et persistante, qui se manifestent de façon très variable et qui affectent de manière plus ou moins important la qualité de vie.
Le TAG : Trouble d’Anxiété Généralisée :
Le trouble d’anxiété généralisé est un état d’anxiété permanente et excessive. Celle-ci n’est pas liée à une situation ou un objet précis. C’est une inquiétude disproportionnée et difficile à contrôler de tous les événements de la vie quotidienne, que ce soit familiale, professionnelle ou sociale. Les personnes atteintes ressentent un niveau élevé d’anxiété pendant une période d’au moins 6 mois et la qualité et le fonctionnement de leur vie s’en trouve grandement affecté. Cette anxiété s’accompagne généralement de fatigue, d’insomnie, de difficultés à se concentrer ou à respirer, d’irritabilité, de maux de tête et de nausées, de douleurs musculaires ou de palpitations cardiaques.
Les phobies :
Contrairement à la peur qui est une réaction utile pour éviter un danger réel, les phobies ne sont pas en rapport avec une véritable menace. Ce sont des peurs irrationnelles et disproportionnées d’une situation, d’un milieu ou d’un objet spécifique. La menace n’est qu’imaginaire et elle est liée à la personnalité et aux expériences de la personne. Elles deviennent pathologiques de par leur intensité et leur impact sur la vie de la personne. Les phobiques sont conscients de leur peur, ce qui va les amener à des conduites d’évitement ou de fuite face à l’origine de la phobie.
On distingue principalement 3 grandes formes de phobies :
- les phobies spécifiques sont des peurs qui se rapportent à un objet ou une situation précise (certains animaux, moyens de transport ou objets, les hauteurs ou le vide, l’obscurité…). Ce sont des peurs qui peuvent se fixer sur n’importe quel objet sans que la personne phobique en connaisse nécessairement les raisons.
- les phobies sociales désignent la peur du jugement d’autrui et de se sentir ridicule en public (parler devant un auditoire, communiquer avec des inconnus, partager un moment en groupe…). La personne phobique tend à avoir peur de s’affirmer, d’exprimer son opinion ou même d’effectuer certaines tâches basiques de peur sous le regard de quelqu’un d’autre. Elle aura donc tendance à éviter les situations sociales.
- l’agoraphobie est la peur des espaces ouverts non familiers (grande avenue, parc, transports en commun…). L’agoraphobe imagine des scénarios dits « catastrophes » dans lesquels il ne pourra pas être secouru s’il se sent mal. Ainsi, il a peur d’avoir peur dans certains endroits qu’il redoute et a encore une fois tendance à les éviter. La claustrophobie (peur des lieux clos et de l’enfermement) est une forme d’agoraphobie. Le claustrophobe n’est pas effrayé par le lieu en lui même, mais par ce qui pourrait lui arriver s’il y était coincé. Il a généralement peur de mourir étouffé ou écrasé.
Si l’évitement de l’objet de la phobie devient impossible, la personne est alors en proie à de l’anxiété voire à une crise de panique.
Crise d’angoisse:
Aussi appelée attaque de panique, elle est une des manifestations potentielle des troubles anxieux. Elle peut survenir de façon imprévisible, sans éléments déclencheurs apparents. Ainsi, contrairement aux phobies, elle peut se produire en l’absence de stimuli extérieurs particuliers. Lors d’une crise d’angoisse, le même phénomène se produit que lorsqu’on se trouve face à un danger imminent, avec une différence : aucun danger réel n’est présent. Notre corps croit se tenir face à un menace, alors qu’il est en fait en face d’une représentation mentale de celui-ci. Le danger est imaginaire, mais le corps ne fait pas de différence. Les phobies, le stress, un traumatisme, un certain environnement ou situation ou encore la consommation excessive d’alcool, de caféine ou de substances comme le cannabis ou la cocaïne peuvent également être à l’origine d’une attaque de panique.
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