Module B Public

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En 1750, l’espérance de vie était environ d’une trentaine d’années. Aujourd’hui, les français vivent en moyenne 78 ans et les françaises 85 ans. Différents progrès notamment médicaux sont à l’origine de cette évolution. Néanmoins, cette amélioration n’est pas sans conséquence car d’importants enjeux économiques sont associés à ce phénomène grandissant. Au demeurant, ce phénomène ouvre également aux personnes âgées de nouveaux horizons.

Depuis plusieurs années, la France connaît un vieillissement de sa population pour cause le papy boom. Le papy boom est une conséquence prévisible de l’allongement de l’espérance de vie. On décompte 13 millions de personnes âgés de plus de 60 ans en france. L’augmentation de l’espérance de vie est du principalement grâce aux progrès de la médecine et aux progrès sociaux. La diffusion du premier vaccin contre la variole, la révolution pasteurienne, la création des antibiotiques et l’avènement de la sécurité sociale. Ces innovation ont contribués à améliorer l’espérance de vie de la population.

De plus, certains facteurs peuvent encore accroître l’espérance de vie. En effet, l’attention croissante portée à la santé quotidienne et à l’accompagnement des personnes très âgées contribuent a l’évolution de l’espérance de vie. Néanmoins, nous ne pouvons être entièrement confortés dans cette optique car vivre longtemps ne veut pas forcément dire vivre en bonne santé. En cause, les effets néfastes de l’obésité, de la pollution, du tabac, du stress… Au demeurant la baisse de la natalité provoque un vieillissement démographique.

Ce phénomène a une influence importante sur l'ensemble de la société et produit aussi un impact sur la population ciblée : les personnes âgés qui peuvent se sentir exclut de la société, perçu comme un fardeau. La situation économique au vue de l’emploi justifie cette idée, la France se caractérise par une grande faiblesse du taux d’emploi des seniors.

La réforme des retraites conformément à la loi du 9/11/2010 qui propose d’allonger le départ en retraite a 67 ans pour allonger la durée de cotisation amplifie ce problème. Etant donnée que les seniors ont déjà une position fragile sur le marché du travail , vu leurs âges augmenter cette période ne se révèle pas entièrement nécessaire. Effectivement, seuls 38,9% des 55-64 ans avaient un emploi en 2009 et les personnes âgées de plus de 55 ans ne parviennent pas à se maintenir en emploi jusqu’à cet âge. Un constat se pose il faut pouvoir payer les retraites car celles ci constituent plus de 280 milliards d’euros des dépenses économiques françaises, mais la priorité ne serait t-elle pas d’augmenter le taux d’emploi des seniors avant de réformés les retraites. L’exemple de la Finlande est a prendre en compte. Le pays a mené une politique vigoureuse de soutien à l’emploi des seniors. Ainsi, le taux d’emploi des 55-64 ans est passer de 36% en 1998 à 56% en 2010. Des inégalités sont constatés entre les deux systèmes franco-finlandais . Néanmoins, le fonctionnement ne change pas après la cessation de l’activité le jeune senior peut envisager vivre sa retraite paisiblement ou du moins en partie.

La retraite est envisagé par les anciens travailleurs comme une seconde vie qui leurs permettra de s’épanouir et de faire uniquement ce qu’ils aiment. Néanmoins, cette libération des contraintes peut s’arrêter. Le vieillissement prématurée et la maladie peuvent stopper net ce droit à débuter une nouvelle vie sont des causes de dépendance.