Natif En Améque

ient tout le continent Nord Américain. L’Amérique du Nord était pratiquement vide et la population amérindienne se répartissait entre l’empire aztèque et l’empire inca. De ce fait peut on considérer les amérindiens comme les natifs d’Amérique et tant donné qu’eux aussi ont immigrés vers l’Amérique ? On fait souvent référence aux Etats-Unis en tant que melting pot du monde, on pourrait se demander ce qu’est un Américains, et qui peut-on appeler Américain ?

I - Etats Unis d’Amérique

1. Presentation Générale

Au troisième rang mondial pour la population et au quatrième pour la superficie, les Etats-Unis constituent, et de loin, la première puissance économique du monde. Etat fédéral de l’Amérique du Nord, limité au nord par le Canada, au sud par le Mexique, à l’est par l’océan Atlantique et à l’ouest par l’océan Pacifique. Il groupe 50 Etats et un district avec l’Alaska et les îles Hawaii, auxquels il faut joindre le district fédéral de Columbia et les territoires extérieurs : Etat associé de Porto Rico et divers île; 267.954.764 habitants : Blancs 83,4 %, Noirs 12,4 %, Asiatiques 3,3 %, Amérindiens 0,8 %. Protestants - 56 %, Catholiques 28 %, Juifs 2 %, Autres 4 %, Sans 10 %. Les langues officielles sont l’anglais et l’espagnol et la monnaie est le dollar us.

2. Cadre Géographique

Cette prépondérance s’appuie d’abord sur un support spatial à l’échelle d’un continent. D’est en ouest se succèdent une étroite plaine sur l’Atlantique, les hauteurs des Appalaches, le Midwest (région des Grandes Plaines, drainée en majeure partie par le Mississippi) et le système montagneux des Rocheuses. Les climats et les paysages varient considérablement : la pluviosité est plus réduite à l’ouest du Mississippi, en dehors de la façade Pacifique ; le Nord (en bordure des Grands Lacs et du Canada) est beaucoup plus froid que le Sud, chaud et humide en bordure du golfe du Mexique. L’étendue (4.500 km d’est en ouest et 2.500 km du nord au sud pour la partie continentale) contribue aussi à expliquer la richesse du sous-sol (hydrocarbures, charbons, minerais divers).

3. Population Et Société

La population se caractérise par une inégale répartition, une forte urbanisation, un dynamisme démographique réduit et une relative hétérogénéité ethnique. L’Est et la région des Grands Lacs demeurent encore les régions les plus densément peuplées, malgré le rapide accroissement de la Californie et du Sud-ouest, lié en grande partie à la mobilité de la population. Celle-ci compte 75 % de citadins : plus de 200 villes de plus de 100 000 habitants, une trentaine d’agglomérations (les aires métropolitaines) millionnaires parmi lesquelles émergent New York, Los Angeles et Chicago. Le taux de natalité a baissé (environ 15 pour mille) et l’accroissement démographique est ralenti (0,8 pour mille par an). Les Noirs représentent plus de 12 % du total, beaucoup plus que l’ensemble des autres minorités (Indiens, Asiatiques) ; le nombre des Hispaniques est mal connu en raison d’une notable immigration clandestine à partir du Mexique.

II - Á la recherche des premiers habitants d’Amérique

Depuis 1927, la théorie prédominante quant à l'origine des humains en Amérique du Nord est celle de la migration via de détroit de Béring. Bien avant la colonisation de l'Amérique par les Européens vivaient des peuples amérindiens venus d'Asie en passant par le détroit de Bering[1] 20.000 ans avant J.C qui, à l’époque, n’était pas immergé. Les premières traces de peuplement sont trouvées en Alaska, puis en 16.000 avant JC sur la côte est des Etats-Unis et en 13.000 avant J.C. au Nouveau-Mexique. Beaucoup de ces populations étaient des tribus nomades qui chassaient le bison dans les Grandes Plaines.

Pour ce qui est des origines réelles des autochtones, on se perd en conjectures, et les scientifiques ne s'entendent pas sur les différentes hypothèses élaborées à ce sujet.

1. Amérindiens

En débarquant en Amérique les européens rencontrèrent des peuples étranges, aux coutumes singulières, qu’ils appelèrent « Indiens » puisqu'à l'origine ils avaient cru découvrir les Indes. Ultérieurement afin d'éviter la confusion avec l'Inde on les appela les indiens d'Amérique ou amérindiens. Selon la tradition amérindienne, les Indiens ont toujours été là. La plupart des preuves scientifiques suggèrent que les ancêtres des Indiens sont venus d’Asie pendant les temps préhistoriques, soit à pied en passant par un bras de terre, ou en utilisant des bateaux. Cela aurait eu lieu il y a 20 000 ans. Les indiens sont dit non civilisé au contraire des européens.

Descendants des premiers habitants du continent américain, les Indiens d’Amérique du Nord se sont douloureusement heurtés à la colonisation européenne de leur territoire. De l'arrivée des premiers colons au massacre de Wounded knee[2], ils se sont toujours efforcés de défendre leur liberté. Lorsque Christophe Colomb débarque en Amérique, en 1492, il est persuadé d’avoir atteint les Indes. C’est donc naturellement qu’il donne le nom d’ "Indiens" aux habitants du continent. À cette époque, l’Amérique du Nord aurait compté plus d’un million d’habitants, réunis au sein de plusieurs centaines de tribus. C’est véritablement au XVIe siècle que les premiers colons commencent à côtoyer les Indiens. Les premières rencontres se passent sans animosité mais cette situation va rapidement évoluer au cours du XVIIe siècle, avec les arrivées de plus en plus nombreuses des colons espagnols, français puis anglais et hollandais.

2. La colonisation de l’Amérique

C'est en 1497, cinq ans après l’arrivée aux Caraïbes de Christophe Colomb[3], qui tentait de trouver par l’ouest une route vers l’Asie, que le navigateur italien Jean Cabot[4], mandaté par le roi d’Angleterre, parvint à Terre-Neuve. Le voyage de Cabot, auquel personne n’accorda une grande importance, servit de prétexte aux Anglais pour revendiquer l’Amérique du Nord. La première expédition menée sur le territoire eut lieu en 1513 et fut menée par Juan Ponce de León[5] qui débarqua en Floride près de la ville actuelle de Saint Augustine.

Après la conquête du Mexique en 1522, les Espagnols avaient renforcé leur position dans cette région du globe. Grâce à leurs découvertes, l’Europe commence à connaître le continent appelé Amérique en hommage au navigateur italien Amerigo Vespucci, dont le récit des voyages dans le Nouveau Monde fut très apprécié. Tandis que les Espagnols colonisaient le Sud, des navigateurs comme Giovanni da Verrazano[6] découvrent la région du Nord des Etats-Unis. Sous pavillon français, il aborde les rives de la Caroline en 1524 et remonte le long de la côte atlantique, vers le site actuel du port de New York. C'est au début du XVIIème, que la Colonisation de l'Amérique du Nord débute. Les premiers Colons britanniques s'installent à Jamestown, en Virginie, en 1607.

En 1620, des dissidents protestants, les Puritains, arrivent sur les côtes de Cap Cod après une traversée de l'Atlantique longue de deux mois à bord du Mayflower[7]. De cette période date la fameuse fête de Thanksgiving. L'Amérique devient alors un lieu de refuge pour de nombreux membres de communautés religieuses persécutées en Angleterre : certaines s'installent à la Nouvelle Amsterdam, qui fut rebaptisée plus tard New-York; d'autres, les Quakers fondèrent la colonie de Pennsylvanie. Plus au sud, les colons britanniques commencent à importer des esclaves originaires d'Afrique pour travailler dans les plantations de coton.

3. Afro - Américain

L'Africain, déporté en Amérique pour travailler dans les champs de coton, a perdu une partie de ses racines et a mélangé ce qui lui restait de sa culture avec des éléments culturels occidentaux. Devenu un « hybride culturel », sa différence lui a sans cesse été rappelée par la couleur de sa peau. L’esclavage débute peu après l’installation des premiers colons en 1619, les premiers Noirs foulent le sol américain, débarqués d’un navire hollandais à Jamestown, pour travailler dans les plantations de Virginie aux côtés de serviteurs blancs venus d’Europe donnant une main d’œuvre gratuite. La traversée durait plusieurs mois. Les esclaves étaient enchaînés au-dessous du pont toute la journée et toute la nuit à part de brèves périodes d’exercices. Ils étaient entassés dans la saleté, la puanteur et la mort. Pendant plusieurs décennies, et alors qu’ils commencent à affluer vers toutes les colonies américaines, leur statut n’est pas déterminé. Mais dès 1640, dans les constitutions du Maryland et de la Caroline, l’esclavage est attesté. Progressivement, des esclaves d’Afrique sont installés dans les colonies centrales et du nord, certains venant aussi des Antilles ou du Brésil. A cause de la couleur de leur peau et de préjugés raciaux antérieurs ils sont considérés comme des êtres inférieurs.

Officiellement, le Congrès abolit la traite en 1808, le parcours des Noirs américains constitue une étape plus élaborée du concept. Etant nécessaires et exploitables sur le plan économique, les