Présentation d'une crèche
Analyse sectorielle : Présentation d'une crèche. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar mp83 • 18 Juin 2022 • Analyse sectorielle • 2 327 Mots (10 Pages) • 342 Vues
Présentation du lieu.
Il s'agit d'une crèche associative sur la région toulonnaise, créée en 1992. Aujourd'hui, 35 enfants de 3 mois à 3 ans y sont accueillis.
Les parents des enfants cotisent annuellement d'un montant fixé lors de l'assemblée générale. Ils doivent adhérer à l'association. Le contrat d'accueil se fait pour trois périodes dans l'année : en janvier, juillet et septembre. Le tarif de la prestation est calculé en fonction des revenus des parents. L'établissement doit utiliser le service Consultation des Dossiers Allocataire Professionnel (CDAP) pour la mise en place des factures. Une marge mensuelle de ressources, qui se situe entre 705,27 euros et 5300 euros, est utilisée pour le calcul des frais. Un taux d'effort immédiat, c'est-à-dire un tarif préférentiel, peut être mis en place s'il y a dans la famille un enfant en situation de handicap. Des déductions sur les sommes dues par les parents sont possibles uniquement si l'enfant est hospitalisé, qu'il est porteur d'une maladie à éviction obligatoire ou d'une maladie nécessitant plus de 3 jours d'absence avec certificat médical.
Un pédiatre assure deux vacations par mois dans la structure. Les enfants doivent avoir reçu les vaccins obligatoires. La photocopie des vaccinations doit être dans le dossier. La direction demande un certificat médical pour la prise d'antipyrétique, ainsi qu'un certificat d'accueil en collectivité. Les maladies à éviction obligatoire sont : l'angine à streptocoque, scarlatine, coqueluche, hépatite, impétigo (avec lésions étendues), infections invasives à méningocoque, oreillons, rougeole, tuberculose, gastro-entérite (à Escherichia coli entéro-hémorragique et à shigella sonnei). Il est quand même fortement recommandé aux parents de garder ou faire garder l'enfant lors de la période aigüe de la maladie.
L'intervention médicale en cas d'urgence est assurée par la direction ou la personne assurant la continuité des fonctions de direction en cas de besoins. Elle peut faire intervenir les secours et l'enfant sera accompagné par un personnel de l'établissement si les parents ne sont pas disponibles.
L'établissement propose deux places d'accueil en cas d'urgence pour une durée de 15 jours renouvelable trois fois (problème social, ou de santé d'un membre de la famille). Ces places sont accordées en fonction du nombre de places libres et du pourcentage de dépassement autorisé.
Les parents sont fortement incités à programmer trois temps d'adaptation. Cela permet à l'enfant de découvrir l'établissement et au personnel qualifié de prendre connaissance de ses habitudes de vie en échangeant avec les parents.
Rôle infirmier dans la structure.
L'infirmier assure la continuité des fonctions de direction en l'absence de la direction et lui apporte son concours pour la mise en œuvre des mesures nécessaires au bien être et développement des enfants. Il veille, en concertation avec le pédiatre, à la bonne adaptation des enfants, au respect de leurs besoins, à l'intégration des enfants présentant un handicap ou atteints d'une affection. Il définit le cadre et les modalités d'intervention des soins d'urgence avec le médecin. L'infirmier assure aussi la mise en œuvre des préconisations et protocoles qu'il a définis et intervient en cas d'urgence médicale. Il participe à l'encadrement et à la formation du personnel et des stagiaires. Il s'occupe de la préparation et de la réalisation des visites médicales avec la puéricultrice et se charge de la gestion des stocks de pharmacie, vérifie le respect des normes d'hygiène, assure ou surveille la stérilisation
Groupement de Coopération Sanitaire de l'Institut Public Varois des Professions de Santé
Siège administratif : 32 avenue Becquerel, ZI Toulon Est - 83130 LA GARDE
des biberons. Il s'assure de la cohérence du travail mené autour de l'enfant et participe au quotidien de l'enfant, propose des activités d'éveil.
PRESENTATION SITUATION VECUE
Présentation et habitudes de vies de l'enfant accompagné pour la situation
Cet enfant né le 17 mars 2019, a aujourd'hui 8mois. Il n'a pas de traitements ni d'allergies connus à ce jour. Il boit le matin un biberon à la maison avec lait infantile 2ème âge. Le midi, il mange le repas de la crèche : légumes, fruits cuit avec de la viande. Son gouter est constitué d'un biberon de lait infantile 2ème âge de 210ml. Il fait une sieste le matin et l'après-midi environ une heure, parfois plus.
Situation vécue :
Je prends mon poste à 9h dans la section " bébé ". Je remarque qu'un enfant présente des signes d'asthénie, pleurs, a les yeux brillants, les joues rouges. Je touche le pli de sa nuque et son front, je trouve qu'il est chaud. De plus cet enfant d'habitude se tourne du dos sur le ventre, et rampe pour jouer et chercher le contact avec l'adulte. Aujourd'hui il ne bouge pas du tout. J'essaie de calmer les pleurs en le prenant dans les bras et en lui donnant sa tétine et son doudou. Cela l'apaise, il ne pleure plus. Je partage mon observation avec l'auxiliaire puéricultrice qui se trouve avec moi et je lui demande si je peux lui prendre la température. Avec son accord, je porte donc l'enfant dans la salle de change afin de prendre la température avec un thermomètre rectal. Sa température est de 38.5°C. L'auxiliaire puéricultrice prévient la directrice pendant que je mets une couche propre à l'enfant et le découvre (je le laisse en body manches longues et lui enlève ses chaussettes. La directrice donne pour consigne de ne pas lui administrer de doliprane pour le moment car il fait peut-être une poussée dentaire. Elle demande une nouvelle prise de la température dans un petit moment. Je raccompagne l'enfant sur le tapis de jeux. Je retourne dans la salle de change pour nettoyer le thermomètre et faire une hygiène des mains. J'attends environ une trentaine de minutes et je propose à l'auxiliaire puéricultrice de lui reprendre la température. L'enfant présente une hyperthermie à 39°C. La directrice est prévenue et décide de peser l'enfant pour lui donner du doliprane. Je nettoie de nouveau le thermomètre, pendant l'administration du doliprane par la directrice. Elle appelle ensuite la mère de l'enfant pour la prévenir et demander si elle peut venir le chercher. Je porte l'enfant sur le tapis de jeux dans la section " bébé ". Je parle à l'enfant et lui explique mes gestes pendant le soin. J'essaie de le rassurer et reste à côté de lui sur le tapis de jeux. Les autres enfants autour de lui jouent, il y a du bruit.
REMARQUES ET QUESTIONNEMENTS
Je touche le pli de la nuque et le front pour avoir une sensation au touché. C'est un premier contact pour émettre l'hypothèse d'une hyperthermie.
La température corporelle est de 38,5°C, on peut parler de fébricule et non d'hyperthermie.
J'enlève les chaussettes puisque la régulation de la température corporelle se fait par les extrémités du corps. J'enlève son pull pour qu'il soit moins couvert, cela peut aider le corps à réguler la température.
Je propose à l'enfant un biberon d'eau pour prévenir un risque de déshydratation lié à l'hyperthermie.
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La directrice pèse l'enfant avant l'administration de doliprane per os en sirop car la dose dépend du poids.
Je nettoie rapidement le thermomètre car il peut être utilisé pour un autre enfant et il faut éliminer les germes. L'utilisation d'un thermomètre rectal reste invasive mais c'est le moyen le plus fiable pour obtenir une température corporelle la plus juste possible.
Une prise en charge individuelle est elle possible en collectivité dans cette situation ? / Peut-on diminuer les facteurs gênants pour l'enfant ?
Il n'est pas possible d'isoler l'enfant du bruit provoqué par les autres qui jouent. Il n'y a pas de pièce individuelle pour le mettre au calme. La pièce de vie est bruyante, les autres enfants jouent et le temps ne permet pas d'accompagner un groupe à l'extérieur.
Comment rassurer l'enfant ? Calmer ses pleurs ? Je rassure l'enfant par la parole et des gestes en attendant que sa mère vienne le chercher. Il faut un langage adapté à son âge, utiliser des phrases simples et courtes pour qu'il puisse les entendre et se les approprier.
Dans cette situation, la communication non verbale à un rôle important. La posture du professionnel est le premier contact avec l'enfant, le regard est présent avant le son de la voix. Le contact avec l'enfant se fait aussi par le toucher. Que ressent l'enfant face à l'adulte
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