Sujet : La Littérature Permet-Elle De Poser Un Regard Pertinent Sur La Science Et La Déontologie ?
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Cependant, d’autre auteur ne partagent pas cet avis et voient au contraire un effet néfaste sur l’homme. L’homme est avide de connaissance et en voulant repousser la limite de la science à son extrême court à sa propre destruction. Boris VIAN est l’un de ces auteurs qui se méfie du progrès et qui le qualifie d’hostile pour l’homme. Dans sa nouvelle Les Fourmis, VIAN raconte sa propre vie et celle qu’il a vécu pendant la guerre. Il présente avec une écriture assez cru les atrocités de la guerre qui grâce à l’avancée technologie dû au progrès de la science on a pu inventer de nouvelle arme destructrice (Tank, avion, mitrailleuse…).
Cette avancée dans le monde scientifique est une menace pour l’humanité. En voulant rechercher des moyens de plus en plus efficace pour protéger un territoire ou une nation, l’homme a créer un moyen qui le dépasse et peut se retourner contre lui-même. La bombe atomique est le résultat de cette envie de l’homme. CAMUS évoque cette invention dans son éditorial Combat « Qu’on peut détruire une ville de taille moyen avec une bombe de la taille d’un ballon de football ». Albert CAMUS critique et blâme l’invention de la bombe atomique qui est une « aberration de l’homme » qui pour se protéger court à sa propre perte.
Même à l’Antiquité la notion de risque du progrès est abordée. C’est alors que deux écoles s’affrontent : le primitivisme qui voit la décadence et le progressisme qui voit le progrès. Mais certains auteurs voient le progrès comme une réaction à la décadence. Pour SENEQUE Lettres à Lucilius, la décadence des mœurs entraîne l'invention de lois, comme celles de SOLON. HESIODE, dans Les travaux et les hommes, développe le mythe de l'Âge d'or. La perfection de la race humaine se situe à l'origine, et le progrès technique est signe de décadence. Le progrès de la science a toujours intriguer l’homme malgré qu’il court un risque en l’utilisant d’une mauvaise façon ou qu’il ne respecte pas une certaine éthique.
En définitive, le progrès scientifique est bénéfique pour l’homme lorsqu’il respecte une déontologie et ne menace en aucun cas l’humanité. La science peut maîtriser le monde mais il reste la maîtrise de soi-même comme le dit RABELAIS « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».
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