TP Physiologie cardiovasculaire
Compte rendu : TP Physiologie cardiovasculaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Dorina Toderasc • 30 Septembre 2022 • Compte rendu • 1 156 Mots (5 Pages) • 531 Vues
Ines Iskounen
Orore Apatout
Dorina Toderasc
Groupe 1C 2
COMPE RENDU DE SÉANCE DE TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIOLOGIE DES GRANDES FONCTIONS
Physiologie du système cardiovasculaire
- Introduction
Le système cardiovasculaire est composé du cœur, qui joue le rôle de pompe, et du réseau de vaisseaux sanguins qui achemine le sang à l’ensemble de l’organisme. La pompe cardiaque permet de créer la pression nécessaire à la circulation du sang. L’activité physique et la gravité ont une influence sur le diamètre des vaisseaux sanguins, ce qui se traduit, entre autres, par des effets sur la tension. L’objectif de la séance est d’étudier les mécanismes d’adaptation du système cardiovasculaire dans plusieurs conditions d’effort et de gravité. Les différentes mesures effectuées ont permis le calcul de différents paramètres rendant compte des mécanismes de régulation. Notamment, le débit sanguin, modulé par les mécanismes de vasoconstriction et vasodilatation des artérioles, qui influence, entre autres, le pouls et la tension.
- Expression des résultats
Etudiante 1 | Repos | Effort T0 | ||||
Relatif | Complet | Debout | Récupération | |||
T1 = 5min | T2 = 10min | |||||
Pression artérielle (mmHg) : | 109 | 103 | 128 | 125 | 113 | 103 |
Pression diastolique Pd | 65 | 63 | 76 | 78 | 74 | 70 |
Pouls (battements/minute) Bc | 78 | 68 | 95 | 177 | 113 | 119 |
Pression de pulsation (mmHg) : Pp = Ps – Pd | 44 | 40 | 52 | 47 | 39 | 33 |
Pression artérielle moyenne (mmHg) : PAm = (1/3*Pp) + Pd | 79,7 | 76,3 | 93,3 | 93,7 | 87 | 81 |
Débit cardiaque (mL/min) : Dc = (Pp*Bc)/k | 5834,4 | 4624 | 8398 | 14 142,3 | 7491,9 | 6675,9 |
Résistance périphérique : Rp = PAm/Dc | 0,014 | 0,017 | 0,011 | 6,63 . 10-3 | 0,012 | 0,012 |
Etudiante 2 | Repos | Effort | ||||
Relatif | Complet | Debout | Récupération | |||
T1 = 5min | T2 = 10min | |||||
Pression artérielle (mmHg) : | 99 | 98 | 109 | 125 | 107 | 99 |
Pression diastolique Pd | 68 | 71 | 73 | 67 | 74 | 72 |
Pouls (battements/minute) Bc | 89 | 85 | 84 | 164 | 112 | 106 |
Pression de pulsation (mmHg) : Pp = Ps – Pd | 31 | 27 | 36 | 58 | 33 | 27 |
Pression artérielle moyenne (mmHg) : PAm = (1/3*Pp) + Pd | 78,3 | 80 | 85 | 86,3 | 85 | 81 |
Débit cardiaque (mL/min) : Dc = (Pp*Bc)/k | 4690,3 | 3901,5 | 5140,8 | 16170,4 | 6283,2 | 4865,4 |
Résistance périphérique : Rp = PAm/Dc | 0,017 | 0,020 | 0,017 | 0,005 | 0,014 | 0,017 |
- Interprétation des résultats
- Influence de la Gravité sur la tension artérielle
La gravité influence le diamètre des vaisseaux. On observe que les variables de pouls, débit cardiaque et de tension ont globalement tendance à diminuer entre le repos relatif et le repos complet (Cf. figure 1, figure 2 et figure 3 en annexe). En revanche, la résistance périphérique tend, quant à elle, à augmenter (Cf. figure 4). Le fait que le pouls, le débit cardiaque et la tension diminuent traduit le fait que le cœur fournit moins d’effort. En effet, lorsque les sujets sont allongés, la gravité ne s’oppose plus à l’apport de sang vers les membres supérieurs et le cerveau.
La résistance périphérique augmente car les artérioles se contractent par vasoconstriction. En effet, la force exercée par la pression sanguine contre les parois des artérioles diminue, et le besoin des muscles en nutriments diminue lui aussi.
Les courbes indiquent également une augmentation rapide des variables de pouls, débit cardiaque et tension lors du passage soudain du repos complet à la position debout. On observe, en parallèle, une diminution de la résistance périphérique qui traduit une vasodilatation, soit une augmentation du diamètre des vaisseaux et notamment des artérioles. Nous pouvons émettre l’hypothèse que le passage de la position allongée à la position debout conduit le cœur à fournir un travail important afin que l’apport de sang aux membres supérieurs et au cerveau soit assuré de façon ininterrompue.
De façon générale, la régulation du système cardiovasculaire fait intervenir des facteurs hormonaux, nerveux, et locaux. Les barorécepteurs situés au niveau du sinus carotidien et de la crosse aortique permettent la régulation de la fréquence cardiaque. Ils permettent de détecter les variations de pression et transmettent l’information sous forme d’influx nerveux au centre vasomoteur du bulbe rachidien par l’intermédiaire du nerf de Héring pour le barorécepteur carotidien et du nerf de Ludwig Cyon pour le barorécepteur aortique. Lorsque la pression artérielle diminue, dans notre cas lorsque le sujet se lève et que le débit sanguin diminue dans la partie supérieure, les centres cardiovasculaires induisent une augmentation de l’activité du système nerveux sympathique qui, par décharge d’adrénaline, conduit à la levée d’inhibition de la fréquence cardiaque ainsi qu’à l’augmentation du volume d’éjection cardiaque afin d’augmenter la pression artérielle.
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