TPE EUTHANASIE
Étude de cas : TPE EUTHANASIE. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar tomonnot • 9 Janvier 2019 • Étude de cas • 1 261 Mots (6 Pages) • 648 Vues
II°) La procédure (exemple de la Belgique)
1°) Les conditions
Dans l’intention d’avoir recours à l’euthanasie un patient est dans l’obligation de remplir certaines conditions. Ces conditions sont nécessaires pour effectuer l’acte car s’assure de la validité du patient et de la sécurité de la procédure.
A°) les dispositions administratives
Il y a deux sortes de dispositions administratives :
-les directives anticipées, c’est une déclaration dans laquelle on peut exprimer nos envies concernant la fin de notre vie. Toute personne étant majeur a le droit de rédiger ces directives anticipées. On peut par exemple indiquer si on veut limiter les traitements médicaux si l’on est atteint d’une maladie grave ou si l’on veut mettre fin à nos souffrances à l’aide de l’euthanasie. En Belgique il existe quatre différentes directives anticipées, si l’on veut donner un organe, donner son corps à la science, pratiquer une euthanasie et choisir ses obsèques. Chacun est libre de compléter (une série de) ces déclarations anticipées. Toutes les déclarations anticipées sont des documents ayant force juridique. Les médecins sont obligés d’en tenir compte, sauf en ce qui concerne la déclaration anticipée relative à l’euthanasie. Pour remplir cette directive précise, le patient doit la rédiger en présence de deux témoins majeurs dont un qui doit être de sa famille. Il est impératif de rédiger ses directives anticipés car comme le dis la ministre de la Santé publique belge, « Toute personne qui vient au monde est destinée à mourir un jour ou l’autre. » et cela peut être inattendu
-la demande actuelle d’euthanasie, c’est une déclaration que toutes personnes capable d’exprimer sa volonté et qui se trouve dans une situation médicale réunissant les conditions fixées par la loi peut rédiger. Cette requête peut être fait à tout moment en présence d’un médecin. Elle peut être révisé, car elle n’est valide que pour cinq ans ou retirée. Elle doit évidemment être volontaire, réfléchie et sans aucune pression extérieur.
Exemple d’un formulaire de directives anticipées[pic 1]
B°) vérification des conditions physiques et morales requises
Lors d’une demande d’euthanasie une équipe médicale est dans l’obligation de vérifier l’état moral et physique du patient. Tout d’abord les conditions primordiales sont d’être majeur et doté de la capacité de discernement. C’est selon la loi la capacité d’agir raisonnablement et de porter un jugement avant d’agir. Cette capacité peut être jugée par exemple lors d’une conversation avec le patient. Elle est essentielle car elle permet à la personne de faire un choix qui lui ai propre. Il doit évidemment être conscient, être capable de s’exprimer et d’expliquer son choix. Il doit aussi se trouver dans une situation médicale très complexe et sans issues. Généralement le médecin s’assure de plusieurs chose en posant des questions comme : A-t-il l’impression d’un acharnement médical (traitements, examens) ou d’un abandon ? / Craint-il une majoration de ses douleurs ou l’aggravation de ces symptômes. Il tente d’obtenir des réponses pour savoir si le patient souffre vraiment, que cette douleur est insupportable, constante et incurable. Les médecins et le personnel médical, qui doivent obligatoirement avoir suivi une formation pour la fin de vie peuvent suivre le patient pendant plusieurs mois, il existe même une Commission d'évaluation et de contrôle de l'euthanasie. Cette commission s’assure que la Loi relative à l’euthanasie votée le 28 mai 2002 soit respectée. Elle a accès aux dossiers médicaux et aux documents d’enregistrement d’euthanasie pour contrôler les conditions prévus par la loi. L’euthanasie n’est pas un droit donc le médecin est libre de refusé la demande si il observe que l’une des caractéristiques n’est pas respectée. Dans ce cas il doit consulter toute l’équipe médicale afin d’expliquer pourquoi il n’interviendra pas.
2°) La description étapes par étapes
Après avoir fait tous les documents administratifs nécessaire et passer tous les tests pour être apte à avoir recours à l’euthanasie, un patient en Belgique pourra bénéficier de cette intervention. C’est une procédure médicale assez complexe et qui nécessite beaucoup d’étapes et utilise beaucoups de produits médicaux différents pour assurer la sécurité du patient. Tout d’abord la méthode la plus souvent employé lors de l’euthanasie légal est l’administration d’un produit par voie intraveineuse, c’est-à-dire directement administré dans les veines souvent à l’aide d’une seringue et d’une aiguille. Elle est favorisé car elle permet que l’effet de la substance administrée apparaisse plus rapidement Elle peut aussi se faire par voie oral dans de rare cas, si le patient a une intolérance aigue au aiguille. Ces injections sont pratiquées par le médecin qui a suivi le patient afin de mettre en confiance au maximum le malade.
[pic 2]
Exemple de seringue médicale.
Dans un premier temps, si le patient le demande, on procède à l’injection d’un barbiturique : médicament agissant comme un dépresseurs du système nerveux central. Souvent du pentobarbital de sodium ou du thiopental sodique, il permet au patient de basculer dans l’inconscience en mettant en « veille » le cerveau, en ralentissant les mouvements et les respirations. Il agit sur les récepteurs macromoléculaires (GABA-OMEGA) qui libèrent des neurotransmetteurs dans le cerveau. Un neurotransmetteur est une substance chimique stockée dans le cerveau qui assure la transmission des messages entre les cellules nerveuses. Les neurotransmetteurs libérés sont nommés GABA, ils ont pour fonction de diminuer l’activité nerveuse des neurones sur lesquels ils sont fixés. Le patient se retrouve donc plongé dans un coma artificiel et ne ressentira aucune douleur lors de son euthanasie.
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