Td Sur Le Marché Du Blé

maïs qui était à ce moment plus « rémunérateur ». L’offre de blé a alors diminué face à une demande en hausse, due à l’accroissement de la population mondiale et de osn niveau de vie. Ceci en plus d’une baisse du cours du dollar qui en 2007 perd casiment 20% de sa valeur. En effet , car les Etats Unis étant le pays le plus gros exportateur le blé est « libellé » en dollars. De plus, il y a un développement des élevages nourris au blé,et la part de plus en plus importante utilisée pour produire de « l’essence verte » qui sert pour les industries de biodiesel . Tout cela fait que l’offre du blé a considérablement diminué alors que la demande augmente ce qui a fait que le prix du blé a augmenté , d’où le pic en 2008 .

La hausse des prix a surement incité les céréaliers à réorienter une partie de leurs cultures vers le blé ce qui a fait que les surfaces de production de blé ont grandi , ce qui a donné une hausse de l’offre et donc une baisse des prix sur le marché mondial ce qui a permis la stagnation que nous pouvons voir sur le document 2 , entre 2008 et maintenant.

Si nous prenons maintenant l’impact de la météo sur l’offre de blé nos pouvons voir que le les conditions climatiques jouent un rôle important sur la production de blé . en effet, le mauvais temps observé dans la plupart des pays producteurs (États-Unis et Canada avec des coups de froid, Australie avec une importante sécheresse, Russie et Europe avec du mauvais temps…) a entraîné une baisse de la production et donc une offre beaucoup moins importante. C’est pourquoi la chute de l’offre a généré une hausse des prix. On peut supposer alors qu’en 2008 il n’y a pas eu de problèmes de météo car on constate que les cours ont chuté c’est donc que la production et donc l’offre de blé a pu être abondante.

Nous pouvons voir aussi grâce au texte que les stocks mondiaux ont un « rôle crucial » c'est-à-dire que quand l’offre est supérieur à la demande , quand il y a des « restes » quand tout n’est pas consommé, on stock l’excédent . Mais quand c’est le contraire , que l’offre est inférieur à la demande , dans ce cas les stocks ont le rôle de « tampon » entre l’offre et la demande. On pioche dans les stocks, pour répondre à la demande trop importante quelques fois. Mais le problème, c’est qu’à force de prélever une partie du stock mondial, le niveau baisse. Et si la production baisse , et que l’on pioche dans ls stocks mondiaux , cela créer des tensions sur les marchés internationaux d’une part , mais aussi cela implique qu’aux moindres imprévus , les prix « s’envolent » .

L’offre doit être de plus en plus importante car la demande est, elle, connait une évolution croissante d’année en année. En effet , du fait de l’accroissement de la population mondiale et de son niveau de vie . La demande est importante en plus , dans de « nouveaux » pays , tels que les pays émergents qui augmentent la demande car le blé est très convoité pour l’alimentation mais aussi la production non alimentaire .

3. Montrez que la variation des prix relatifs entre le blé et le mais modifie les arbitrages réalisés par les producteurs de céréales .

Nous pouvons dire , en s’appuyant du texte, que la variation des prix relatifs entre le blé et le mais modifie les arbitrages faits par les producteurs car si le cours du mais est plus interessant et se fut le cas en 2007 , les producteurs vont évidemment choisir de privilégier la production de mais au lieu du blé . Le mais étant alors plus rémunérateurs. Mais quand la situation s’est inversée et que le cours du blé a augmenté , les producteurs adoptent une autre forme d’arbitrage et choisissent donc de privilégier la production de blé . Ils font donc en fonction du cours des céréales et voient alors la production qui serait la plus rémunératrice pour eux .

Tout dépend de l’écart du prix des deux céréales.

4. Pourquoi la hausse du prix du blé est-elle principalement liée à l’offre ?

Nous pouvons dire que la hausse du prix du blé est liée à l’offre pour trois raisons principales.

Tout d’abord , les déficits de production et des pertes de récoltes céréalières de certains grands pays producteurs causés par les mauvaises conditions climatiques, comme la sécheresse en Australie durant deux années consécutives , ont entrainé des pertes de récoltes et des déficits de production. D’après le texte , en Europe et Russie il y eu aussi du mauvais temps ; des coups de froid aux Etats Unis et au Canada , c’est donc les plus gros producteurs de blé qui ont été touchés .

Les mauvaises conditions climatiques ont donc entrainement d’une manière ce déclin de la production de blé, ce qui a largement contribué à la hausse des prix.

Ensuite , il y a la réduction du niveau des stocks mondiaux . En effet , on observe depuis certaines années une baisse du niveau des stocks mondiaux qui parallélement aux baisses de production enregistrées sur une même période , a conduit à l’importante hausse des prix partout dans le monde. La baisse du niveau des stocks mondiaux est due évidemment à la baisse de production qui fait que l’on « pioche » de plus en plus dans les stocks pour satisfaire la demande qui est supérieure à l’offre . Si l’on met en parallèle les baisses de production dans les principaux pays exportateurs et la réduction du niveau des stocks mondiaux , cela créer des tensions sur les marchés internationaux comme nous l’indique le texte. Et aux moindres imprévus , la volatilité des prix et l’ampleur des variations de prix vont s’amplifier puisque l’absence d’approvisionnements « tampons » ,lorsque les stocks atteignent des niveaux très bas , implique une augmentation possible des prix sous l’effet d’un « choc » de la demande ou l’offre.

En plus de nourrir la population , les récoltes