Viole Brisé De Marin Marais. Tmm
Commentaires Composés : Viole Brisé De Marin Marais. Tmm. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirese Toinette. (qui dans chap précédent, est désintéressée de la musique)
2.Le personnage de MM
Habillé en rouge
=> Début du chap 8, dit qu'il est envoyé par Caignet => Montre son appartenance à la cours.
N'a qu'une ambition => Devenir un violiste célèbre, et renier ses origines de cordonnier.
Cultive la musique du pouvoir, et non le pouvoir de la musique. Se voit refuser la cabane au début du chapitre
=>Leçon se passant à l'intérieur, essaye de captiver l'attention de Mad. Parle de son passage devant le roi, et du bonheur qu'il a eu. Parle de « la chaufferette de la reine »
Voit sa viole brisée, et est renvoyé de chez SC.
3.Une opposition entre deux mondes musicaux et sociaux
SC défend la vie recluse (Vit près de la Bièvre, loin de la cour du Roi), et l'austérité. Il lie l'art à la perte, et a compris le pouvoir orphique de la musique. Il serait plutôt janséniste, comme sa fille Madeleine.
MM défend la musique du pouvoir, et la vanité d'être un musicien reconnu et puissant. Comme la seconde fille de SC, Toinette, il incarne une « pulsion de vie »
Dans cet épisode, contraste courtisans-cour du roi/ austérité et jansénisme. Contraste vrai musique/ Musique du pouvoir.
=> MM n'écoute pas son maître, et cherche à attirer l'attention de Mad : Parle de la chaufferette de la reine, chose inutile aux yeux de SC => Vanité de la recherche du pouvoir. SC n'a pas besoin de cela, => Démontré par la bourse lancée aux pieds de MM. Inutilité du bien matériel, comparé au bonheur provoqué par l'immatériel. Immédiatement, il met le doigt sur le point faible de Marin, le souci d'être apprécié pour ses créations. Aussi, quand Marin joue devant le roi, Sainte Colombe brise et piétine sa viole, puis en lui donnant une bourse pour le rembourser, répète sa leçon
=> MM. Habillé en rouge, opposé au noir de SC. Mais soutenu par Mad en noir, et SC par Toinette en orange. Montre le mélange des mondes, les deux « camps » sont opposés dans le film, sur les plans d'ensemble.
Menace de MM => « Vous pourriez rendre compte de ce que vous avez fait » => Rappel les menaces de l'abbé Mathieu. Essai d'influence sur SC.
Transition : SC essaye ici désespérément d'enseigner le vrai pouvoir de la musique à son élève, MM. Mais celui-ci ne poursuit pas ce but, et continu sa recherche d’ascension sociale.
Néanmoins, cet épisode marque une perte considérable, que ce soit une perte musical, ou bien physique.
L'art et la perte
1.Rappel de l’œuvre
Dans TMM, l'art et la perte sont liés.
=> A la mort de Mme de SC, SC compose le TR, œuvre musical importante, au centre de l’œuvre de Quignard et du film de Corneau. Les multiples apparitions de son épouse défunte le soutiennent à continuer son travail dans la viole.
=>La peinture est aussi à l’œuvre. SC commande une vanité à son ami Baugin. La perte engendre l'art, la vanité représenté est la table présente lors de la visite de son épouse, servant d'appui à du vin et une assiette de gaufrette
=> La perte de la mère fait un renouveau musical chez les SC : les filles et leur père forment un trio de viole, qui va être connu de toute la cour et qui va amenez la présence de Caignet et Mathieu, puis de MM.
=> La perte de la voix amène MM chez SC pour apprendre la viole, même si il poursuit la musique du pouvoir et le déni de ses origines modeste, qui feront de lui un musicien de renom et l'égal de SC à la fin du film.
2. La viole brisée : Une perte du maître et de la musique
SC essaye ici de donner une leçon à MM. En vain, il essaye de lui expliquer la vrai naissance de la musique et son utilité.
« Monsieur, qu'est ce qu'un instrument ? Un instrument n'est pas la musique. Vous avez là de quoi racheter un cheval pour pirouetter devant le roi »
« Écoutez, monsieur, les sanglots que la douleur arrache à ma fille : ils sont plus près de la vrai musique que vos gammes » L'art est lié à la perte.
Quand SC brise la viole de MM => Rappel de la perte de sa voix. Il s'était mis à rechercher la musique, et la perd de nouveau ici. La perte de la viole brisée par SC plonge MM dans le désespoir : mais de cette perte naît la complicité sans faille avec Mad qui lui transmettra tout son savoir-faire pour l'initier aux techniques de son père, l'ayant chassé de la maison, en tant qu'élève, mais aussi de visiteur.
Néanmoins, MM part à la cour, et reviendra des années plus tard pour essayer de comprendre la musique de SC, mais surtout pour que ses morceaux ne tombent pas dans l'oubli. Ayant compris plus tard la musique, il déposera une descente chromatique sur la tombe de son maître, composera La Rêveuse pour Mad, et arrivera à faire revenir son maître. Il sera son égal.
Transition : Cet épisode marque donc un tournant dans le recueil : Un renouveau musical est en marche pour Marin Marais, annonciateur de changement.
Un épisode marquant un renouveau dans l’œuvre
1. Renouveau musical
Après que MM se voit refuser la cabane, puis la demeure de SC et ses cours, il décide de partir de celle-ci. Mais Mad le rattrape et lui annonce « Je vous enseignerai tout ce que mon père m'a appris ». Elle prend donc la place de SC en tant que maître de MM, et brave un premier interdit de son père.
=> Elle le prend sous son aile, car elle l'aime (Cf. fin de l'épisode « ils s'embrassèrent »)
=> Plus tard, elle bravera un deuxième interdit, qui est de l'amener chez SC, et encore pire, à la cabane de celui-ci.
Néanmoins, MM voit son ascension progresser, et sa musique s'affirmer. Mais il
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