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Balzac ' la maison du chat qui pelote ' analyse

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lui du mariage.

Balzac fait ici une critique nuancée de l’éducation bourgeoise, il la voit objectivement, à travers ses avantages et ses limites. Il ne cachera pas que cette éducation offre un certain luxe de propreté, et certaines valeurs domestiques dans la simplicité et la modestie. « Mais la rigueur maternelle l’avait doté de deux grandes qualités qui pouvaient tout contrebalancer » La mère, impérieuse et dominatrice s’applique à éduquer ces filles en ménagères parfaites, cependant l’accès a la culture personnelle y est limité. « il est facile d’imaginer les résultats de l’éducation qu’elles avaient reçue » Les deux sœurs sont victimes d’une éducation lacunaire et d’une absence d’ouverture d’esprit. « Leurs idées n’avaient pas pris beaucoup d’étendue » De ce fait elles ne sont pas autonomes dans leur façon de penser, elles sont le produit de leur milieu, leur préoccupation tourne essentiellement autour du commerce et de l’argent. « Élevées pour le commerce ». Balzac porte ici un jugement critique lorsqu’il emploie les thermes « tristement mercantile » Il déplore et regrette l’étroitesse de cette éducation.

Des deux sœurs, Augustine est la belle, gracieuse et passionnée qui a refusé le mariage de raison pour succombé à l’amour d’un artiste peintre. Des années après cela, Augustine rencontra les vices de la passion qui cesse de brûler, déchue de toute espérance elle tente de venir prendre conseil auprès de sa sœur lointaine, et de son beau-frère. Ils ne sauront pourtant que guère la soulager. Au travers de ce récit Balzac fera une critique nuancée et objective du mariage de raison. Augustine lors de cette rencontre redécouvre le couple de sa sœur Virginie et son mari Joseph Le bas. Ils jouissent d’un bonheur égal, sans exaltation. « Un couple convenablement assortit ». Un couple qui n’eut pas connu l’amour intrépide, à la différence d’Augustine « En ne rencontrant pas en son mari un amour excessif, la femme s’était appliquée à le faire naitre ». Cependant leurs préoccupations quotidiennes ne sont pratiquement que d’ordres judiciaires et commerciaux « ils avaient accepté la vie comme une entreprise commerciale ». Le malheur d’Augustine s’oppose ainsi au bonheur des Lebas. « La plaintive Augustine », elle vit, contrairement à eux, dans la passion, en pleine crise elle cherche son amour perdu. Le narrateur fait en suite une critique des Lebas, il souligne leur maladresse, d’une part celle de Virginie qui ne sait rien dire de constructif a sa sœur et se contente de redire le passé. Puis d’autre part Joseph Lebas qui prend place pour noyer Augustine sous un lexique de comptabilité et de commerce. Il donne des conseils qui relèvent uniquement de valeurs logiques, pratiques et très impersonnelles. Alors qu’Augustine lui parle de sa passion amoureuse, de ses sentiments qui la rongent et qui la conduiront d’ailleurs a la mort. « Et revint encore plus indécise qu’elle ne l’était avant de les avoir consultés ».

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