Gouvernance Mondiale

ol modifie le champ de perception extérieure et intérieure, les garçons se sentent invincibles, les filles irrésistibles. |

Les jeunes consomment principalement le week-end, pour 90% d'entre eux et, avec l'âge, le vendredi prend la place du dimanche. Fait surprenant, c'est plutôt le gôut et l'occasion offerte de boire que le prix qui motivent la consommation de telle ou telle boisson. Paradoxalement, les adolescents n’aiment pas le goût de l’alcool. Ce qui les pousse vers les boissons très sucrées – d’où le succès des « prémix » sans saveur alcoolisée ! Cela traduit bien la dépendance qui conduit a de nombreuses dérives. | Contre l'angoisse , on peut parler d' "alcool-plaisir"; On boit pour diminuer les moments difficiles à passer, l'alcool calme les blessures de l'enfance. Il est considéré comme un bon compagnon qui soulage et porte l'espoir. |

Les modes de consommation ont changé ! Certains jeunes cherchent à boire le plus possible, le plus rapidement pour avoir un maximum d’effet. Ce phénomène est appellé “binge drinking” au Royaume-Uni.Il s'agit d' une consommation excessive d’alcool qui n’a d’autres buts que l’ivresse. Depuis environ cinq ans, les défoncés à l’alcool sont de plus en plus nombreux à échouer aux urgences. Et de plus en plus de jeunes aux alentours de 12/14 ans d'après des spécialistes, en pleine après-midi. Aucune dimension festive à leur conduite. | Il faut s'interroger sur les facteurs qui poussent les jeunes garçons et filles a la prise d'alcool. Ils ont des circonstances atténuantes. Du côté des garçons, il est prouvé scientifiquement que le fait d'avoir un parent ayant fait des études supérieures est par exemple susceptible de favoriser la consommation de boissons alcoolisées. De même que la pratique d'un sport semble augmenter la fréquence de consommation. Pour ce qui concerne les filles, les facteurs sont plutôt d'ordre psycho-environnemental: une communication difficile avec les parents ou des difficultés d'adaptation scolaire. La famille semble le facteur de régulation le plus évident. |

Depuis 2006, l’alcool est devenu le premier facteur de mortalité sur la route et les jeunes y contribuent fortement.L’alcool est impliqué dans la moitié des accidents mortels survenus le week-end et il est la principale cause de 42% des accidents mortels touchant les jeunes de 18 à 24 ans l’été. Le dicton SAM «celui qui conduit c'est celui qui ne boit pas »est malheuresment que très peu adopté par les jeunes. | L'alcool est un bon moyen d'intégrer un groupe, et donc de se faire une place dans la société . Il est parfois nécessaire de transgresser la règle pour devenir adulte. L'oisiveté peut-être le motif de rejoindre le groupe, et le manque de possibilités de loisirs pour le groupe une cause de l'absorption d'alcool. L'importance du groupe est constamment exprimée dans les témoignages des jeunes. |

Initiée par les utilisateurs du réseau social Facebook et inaugurée à Marseille en août 2009, la mode de l'apéro géant a gagné toutes les villes françaises. Près d'une soixantaine ont eu lieu en moins d'un an, qui ont rassemblé plusieurs centaines ou milliers de personnes à chaque fois. Tous cela dans une ambiance festive avec une touche de convivialité,en principe. Malheuresement de nombreux comas étyliques sont a déplorer et un drame à Nantes lorsqu'un homme de 21 ans chute du haut d'un pont Son taux d'alcool dans le sang s'élevait a 2,4 grammes soit l'équivalent 10 à 15 verres d'alcool forts. | La France est un grand pays consommateur d’alcool et qui plus est avec une certaine «religion» de l’alcool: le fait de voir de très jeunes gens buvant un verre de vin à table en famille est de manière générale vu comme «normal» dans des régions comme les alentours de Bordeaux. De même, les alcools plus spiritueux sont régulièrement bu par les jeunes dans des régions comme les alentours de Cognac . On parle de «tradition» française. |

| Dans les grandes écoles, des cours d'oenologie sont données , c'est a dire de des cours de dégustation de vins. C'est une manière de découvrir le patrimoine français. Cela rejoint la notion vu précedemment. |

| L'entrée dans la consommation se fait dans un contexte familial, que ce soit à la maison ou au restaurant. La consommation reste ainsi "encadrée" par des adultes. Ainsi il est délicat de désigner les jeunes comme les seuls responsables. En effet la responsabilité des parents est à prendre en compte. Eux aussi boivent le week end entre amis, certes ce n'est pas comparable mais ils ne sont pas innocents dans ces histoires. De plus les industriels de l’alcool et de spiritueux ont vite compris les bénéfices qui pouvaient découler de la vente vers ce nouveau public grand consommateur qu’est la jeunesse .On a donc une démultiplication des «produits dérivés» et les gros «coups de pub» lors de soirées étudiantes ou en boîtes de nuit sont fréquents. |

| Il faut aussi savoir relativiser les choses dans le sens ou la plupart des jeunes voient en l'alcool un simple moyen de décompresser. D'ailleurs boire de temps en temps et être brillant d'un point de vue scolaire n'est pas