L'être humain selon Thomas Hobbes et Simone De Beauvoir

Une situation stressante, soit environnementale, psychologique ou même un simple travail à remettre peut déclencher une cascade d'hormones de stress qui produisent des changements physiologiques. Un incident stressant peut faire battre le cœur et accélérer la respiration. Les muscles se tendent et des perles de sueur apparaissent.

Cette combinaison de réactions au stress est également connue sous le nom de«lutte ou fuite», car il s'agit d'un mécanisme de survie qui permet aux humains et aux autres mammifères de réagir rapidement à des situations dangereuses. La séquence soigneusement orchestrée mais quasi instantanée de changements hormonaux et de réponses physiologiques aide une personne à combattre la menace ou à se mettre en sécurité. Malheureusement, le corps peut aussi réagir de manière excessive à des facteurs de stress qui ne mettent pas la vie en danger, comme les embouteillages, la pression du travail et les difficultés familiales. Cependant, nous pouvons remarquer avec la société présente que peu de personnes et d’entreprises réagissent à la crise environnementale ce qui nous amène à se poser comme question: Pourquoi les humains ne mettent-ils pas en place des mesures plus drastiques pour contrer le réchauffement climatique? Afin d’éclairer cette zone obscure, nous aborderons, dans un premier temps, la conception de l’être humain défendue par Thomas Hobbes. Nous nous questionnerons sur la légitimité de son concept de la nature humaine à l’aide de la notion du conatus. Dans un deuxième temps, nous allons également approcher la conception de l’être humain de Simone De Beauvoir. Nous nous questionnerons également sur la légitimité de son concept du choix et de la liberté à l'aide des notions de la responsabilité. En dernier lieu, il y aura ma critique personnelle, où il y aura une explication détaillée du choix de philosophe qui me semble le plus pertinent.

Premièrement, selon Hobbes, l'homme n'est pas naturellement bon, mais naturellement un individu hédoniste et égoïste, où les actes volontaires de tout homme ont pour objet de lui procurer un certain bien. Les motivations humaines étant, à l'état naturel, guidées par un intérêt personnel non éclairé, elles peuvent, si elles ne sont pas contrôlées, avoir des conséquences hautement destructives. En effet, si nous prenons notre société civile actuelle comme exemple, nous savons tous que le capitalisme règne dans ce monde et la valeur monétaire compte plus que tout. D'une manière générale, l'argent est tout ce que l'on peut acheter : sécurité, liberté, santé (dans une certaine mesure) et nous pouvons même dire qu’elle est essentielle à la survie dans une société comme la nôtre. Hobbes nous fait part que l’être humain est dirigé par le conatus et a naturellement tendance à obtenir ce qu'il veut, à faire ce qu'il veut et à vivre comme il le veut, dont le droit naturel illimité. Leur principale obsession est l'auto-préservation et leur premier objectif est de rester en vie. Pour réussir dans cette mission, ils utilisent tous les moyens possibles, car le droit à l'auto-préservation est universel et ils sont donc libres de faire ce qui leur plaît. L'homme a le droit naturel d'être libre de faire ce qu'il juge bon pour lui, et de faire ce qui lui permet de rester en vie. Alors, dans le cas du réchauffement climatique, les grandes entreprises, responsables pour 2\3 de la pollution globale, ne mettent pas en place des mesures drastiques pour contrer le réchauffement climatique parce qu’il est dur de garder une entreprise favorable à l’environnement, car modifier les pratiques commerciales