L’Utilitarisme et ses 2 objections

PHILOSOPHIE SYNTHÈSE CHAP.2-3 :

1. L’Utilitarisme et ses 2 objections :

1. L’utilitarisme est un principe qui consiste à maximiser le bonheur, donc d’augmenter le plaisir et de diminuer la douleur. En effet, selon Brentham, il faut agir selon l’ « utilité »

EX : Nous pouvons illustrer cela avec l’exemple des mendiants. Selon Brentham, la présence des mendiants, réduit le bonheur/ le plaisir des passants. Il voudrait ainsi créer un asile pour regrouper tous les mendiants afin qu’ils travaillent et deviennent plus utiles. Grâce à cet asile, les passants ressentiront moins de douleurs car il n’y aurait plus de mendiants dans la rue.

1. Les 2 objections :

1. La première objection que nous pouvons faire à l’utilitarisme est le non-respect des droits individuels. Il ne soucie qu’à la somme des plaisirs et non aux individus.

EX : Pour illustrer cette objection, on peut prendre l’exemple de la cite du bonheur. En effet, cette histoire raconte l’histoire d’Omelas, une cité ou le bonheur règne avant tout. En effet, ce bonheur est dû à l’emprisonnement d’une fille dans une cave. Tout le monde sait qu’elle est enfermée. Si la petite fille n’est pas enfermée, le bonheur d’Omelas disparaîtra. Donc la population préfère la laisser où elle est. Cet exemple montre que l’utilitarisme viole les droits humains fondamentaux, même si le bonheur des personnes en dépend totalement.

1. La deuxième objection est celle de la valeur étalon commune. Les utilitaristes rapportent toutes les biens moraux à une échelle unique, y compris la valeur d’une vie humaine. Pour eux, la vie humaine a un prix, même si certains ne sont pas d’accords.

1. John Stuart Mill.

Mill reprend les idées de Bentham en voulant dépasser les objections. Il  veut rendre ainsi la doctrine plus humaine et moins comptable. Pour la première objection, il veut ainsi réconcilier la philosophie utilitariste de Bentham avec les droits individuels. Pour Mill, les personnes devaient être libres de faire ce qu’ils veulent pour autant qu’elles ne nuisent pas à autrui. Bentham utilise le principe d’ « utilité », cas par cas, mais Mill pense qu’il faut l’appliquer plutôt sur la durée. Prenons l’exemple des voix dissidentes. Si nous comparons Bentham et Mill, Bentham réduirait au silence les voix dissidentes et la population serait peut-être heureuse à court terme mais pas à long terme. Mill s’oppose à cela. Il pense que ces voix dissidentes pourraient  être utiles à long terme et nous aideraient à être plus heureux.

Pour la deuxième objection, il pense que les utilitaristes doivent différencier les plaisirs en 2 catégories : les plaisirs supérieurs et inférieurs. Il les évalue selon quelques critères comme par exemple  la qualité, l’intensité et  la durée.

1. Le Libertarisme :

1. Le Libertarisme est une philosophie politique qu’il faut que la société respectent et protègent la liberté de chaque individu d’exercer son plein droit de propriété sur lui-même et les droits de propriété qu’il a légitimement acquis sur des objets qu’il possède.

En effet, un libertarien s’oppose à 3 choses :

1. Il s’oppose au paternalisme, donc aux lois qui visent à portéger les individus d’eux-mêmes. Les libertariens s’opposent à cela car ces lois touchent le droit de l’individu. Donc, ils pensent qu’on devrait faire ce qu’on veut avec sa vie et son corps.
2. Il s’oppose aussi au moralisme législatif qui impose des lois selon la majorité  des personnes. Il y a l’exemple de l’homosexualité dans certains endroits où il y a la majorité des personnes désapprouvent et des lois sont imposés à ces gays ou lesbiennes,  leur interdisant de choisir leur partenaire sexuel.
3. Il s’oppose finalement à la redistribution des revenus et des richesses. Ils ne sont pas d’accord avec les lois qui obligent les personnes à aider d’autres personnes qui sont plus pauvres, y compris par l’impôt. Pour eux, les taxes ou les impôts représentent un vol.

1. Nous allons maintenant montrer 2 exemples afin d’illustrer le libertarisme.

1. Tout d’abord, nous avons le cas des ventes de reins :

En effet, dans la plupart des pays, l’achat et les ventes d’organes à des fins de transplantation sont interdits.

-> Un libertarien dans ce cas-là utilisera la notion de propriété de soi : une personne est propriéetaire de son corps, il peut faire ce qu’il veut avec. Il peut vendre son organe librement.