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Le paradoxe de la veste en laine /Adam Smith

Résumé : Le paradoxe de la veste en laine /Adam Smith. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  25 Février 2022  •  Résumé  •  433 Mots (2 Pages)  •  2 022 Vues

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Le paradoxe de la veste en laine

Pour commencer Adam Smith est un philosophe écossais du 18e siècle, présenté comme le père des sciences économiques.

Son grand ouvrage la Richesse des Nations  publié en 1776 est l’un des textes fondateur du libéralisme économique (libre échange, intervention de l’état min)

Les idées principales de son œuvre sont :

  • Les gens doivent être libres d'agir dans l'économie;
  • Le gouvernement ne devrait pas interférer dans l'économie. Il ne devrait fournir que la législation et les institutions publiques spécifiques;
  • La loi de l'offre et de la demande régit le fonctionnement des prix et de la production;
  • La division du travail est essentielle pour augmenter la productivité.

Ainsi Adam Smith est un homme qui fait une observation générale de la société et qui se pose de nombreuses questions.

Dans le cas de la veste en laine son questionnement est le suivant : Combien de personnes ont été nécessaires à sa fabrication ?  

Pour lui c’est au-delà de tout calcul possible. C’est le fruit d’un travail et d’une coopération d’un nombre incalculable d’individus.

Smith l’explique de manière très explicite à la fin du chapitre 1 de son œuvre la Richesse des Nations   «  observez, dans un pays civilisé et florissant ce qu’est le mobilier d’un simple journalier ou du dernier des manœuvres, et vous verrez que le nombre de gens dont l’industrie a concouru pour un part quelconque a lui fournir ce mobilier est au-delà de tout calcul possible… la veste de laine , par exemple, qui couvre ce journalier, est le produit du travail réuni d’une innombrable multitude d’ouvriers, le berger, le teinturier, le fileur, le tisserand, le tailleur, le marchand… et sans oublier les voituriers qui transportent les matières de l’étranger, les outils (ciseaux, moulin, fourneaux) qui nécessitent encore une multitude de travaux. Tous ont contribué à la production de ce produit.  

Pour le philosophe il faut donc considérer le travail de tout le monde même ceux qui mettent en rapport le matériel qui peut se trouver à l’autre bout du monde, mais aussi les outils qui ont été fabriqués par d’autres individus... Sans ça rien ne pourrait exister.

La fabrication même du plus simple objet résulte d’une coopération d’un nombre incalculable de gens. Smith appelle ça la division du travail qui permet plus de productivité. « les plus grandes améliorations dans la puissances productives du travail et la plus grande partie de l’habileté, de l’adresse, de l’intelligence avec laquelle il est dirigé ou appliqué, sont dues, à ce qu’il semble, à la division du travail » (Les h font ça par intérêt)

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