Notes sur Spinoza : traité théologico-politique
Compte rendu : Notes sur Spinoza : traité théologico-politique. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Antoine Lemaire • 13 Juillet 2024 • Compte rendu • 1 638 Mots (7 Pages) • 121 Vues
Spinoza : Traité théologico-politique
définitions et pensées
citations
exemples
autres
Présentation
Il est vu comme un homme qui se moque des religions à cause de ses propos
Il veut défendre la liberté de penser et la liberté de s'exprimer à travers l’oeuvre
Spinoza est juif, vit à Amsterdam où seule l’église réformée est toléré par l’Etat
Il vit pendant le siècle d’or néerlandais: développement culturel, intellectuel mais où il y a une forte misère, beaucoup de commerce triangulaire, conflits religieux.
Pour Spinoza, l’Etat est un cadre à la société, le souverain doit protéger les individus entre eux et non les unifier entre eux. L’Etat doit garantir la paix entre les peuples, les religions et ne pas les encourager.
Concernant la religion , il explique qu’elle ne se manifeste pas par des rituels comme des prières, des récits mais comme le chemin de pensée, la religion que chacun fait afin que chacun puisse trouver son chemin. La religion ne se fait pas à travers l’identité (Jésus, Mohammed) mais par la liberté de penser sans enfreindre la loi divine
Pour Spinoza, la tolérance se fait entre le lien entre la liberté individuelle qui est parfois nier par la liberté collective. Or cette liberté collective cherche à subvenir à notre liberté individuelle, elles se complètent. Cette liberté se fait grâce à la rationalité des individus qui doivent résister à leurs désirs pour satisfaire le bien de tous
Publication du traité très mal reçue
Préface
Critique des superstitions qualifiées de “déraison” qui sont alimentées que par la crainte
Il explique que la religion surpasse maintenant la raison et que le doute est impossible car la raison n’existe plus
Puisque le souverain est guidé par religion , il explique que les hommes sont aveuglés par la défense et que la monarchie profite de leur servitude.
9-13 : pas compris raisonnement sur la foi et l'écriture
Chacun dit penser par soit même et doit en être libre afin de maintenir le droit civil
Il conclut en expliquant qu’il peut y avoir des erreurs.
Chapitre XVI
commence par s’intéresser à l'État de nature(def p 65) de l’homme :
-Le droit s'arrête où notre puissance s'arrête
-La nature a tout les droits car créé par Dieu et Dieu est tout puissant
-L’homme n’a de droit que sur quoi il a du pouvoir
-a l’état de nature nous sommes déterminés et nous agissons selon nos appétits
-il n’y a donc pas de péchés car à l'état de nature il n’y a pas de loi et que nous agissons de manière déterminée.
- ce sont donc les différences qualitatives des individus qui à l’état de nature les déterminent.
La nature humaine est la même pour tous tandis que la nature de chacun est propre (âmes plus ou moins rationnelles ou non).
-lorsque l’on trouve la nature absurde c’est uniquement du point de vue de notre nature(raison)
-la raison joue un rôle pour se diriger soit même et ne pas se laisser dépasser par les appétits. (exemple du voleur p 72). Dans le cas où tout serait raisonnable, l’Etat serait paisible.
-Or ce n’est pas le cas, personne n’est absolument raisonnable et agit par ruse afin de protéger son droit de nature.
-Lorsque le peuple est dirigé par un souverain , celui-ci donne tous son droit de nature au souverain afin qu’il gouverne
-Le peuple est libre si l’Etat veut son plaisir, or si son plaisir est bloqué, l’homme est réduit à la condition d’esclave (citation et exemple p 78-79)
-La justice est une instance visant à permettre à chacun de garder son droit civil (liberté de l’individu à garder son état comme par exemple sa puissance)
16-22 : exemple de justice et explication sur le droit divin
Chapitre XVII
Etude des relations entre souverain et sujets
-Spinoza explique que l’homme obéit souvent au souverain contre son droit : il lui obéit.
-Le souverain essaie de garder ses sujets qui doivent lui être fidèles.
-Spinoza rappelle que souverain et sujet sont tous des hommes soumis à des pulsions(p 102), il faut donc que le bien commun soit supérieur au bien personnelle pour qu’une civilisation soit paisible (contre exemple p 103)
-C’est pourquoi les rois se disent proclamés par les Dieux pour soumettre plus facilement le peuple(ex p 104-105)
Spinoza utilise l’exemple de Moïse à qui les Hébreux confèrent tous leurs droits une fois partie d’Egypte. Les Hébreux sont donc commandés uniquement par Dieu(citation p 107) donc droit civil = religion. C’est une théocratie. Moïse dispose du droit de consulter Dieu par conséquent il peut élire son successeur, faire les lois, décider de la guerre, …
L'administration de l’Etat :
-création d’une demeure comme la cour de Dieu, élections de Lévites pour servir le palais, élections du grand pontif Aaron comme second(le plus proche de Dieu car frère) et ses fils comme successeur, il a pour but d'interpréter les lois divines données par Dieu et les transmettre au peuple.
-création d’une milice, 12 états dont 12 chefs qui gère les affaires de guerre. Josué élu pour promulguer les commandements données par le grand pontife.
-armée de Dieu composée d'hommes de 20 à 60 ans.
Donc les pleins pouvoirs suprême ne sont détenus par personne, c’est le fonctionnement de la théocratie hébraïques.
Les raisons pour laquelle il n’y a pas de tyran ni de rébellion :
-l’attribution d’interpréter les lois par les Lévites qui n’ont aucun commandement ni propriété leur éviter d'être tyranniques
-tous les 7 ans le peuples est instruit au lois et qui honorent le chef donc ne désobéit pas
-le service militaire obligatoire qui unit par le courage et la gloire de l’Etat (ex p 124)
-chef Hébreux liés par la religion : si un commet une faute il est réprimé par les 11 autres
-peur d’un nouveau prophète qui opprimait le peuple
-les chefs ne voulait pas changer l’ordre par des guerres pour ne pas paraître indigne face au pontif
-amour de la patrie du peuple grâce au culte quotidien face au reste du monde impur (cit p 127)
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