Résumé dy traité théologico politique préface Spinoza

Spinoza, Préface – résumé.

§1. Parce que l’homme ne peut tout contrôler, il est prisonnier de la superstition, balloté entre crainte et espoir. (18

mots)

§2. C’est là un fait évident et connu: ainsi, l’insolite est vu comme une manifestation du divin donnant lieu à moult

fictions. (21 mots)

§3. Plus les hommes ont peur ou des désirs incertains/ difficilement atteignables, plus leurs superstitions seront

grandes et plus ils s’éloignent de la raison. (23 mots)

§4. Donc, la crainte est mère de superstition et la seconde disparaît quand la première cesse, les exemples abondent,

inutile d’y revenir. (21 mots)

§5. Or, la crainte est naturelle, donc tous les hommes sont sujets par nature à la superstition, mais ils en changent

régulièrement. C’est cette inconstance qui a provoqué de graves conflits. (29 mots)

§6. C’est pourquoi on a eu le souci d’enrober la religion d’un complexe apparat qu’il faut scrupuleusement et

constamment respecté. (19 mots)

§7. Si c’est ainsi que la monarchie s’impose, cela n’est pas acceptable dans une république où la liberté ne peut être

soumise à des préjugés. (24 mots)

§8. Puisque nous sommes en république, il ne semble pas être problématique de montrer que non seulement la

liberté de jugement contribue à la félicité étatique, mais qu’elle en est garante. (30 mots)

§9. La religion a été corrompue et les origines sont multiples : l’Eglise est devenue un lieu d’ambition donnant lieu à

des cultes hypocrites, proposant des lectures déraisonnables des textes sacrés. (30 mots)

§10. Ayant cela en mémoire, j’ai examiné les Ecritures, avec méthode, progressivement : les textes sacrés ne sont ni

philosophiques ni divins mais révélés à des hommes et donc humains. (29 mots).

§11- et §12. Je finis en distinguant la connaissance révélée et la connaissance naturelle, parfaitement distinctes l’une

et l’autre. Parce que chaque homme est différent, à chacun sa liberté de jugement et d’interprétation. (30 mots)

§13. Je montre, ensuite, que cette liberté est essentielle